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Cote/Cotes extrêmes
Date
Organisme responsable de l'accès intellectuel
Description physique
Histoire de la conservation
Les fonds ici présentés sont entrés pour partie par voie de séquestre lors de la Révolution française, pour partie par don ou acquisition au XIXe s.
Le cadre de classement des archives départementales a été défini pour la première fois par une circulaire du 24 avril 1841. Celle-ci prescrivait de regrouper en série E les titres féodaux et les titres de famille saisis chez les émigrés, les déportés et les condamnés sous la Révolution. Ils devaient être classés par ordre alphabétique des noms des familles en une seule série. Mais, dans le Rhône comme dans toute la France, les archivistes utilisèrent aussi la série E « famille » comme une série « ouverte » pour placer les fonds entrés par voie de don ou d'acquisition, voire les documents individuels récupérés lors de collectes ultérieures (notamment dans les fonds judiciaires d'Ancien Régime). Ils mêlèrent ainsi des documents dont le mode d'entrée était très différent.
Ce n'est que beaucoup plus tard qu'on jugea nécessaire de coter de manière distincte les fonds donnés, achetés ou déposés, en instituant (circulaire du 15 avril 1944) la série J. Depuis lors, la bonne pratique archivistique impose de réserver la série E aux titres saisis pendant la Révolution (circulaire AD 98-8 du 18 décembre 1998). Ces dernières dispositions, cependant, sont arrivées trop tard pour qu'on puisse se permettre de revenir en arrière.
Si on voulait se conformer strictement à la réglementation, il faudrait en effet retirer de la série E tous les fonds de familles qui y sont entrés autrement que par saisie, pour les transférer en série J : René Lacour, archiviste du Rhône entre 1946 et 1976, semble avoir songé à un tel transfert, puisque dans son projet de Guide des archives du Rhône il présente les fonds de familles cotés en série E, dans le chapitre consacré à la série J ; mais il ne mit pas ce projet à exécution, et ses successeurs pas davantage. Cette opération considérable risquerait davantage de perturber les chercheurs puisqu'une partie de la série dispose d'un inventaire imprimé depuis le XIXe siècle et que les cotes ont été plusieurs fois citées ; de plus, son résultat serait de toute manière peu satisfaisant puisque, pour de nombreux fonds et documents, il est difficile de déterminer quand et comment ils sont entrés aux Archives départementales : on ne dispose de rapports d'activité satisfaisants qu'à partir de la fin du XIXe siècle. Ajoutons que dans l'intérêt des chercheurs, mieux vaut sans doute consacrer le temps et l'énergie des équipes à mettre de l'ordre dans des fonds non encore classés, plutôt que de désorganiser des ensembles déjà inventoriés.
Dans ces conditions, on a maintenu dans la sous-série 1E la plupart des fonds et documents qui y avaient été intégrés jusqu'ici, y compris ceux pour lesquels on sait de manière certaine qu'ils ne sont entrés qu'au cours du XIXe siècle.
