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Date
Organisme responsable de l'accès intellectuel
Importance matérielle
Origine
Biographie ou Histoire
L'affaire de Claude Jean-Baptiste Charpe, négociant en fers, commence dans la Loire, puis celui-ci s'installe à Lyon au 99 grande rue de la Guillotière. Il décède accidentellement en 1902, et son épouse, Marie Pierrette Morel dite Léonie Morel, reprend l'affaire. Née en 1854 à Saint-Symphorien-d'Ozon, elle gère l'affaire pour ses quatre enfants mineurs : Marie-Etiennette née en 1884, Jeanne Marie née en 1885, Pierre Jean Etienne né en 1887 et Jean Marie né en 1889. Léonie gère l'affaire et a beaucoup vendu à la foire de Beaucaire, selon les dires des héritiers actuels. En 1913, Pierre et Jean Charpe forment une société en nom collectif ayant pour objet l'acquisition et l'exploitation d'un fonds de commerce de fers, aciers, fontes, quincaillerie et tous autres produits métallurgiques sous la raison et la signature sociales «Charpe Frères» (acte reçu par Maître Brac de la Perrière à Lyon, le 1er juillet 1913). Pierre commence un apprentissage à Genève puis fait 4 ans de tranchées pendant la Première Guerre mondiale. Jean, le grand-père de la donatrice, épouse Simone Marie Philippine Lépine. Onze enfants naissent de cette union, dont trois frères (Pierre, Jacques et Jean-Paul) qui reprennent l'affaire. En 1964, l'entreprise déménage à Vaulx-en-Velin.
Histoire de la conservation
Les archives étaient conservées chez le père de la donatrice, Pierre Charpe, au 99 grande rue de la Guillotière, puis au 10 avenue Félix Faure.
Modalités d'entrées
Le fonds a été donné aux Archives du département du Rhône et de la métropole de Lyon par Nancy Dufour née Charpe le 27 février 2020.
Présentation du contenu
Ce petit fonds d'entreprise de ferronnerie évoque l'activité industrielle qui existait au quartier de la Guillotière (dans le 3ème arrondissement de Lyon) au début du XXe siècle.
Les archives de cette entreprise reflètent également les épisodes marquants vécus par la famille. Le décès prématuré de Jean-Baptiste Charpe, gérant, en 1902, oblige sa veuve à diriger l'affaire seule, puis à la transmettre à ses deux garçons en 1913, comme en témoignent les statuts et actes de société (350 J 1).
Le dossier d'expropriation des locaux industriels, situés au 99 grande rue de la Guillotière, conserve notamment un joli plan aquarellé de l'atelier (350 J 3).
Enfin, les registres comptables, existants de 1881 à 1964, et les registres de paie, de 1920 à 1961, témoignent et expliquent le fonctionnement de l'entreprise.
Évaluation, tris et éliminations, sort final
Aucune élimination n'a été effectuée.
Conditions d'accès
Le fonds est propriété du Département du Rhône.
L'accès aux documents est libre.
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