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Organisme responsable de l'accès intellectuel
Importance matérielle
Origine
Biographie ou Histoire
La Guillotière, située sur la rive gauche du Rhône, était le principal faubourg de Lyon. La bonne localisation et l'importance de son axe principal en faisaient un lieu de passage attractif pour les marchands. Une grande activité commerciale s'était développée et les nombreuses auberges de la ville accueillaient les visiteurs qui arrivaient après la fermeture des portes de Lyon.
En 1791, La Guillotière est rattachée à Lyon, mais pour sanctionner cette dernière après le siège de 1793, La Guillotière est rendue indépendante et rattachée à l'Isère et au district de Vienne. Puis en 1795, La Guillotière est intégrée de nouveau au département du Rhône et redevient un faubourg de Lyon jusqu'en 1852, date de son annexion. Pendant cette période, la Guillotière va connaitre un fort développement économique, de population et d'aménagement urbain. Elle se dote ainsi du pont Lafayette en 1828 et de ponts suspendus dans les années 1848 et 1850, qui facilitent les échanges avec Lyon.
Lyon a eu la volonté, à plusieurs reprises, d'annexer la commune de la Guillotière, très attractive, du fait de son fort développement économique et urbain. Ces projets seront rejetés par la commune car elle souhaite garder son indépendance. Les soulèvements des canuts au cours de la première moitié du XIXe siècle auxquelles les ouvriers de la Guillotière participent, vont accélérer la procédure. Le régime veut ainsi rattacher la Guillotière à Lyon pour éviter de nouveaux troubles. Lorsque le projet de loi pour réunir les faubourgs de La Croix-Rousse, La Guillotière et Vaise à Lyon est déposé à la Chambre des députés en 1851, le maire de La Guillotière se déplace jusqu'à Paris pour plaider la cause de sa commune auprès du Prince président. Mais la loi est quand même adoptée et le décret du 24 mars 1852 « portant rattachement à la Ville de Lyon des communes de La Guillotière, La Croix-Rousse et Vaise et division de Lyon en 5 arrondissements », n'entraîne aucune réaction chez les trois communes qui se sont résignées à l'inexorable. La Guillotière devient alors le 3e arrondissement de Lyon.
Modalités d'entrées
Les documents du contrôle de l'administration communale proviennent en grande partie du 1er bureau de la 2e division de la préfecture du Rhône chargé particulièrement du contrôle des travaux et de l'administration des biens communaux et des établissements hospitaliers. Ils sont entrés aux Archives du Rhône et de la métropole de Lyon suite à une série de versements au cours des XIXe et XXe siècles dont les registres d'entrées conservent des traces depuis 1862.
Présentation du contenu
La série est composée de dossiers à caractère administratif. Il s'agit en grande partie de documents émanant de la commune, envoyés au préfet pour approbation dans le cadre du contrôle exercé par l'Etat sur les communes du département ainsi que des réponses préfectorales.
Son classement se divise en six grandes thématiques : les finances, les biens communaux, le cimetière, l'aménagement du cours d'eau, le contentieux de la commune. Ces thématiques constituent les grands domaines d'activités de la commune contrôlés par la préfecture.
Intérêts du fonds
Cette sous-série peut être intéressante dans le cadre de recherche sur l'histoire de l'ancienne commune de La Guillotière, aujourd'hui répartie sur les 3e et 7e arrondissements de Lyon. Trace de la tutelle préfectorale sur les affaires communales, elle apporte un éclairage historique différent sur l'histoire administrative de La Guillotière et peut compléter, dans le cas de lacunes, les données des dossiers communaux. Il peut donc être très enrichissant de croiser les informations de ce fonds avec le fonds conservé aux Archives municipales de Lyon, afin d'avoir une vision la plus complète possible sur les affaires traitées. Il est également intéressant de voir quel sujets étaient jugés suffisamment importants pour être soumis à l'approbation du préfet. Ces documents peuvent également être utiles pour des recherches en urbanisme et en histoire politique locale.
Mode de classement
La commune de La Guillotière a été annexée à Lyon en 1852. Comme les dossiers de cette ancienne commune étaient conservés à part, il a été décidé de les traiter indépendamment de Lyon pour les rendre plus facilement accessibles aux lecteurs. De même, certains documents, postérieurs à la date de l'annexion de la commune, ont été classés dans cet ensemble pour conserver la cohérence originelle des dossiers et se conformer au principe primordial de respect des fonds.
Autre instrument de recherche
Documents en relation
Archives du département du Rhône et de la métropole de Lyon
Fonds de la préfecture
EDEPOT 302 1 -3 : La Guillotière (1652-1875).
Op 5018 / 1-254 : Lyon (an VIII-1952).
3 P 1029-1046 : Plan du cadastre napoléonien, commune de La Guillotière (1824).
Fonds privés
Sous-série 3 J : Fonds Galle.
FG A 28 (6) / 3 J 1302 : Vue du pont de la Guillotière et du nouvel Hôpital de Lyon (1781-1796).
FG A 98 (12) / 3 J 4132 : Le pont de la Guillotière (s.d.).
Archives municipales de Lyon
Fonds des communes annexées
4 WP 1-95 : Archives de La Guillotière (1789-1852).
Bibliographie
Béghain (Patrice), Benoit (Bruno), Corneloup (Gérard) et Thévenon (Bruno), Dictionnaire historique de Lyon, Lyon, Stéphane Bachès, 2009, 1054 p.
Bertin (Dominique, dir.), Lyon de la Guillotière à Gerland : le septième arrondissement 1912-2012, Lyon, Editions lyonnaises d'art et d'histoire (ELAH), 2012, 223 p.
Pelletier (André), Rossiaud (Jacques), Bayard (Françoise) et Cayez (Pierre), Histoire de Lyon : des origines à nos jours, Lyon, ELAH, 2007, 955 p.
Pelletier(Jean), Connaître son arrondissement. Le 7e, ELAH, 1997, 96 p.
Mots clés lieux
Mots clés matières
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