Présentation du contenu
1 E 1-2999 (en partie). Fonds de familles et de seigneuries : titres de familles, titres domaniaux, procédures.
Les familles concernées sont les suivantes : Béraud-Amyot, seigneur de Bully, et familles d'Albigny et de Thorigny; Claude Bourbon, seigneur de Saint-Fonds et Limas; Chappuis, seigneurs de Condrieu; baronnie de Chasselay, familles Polverel et Regnauld; Châteauneuf de Rochebonne et alliés: La Baume de Suze, Laire, Oingt, Fougères, Montdor; Colabeau de Juliénas et alliés: Janin; Couzan et Lévis; Françoise Courvet, épouse de Jean Dussieux; Cuzieu et Saint-Lager et alliés: Laire, Crussol, Denis, Laye, Chardonnay, Jourdan et Berthelon de Brosses; Démia; Froment d'Argilliers, baron de Castille; Gagnières de Souvigny; Gervais, seigneurs de Combefort, Courbeville et Rapetour; Giraud de Varennes; Guillon de la Chaux; Jossard, coseigneur de Châtillon d'Azergues; Jussieu, seigneurs de Montluel; seigneurie de La Chassagne, familles d'Assier, de Marzé, Benoît; La Poype en Dauphiné; Loras, seigneurs de Pollionnay, et alliés : Du Pré, David; Margaron de Saint-Vérand; Maugiron et Pierregourde; Mignot de Bussy et alliés: Gaspard du Sou, Bussière, seigneurs de Lacenas; baronnie de Gourdans, familles Pillehotte et Montolivet; Peysson de Bacot et alliés: Testenoire, Sarron, Sacconay, André, Boyer, Quarré; Phélines, seigneurs de la Chartonnière; Pianello de Mascranny, seigneurs de la Valette; Pingon de Prangin; Pomey, seigneurs de Rochefort; Saint-Priest et Chalus; Sainte-Colombe et prédécesseurs: Luzy, Bussières, Busseul, Semur, seigneurs de l'Aubépin et de Sarry; Simiane, branche des seigneurs de Montcha; famille Taillandier et alliés : Bord, Michon; Vallin, seigneurs de Rosset et d'Hières; Varennes, seigneurs de Rapetour, Gleteins et Saint-Olive, et prédécesseurs : Palatin de Dyo (1214-1805).
Mode de classement
1. Le classement des fonds à l'intérieur de la sous-série 1E
Le classement de la sous-série 1E s'est effectué en deux étapes principales.
1°. L'inventaire Gauthier et son complément
En 1864, 2388 articles ont été classés par Jean-Prosper Gauthier sous les cotes E-Familles 1-2388 ; la description analytique de ces articles figure dans l'inventaire imprimé des séries A à E des Archives du Rhône : Gauthier (Jean-Prosper), Inventaire sommaire des archives civiles (séries A à E), Paris, 1864.
Le fonds des papiers de familles est classé par ordre alphabétique de Achard à Pingon de Prangon. Ce travail est resté inachevé, puisqu'il ne décrit pas les papiers de familles de R à Z. En 2006, à la faveur du reconditionnement des archives, plusieurs articles relatifs à la famille de Pingon et déjà décrits par Gauthier ont été redécouverts et ont été cotés logiquement E-Familles 2389-2397.
Ces 2397 articles constituent la première partie de la sous-série 1E ; leur cotation réglementaire est désormais 1E 1 à 2397. On y trouve, cotés dans l'ordre alphabétique strict, des fonds constitués et des pièces isolées.
2°. Les entrées complémentaires du XIXe et du XXe siècle
Lorsqu'il succéda à Jean-Prosper Gauthier, Claude Guigue, archiviste départemental entre 1877 et 1889, constata que l'inventaire de la série E « Familles » avait été entrepris sans que tous les fonds aient été classés. Il suspendit donc l'impression de l'inventaire pour entreprendre l'identification des fonds et put constater, par exemple, que certains fonds n'avaient été que partiellement classés par Gauthier.
George Guigue, son fils et successeur, archiviste départemental de 1889 à 1926, puis Claude Faure, qui resta en fonctions jusqu'en 1940, poursuivirent les classements.
Dans son rapport d'activités de 1888, Claude Guigue décrivait ainsi dans la partie non inventoriée, pour la série E (familles), 223 cartons, 1 liasse et 64 registres (terriers) ; il y ajoute 6 cartons, 1 liasse et 2 registres intéressant la féodalité et relatifs à la vicomté d'Oingt et au marquisat de Miribel. Dans son rapport de 1897, Georges Guigue précise : « Il a été procédé au dépouillement des papiers de la famille de Châteauneuf de Rochebonne et de celles qui s'y rattachent : Pierregourde, Maugiron, Simiane-Montchat, Saint-Priest etc. » On conserve ainsi quelques notes manuscrites de Georges Guigue à l'occasion de ces travaux (Arch. dép. Rhône, 3 T 85).
Ce faisant, Claude et Georges Guigue principalement, mais aussi Claude Faure, mêlèrent aux titres de familles qui restaient à classer dans la série E d'autres documents, entrés par dons ou acquisitions, voire classés dans d'autres séries.
