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Origine
Biographie ou Histoire
Martial Griveaud est né au Creusot le 9 juillet 1892. Il perdit très jeune ses parents.
Il fit ses études au petit séminaire d'Autun. Le service militaire et la guerre interrompent ses études qu'il reprend en 1919 en intégrant la première promotion des démobilisés de l'École des chartes.
Un cursus de 2 années à l'École des chartes le conduit à présenter une thèse consacrée au Collège du Plessis, de l'Université de Paris (1318-1797).
Dès 1922, il est nommé au poste d'archiviste départemental de Haute-Saône, à Vesoul. Il y trouve un environnement favorable à l'exercice de son activité d'archiviste et de conservateur des antiquités et objets d'art, comme en témoignent ses photographies et publications. Il s'intéresse également aux archives du territoire de Belfort, jusque là quelque peu délaissées.
En 1932, il est nommé archiviste départemental de Moselle où, à la suite de Paul d'Arbois de Jubainville, son prédécesseur, il entreprend de ré-emménager le service dans la nouvelle configuration des locaux. Il y fait d'ailleurs preuve de modernisme en appliquant des critères de fréquence de communication et de maniabilité des documents à l'implantation des fonds et collections entre les bâtiments A et B des Archives départementales de Moselle. Il fait procéder à de gros versements d'archives du cadastre, des hypothèques, de dossiers de dommages de guerre.
Ce même esprit pratique sera à l'œuvre dès 1938-1939, où il expédie dans la Vienne, à l'abbaye de Ligugé et au château de Dissay, la majeure partie des archives anciennes, tandis que les archives moins précieuses, mais tout aussi importantes, sont remisées au sous-sol du bâtiment B.
Au moment de la déclaration de guerre, en 1939, il met également en sécurité les archives de l'évêché, du grand séminaire, du consistoire israélite et du Président Robert Schumann. Il procède à la surveillance des archives communales, mises à mal à la suite de l'évacuation des 219 communes jouxtant la ligne Maginot. Il s'occupe aussi de la protection des archives des sous-préfectures, des administrations, des tribunaux et des officiers ministériels.
A la suite de l'arrivée de l'administration allemande à Metz, il est expulsé en zone Sud le 16 août 1940. Il prend brièvement ses fonctions dans le département de l'Ain, puis s'installe dans le Rhône, à Lyon. Dès 1943 et l'invasion de la zone Sud par l'armée allemande, il procède au transfert des archives anciennes des Archives départementales du Rhône au château de la Bâtie d'Urfé, dans le département voisin de la Loire. Il réintégrera ces documents dès 1945. Il tentera de revenir en Lorraine en postulant, sans succès, au poste d'archiviste départemental de Meurthe-et-Moselle, d'où était originaire son épouse. Il continuera l'œuvre de classement de ses prédécesseurs, et en particulier le classement de la série L (archives de la période révolutionnaire, 1790-1800) des Archives départementales du Rhône, jusqu'à son décès, le 19 février 1946, à l'âge de 53 ans.
Il prit à Lyon la charge d'un cours d'histoire médiévale complémentaire de celui du professeur Jean Deniau (historien médiéviste (1885-1970), auteur, entre autres de La Commune de Lyon et la guerre bourguignonne 1417-1435, thèse, 1934). et de préparation au concours de l'École des chartes. Il se vit également confier un enseignement pour la Faculté catholique de Lyon. Il s'impliqua auprès de la Société historique, archéologique et littéraire de Lyon.
Modalités d'entrées
Fonds retrouvé au cours des opérations de traitement des archives du service des Archives départementales du Rhône. Intégration de ces documents en série J.
Présentation du contenu
Notes de cours, correspondance, notes érudites manuscrites.
Conditions d'accès
Fonds librement communicable.
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