Pour identifier cet ensemble qui prenait de l'importance et dans lequel il devenait de plus en plus difficile de se retrouver, Gustave Duhem, archiviste-adjoint, décida de coter les dossiers de manière provisoire par la cote « EP » (E provisoire), en reprenant l'ordre alphabétique adopté par Gauthier au siècle précédent. A la suite, François Blanchet, également archiviste-adjoint, poursuivit cette cotation, mais sans respecter l'ordre alphabétique, complétant la sous série jusqu'en EP 524. De nouvelles cotes furent encore ajoutées par la suite, portant la série jusqu'au numéro EP 546.
Enfin, en 2013, pour préparer le déménagement des Archives du Rhône et sous la direction de Benoît Van Reeth, archiviste départemental de 2003 à 2014, les pièces encore en vrac et non cotées furent conditionnées rapidement et cotées provisoirement en sous série 53 DEM 1-13.
Cet ensemble (EP 1 à 546 et 53 DEM 1 à 13) a été complètement repris en 2016-2018 pour former la deuxième partie de la sous-série (1E 2400 et suivants). Les deux cotes vacantes (1E 2498 et 1E2499) matérialisent les deux étapes du classement. Quelques pièces qui avaient été cotées par Gauthier dans la première partie ont été déplacées pour rejoindre le fonds auquel elles appartenaient mais on s'est efforcé de limiter le plus possible ce type de mouvements.
A l'occasion de ce reclassement, deux ensembles acquis au XIXe s. et n'intéressant pas directement le Lyonnais, le Beaujolais ou les provinces voisines du Forez et du Dauphiné ont été transférés dans d'autres services : il s'agit des papiers de la famille Fouchier intéressant la terre de l'Étoile (archives du Jura) et de ceux de la seigneurie de Masaribal (archives de la Lozère).
Compte tenu de ces aléas de classement, l'instrument de recherche aujourd'hui proposé est méthodique. Il présente les fonds de familles constitués. Les pièces isolées, en cours de reclassement et de vérification, feront l'objet d'un deuxième instrument de recherche.
2. Le classement des dossiers à l'intérieur de chaque fonds
Les fonds de famille sont normalement classés selon un plan type largement appliqué dans les services d'archives (Direction des archives de France, Les archives privées, dir. C. Nougaret et P. Even, 2008) :
Archives familiales
Documents généraux : généalogies, titres honorifiques
Documents relatifs à chaque individu, en suivant la généalogie
Archives domaniales et seigneuriales
Titres de propriété
Droits seigneuriaux: banalités, guet, péage, tailles, corvées, bans
Fondations de chapelle
Droits féodaux : hommages, aveux, terriers, lièves
Droits fonciers
Ce plan type n'a cependant pas été adopté de manière systématique pour plusieurs raisons. En premier lieu, les premiers classements ont été effectués à une époque où la doctrine archivistique n'était pas encore aussi élaborée, et c'est souvent un ordre strictement chronologique qui a été retenu par Jean-Prosper Gauthier, mais aussi par ses successeurs (Claude Faure pour le fonds Chappuis) ; il était vain de revenir dessus. De plus, dans certains cas, seuls certains types de documents sont représentés (ainsi pour la famille de Pomey : on ne dispose que de terriers). Enfin, pour les classements réalisés en 2016-2018, on a voulu tenir compte des classements déjà existants, à la fois par souci d'efficacité et pour rendre compte de l'histoire des fonds. Ainsi a-t-on respecté l'ordre des inventaires anciens existants, lorsqu'ils sont conservés (Pierregourde, par exemple), ou le classement strictement chronologique des actes, qu'il s'agisse d'archives familiales, domaniales ou seigneuriales, lorsqu'il avait déjà été adopté.
Conditions d'accès
Librement communicable.
Autre instrument de recherche
Les cotes 1 E 1 à 2397, comprenant une partie des fonds de famille ici décrits, ainsi que des pièces isolées, sont également décrites dans l'inventaire analytique imprimé, consultable en salle de lecture : Gauthier (Jean-Prosper), Inventaire sommaire des archives civiles (séries A à E), Paris, 1864.
Mots clés matières
Mots clés personnes
Cote/Cotes extrêmes
Date
Biographie ou Histoire
Les familles sont unies par suite du mariage, en 1790, de Charles-Aimé-Ovide Denis de Cuzieu (1764-1848) et Suzanne-Christiane d'Affaux de Glattas (1770-1825), qui avait hérité de la seigneurie beaujolaise de Saint-Lager : elle portait le titre de dame-baronne de Saint-Lager, transmis à son mari, appelé le baron de Cuzieu, et à sa descendance.
On trouve donc d'une part les archives de la seigneurie forézienne de Cuzieu, possédée successivement par les familles de Laire, de Flageac, de Crussol et Denis de Cuzieu, avant d'être vendue par ces derniers au XIXe siècle ; et d'autre part celles de la seigneurie beaujolaise de Saint-Lager, possédée successivement par deux familles : la famille de Laye, puis son rameau de Chardonnay ou de Chardonnaye de Laye ; puissuite à la saisie et l'adjudication le 5 novembre 1683 des biens d'Antoine de Chardonnay de Laye, la famille Jourdan et ses uniques descendants : les Berthelon de Brosses, d'Affaux de Glattas et les Denis de Cuzieu qui s'y établirent au XIXe s.
Notes
L'orthographe des noms varie au fil du temps. Nous trouvons parfois « Cuzieu » terminé par un « x ». Concernant les Berthelon de Brosses, « Brosse » se présente autant avec, que sans « s » final. Pour les d'Affaux, les anciennes formes sont « d'Affault » ou « Daffault » rapidement devenu « Daffaux » qui ensuite coexitera longtemps avec « d'Affaux » et parfois même « d'Affeaux » (c'est ainsi qu'Antoine Gabriel est majoritairement listé parmi les victimes de la Révolution française à Lyon). Concernant le fief lyonnais de Glattas, c'est encore moins fixé : « Glata », « Glatta » ou « Glattas » qui semble être la dernière forme la plus couramment établi.
Mots clés producteurs
Cote/Cotes extrêmes
Date
Biographie ou Histoire
La seigneurie appartenait à l'origine aux seigneurs de Beaujeu, mais Guillaume de Laye en est le châtelain dès 1285 (Salomon, IV, p. 178). Étienne de Laye acquit la seigneurie de Saint-Lager par échange avec Édouard de Beaujeu, auquel il donna la terre d'Ouroux (1E2555). Son fils Jean de Laye est attesté en 1370. Son fils, Jacques de Laye, épousa en secondes noces Marguerite d'Oingt († 1383), qui institue comme héritiers les enfants d'Alix, sa soeur, et d'Étienne de Fougères, mais leur substitue Jean de Laye.
En 1540, Louis de Laye institue par testament héritier universel son neveu, Philibert Buffard dit de Laye. Philibert meurt dès 1542 et c'est son fils aîné, Louis, qui lui succède. Mais Louis est retrouvé mort en 1589 ; la seigneurie passe alors à Jean et Aymé de Chardonnay, les enfants de sa sœur Claudine qui avait épousé Humbert de Chardonnay ; il semble que les Chardonnay aient contesté dès 1570 la succession de Philibert de Laye (1E2557 et 2558).
Le lignage des Chardonnay s'établit au XVIe s. non loin de Gournand, à Salornay-sur-Guye : Humbert de Chardonnay y achète aux religieux de Cluny des rentes et services attachés en 1567. Les Chardonay portent alors le titre de seigneurs de Salornay et de Saint-Lager et quittent le village dont ils portent le nom (voir Emmanuel Nonnain, Chardonnay. Monographie historique, 2004).
Les dossiers décrits dans le présent répertoire permettent de préciser la généalogie de cette famille, et les procès réguliers entre frères et cousins sur leur succession. Humbert eut deux fils, Jean (qui teste en 1617) et Aymé, coseigneurs de Saint-Lager (encore attesté en 1626), mais cette co-seigneurie entraîna rapidement des difficultés. Humbert, fils et héritier de Jean, renonça en 1633 à ses droits sur Saint-Lager en contrepartie de la seigneurie des Epaux à Salornay. A sa mort, il désigna comme héritier universel son neveu Humbert, fils de son frère Dominique. Cet Humbert, d'abord cordelier, épousa en 1669 Marie Boudineau et céda la seigneurie des Epaux, en 1670, à son frère Nicolas-Adrien.
Claude, fils d'Aymé, resta donc seul seigneur de Saint-Lager ; lui succéda son fils Antoine. Mais ce dernier mourut sans enfant et sa succession échut alors à son coussin Nicolas-Adrien et au fils de celui-ci, Antoine.
La terre et seigneurie, saisie sur Antoine de Chardonnay, est adjugée en deux fois, en 1694 et 1695, à Gaspard Jourdan. Gaspard Jourdan, baron de Saint-Lager, trésorier de France à Aix, était en outre procureur général et conseiller honoraire à la cour des Monnaies de Lyon. Par son testament du 31 janvier 1707 Gaspard Jourdan de Saint-Lager institua comme héritier universel son petit-fils Jean-Gaspard et lui substitua, à défaut d'autres héritiers mâles, les filles de sa descendance.
Ces dispositions entraînèrent de nouveaux procès.
Tout d'abord, le fils de Gaspard, François, procureur général près la cour des monnaies de Lyon, époux de Françoise Richer, qui n'avait que l'usfruit de la succession de son père, se trouva en procès contre son fils Jean-Gaspard lorsque celui-ci prétendit recevoir son héritage ; ouvert en 1738, le procès entre le père et le fils fut conclu par plusieurs accords entre 1742 et 1744.
Mais Jean-Gaspard mourut sans descendant, et il était le seul fils de François ; la succession fut donc ouverte au profit des filles de celui-ci, Marie-Anne, qui épousa Jean-Aimé Berthelon des Brosses, Françoise, Suzanne et Marie-Françoise. Dans son testament de 1745, François désigna l'aînée, Marie-Anne, comme seule héritière de Saint-Lager, mais elle dut, à son tour, soutenir un procès contre sa mère et ses trois sœurs pour se voir reconnaître ses droits (1748).
Marie-Anne Berthelon des Brosses eut elle-même trois filles : Marie-Anne, l'aînée, également désignée comme seule héritière de Saint-Lager, épouse de Robert-René d'Affaux, Marie-Suzanne et Catherine. A la mort de leur mère (1779), un nouveau procès opposa la dame d'Affaux à ses deux sœurs puînées, avant qu'elle ne vit reconnaître ses droits (1782).
Du mariage de Marie-Anne et René d'Affaux naquirent deux fils, morts respectivement en 1785 et 1794, et une fille, Suzanne-Christine (1770-1825). C'est cette dernière, héritière de Saint-Lager, qui épousa à Lyon, en 1790, Charles-Aimé-Ovide Denis de Cuzieu, écuyer, fils du seigneur de Cuzieu et d'Unias.
Bibliographie
Mitchio Hamada, Une seigneurie et sa justice en Beaujolais au XVIIe et XVIIIe s. : Saint Lager, thèse de 3e cycle sous la direction de Jean-Pierre Gutton, université de Lyon II, 1984.
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Mots clés producteurs
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Date
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Date
Présentation du contenu
Foires et marchés. A noter : accensements du droit de laide qui se percevait aux foires de Saint-Lager et de la dîme des agneaux, baux à ferme du droit de laide et des jeux de quilles ; édit du roi confirmant et maintenant ceux qui jouissent des foires et marchés en vertu de lettres de concession déjà accordées ; projet d’édit pour la création d’un marché et grenette tous les jeudis, outre les quatre foires ; commandement à Gaspard Jourdan d’avoir à payer la somme de 600 livres à laquelle il a été compris dans le rôle comme propriétaire de foires et marchés, et requête à l’effet d’en être déchargé (1623-1782).
Droit de langues de la boucherie de Beaujeu : vente du droit de langues par Françoise de Saint-Amour, veuve de Philibert de Laye, dit Buffard, à Guillaume Barjot, sieur de La Palla (1543-1545). Sentence par laquelle les bouchers de Beaujeu sont condamnés à payer à Aimé de Chardonnay toutes les langues de bœufs, de vaches etc., qu’ils tueront et vendront (1612). Bail du droit de langues consenti par Claude de Chardonnay à Jean Pressavin (1657-1669). Acte de remontrances par lequel Charles Jacquet, fermier du droit de langues, supplie et même somme le seigneur de Saint-Lager de le faire jouir du droit de munble (1681).
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