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Origine
Biographie ou Histoire
La famille Delacroix (le nom ne s'écrit "de la Croix" qu'à partir de 1815, avec la lettre d'anoblissement de Louis XVIII) semble être originaire de Villefranche-sur-Saône; on trouve un Jean Delacroix échevin au XVe siècle, Philippe Delacroix échevin en 1522. La famille se fixa aux Ardillats vers 1550, puis à Azolette vers 1650, à la suite du mariage de Pierre Delacroix et de Philiberte Michon à qui son frère, Philibert, richement possessionné notamment à Azolette, laissa tous ses biens et notamment le domaine du Plumet. La famille s'employait au commerce de la toile.
La fortune de la famille s'accrut sensiblement grâce à François-Marie Delacroix (1706-1783), qui épousa Elisabeth Babillon, elle-même richement dotée et qui avait hérité de son oncle, le chanoine Aulas. François-Marie abandonna le commerce et devint notaire royal en 1728. En 1749, il acheta au chapitre de Notre-Dame de Villefranche la seigneurie d'Azolette; il prit désormais le nom de "Delacroix d'Azolette".
Parmi ses enfants, son fils Jean-Marie (1738-1812) lui succéda comme seigneur d'Azolette. Un autre fils, Nicolas (1743-1815), entré chez les jésuites, devint curé d'Azolette en 1783. Obligé de fuir en 1792 il ne revint qu'en 1800, lorsque son neveu Jean-Marie "II" vint le chercher à Berlin.
A Jean-Marie "I" succéda son fils Jean-Marie "II", dit aussi "le chevalier" (1770-1842), qui exerça une brillante carrière au service du roi Louis XVIII et comme directeur de l'Hôpital des Quinze-Vingts à Paris. Un autre fils de Jean-Marie "I", Nicolas-Augustin (1779-1861), entré dans les ordres, fut successivement évêque de Gap et archevêque d'Auch.
Louis de la Croix d'Azolette (1802-1877), fils du chevalier, fut le dernier du nom, car aucun de ses fils n'eut de postérité ; le Plumet passa à sa fille, Augustine (1833-1914) qui avait épousé Théodore Perroy, ingénieur du Génie maritime (1822-1904).
Paul Perroy (1870-1951), diplômé de l'Ecole centrale, effectua la quasi-totalité de sa carrière à la Compagnie des Mines de Blanzy. Il hérita du domaine du Plumet, où étaient conservées les archives des La Croix d'Azolette (les archives anciennes de la famille Perroy étant conservées dans la propriété familiale de Saint-Germain-Lespinasse). Il le transmit à son fils Louis (né en 1899), également centralien et qui travailla avec lui à Montceau-les-Mines; Louis le transmit à son tour à son fils Claude (né en 1938), qui a déposé les archives de la famille aux Archives départementales en 2021.
Histoire de la conservation
Les archives décrites dans le présent répertoire étaient conservées au château du Plumet, à Azolette, avec soin, car plusieurs membres de la famille étaient attachés à leur histoire : Jean-Marie II, "le chevalier", rédigea une première chronique familiale; Paul Perroy, à son tour, poursuivit ce travail, qui fut réédité en 2014 par son petit-fils Claude et son arrière petit-fils Aymeric (voir les articles 368J1 et 368J2).
Un autre petit-fils de Paul, Jean Mortamet (Suzanne Perroy, fille de Paul, épousa en 1926 Régis Mortamet) s'intéressa également à ces archives, qu'il contribua à classer ; il projetait sans doute une histoire plus large des familles d'Azolette.
En revanche, les archives anciennes de la famille Perroy sont demeurées à Saint-Germain-Lespinasse.
Modalités d'entrées
Dépôt de M. Claude Perroy, 30 avril 2021.
Présentation du contenu
Le fonds présente la structure classique d'un riche fonds de famille ; on y trouve successivement les titres de famille (correspondance, actes familiaux), un petit dossier relatif à la seigneurie d'Azolette (acquise seulement en 1749), des titres de propriété (acquisitions, baux, échanges), des registres et cahiers de comptabilité (certains faisant memento), ainsi que quelques imprimés et documents figurés.
Ainsi constitué, ce bel ensemble permet de suivre depuis le XIVe siècle l'ascension d'une famille de marchands à l'origine, qui acquiert une seigneurie en 1749, obtient en 1821 des lettres d'anoblissement et joue un rôle majeur dans la société du Haut-Beaujolais, mais aussi bien au-delà. Si deux figures émergent particulièrement - Jean Marie "II" de la Croix d'Azolette, qui fut notamment directeur de l'Hôpital des Quinze-Vingts sous la Restauration, et Théodore Perroy, ingénieur de très grande réputation - d'autres personnalités majeures sont également représentées, comme Nicolas-Augustin, évêque de Gap et archevêque d'Auch, ou Claude Fricaud, député du Tiers-Etat pour le bailliage de Charolles dont le journal de 1789 est conservé. Une autre figure attachante domine le fonds, celle de Louis de la Croix d'Azolette, dernier du nom.
Les documents conservés permettent ainsi d'entreprendre des études à caractère sociologique et prosopographique, de contribuer à retracer des biographies particulières, ou de mieux comprendre le contexte économique et social du Haut-Beaujolais. Le fonds Perroy complète ainsi le bel ensemble de fonds de famille conservés aux Archives départementales du Rhône soit dans la sous-série 1E pour les fonds d'Ancien Régime séquestrés pendant la Révolution, soit dans la série J.
Conditions d'accès
Sauf contrainte de conservation matérielle, précisée lorsqu'il y a lieu, les documents sont librement communicables.
Autre instrument de recherche
Bibliographie
PERROY (Paul), Famille de la Croix d'Azolette, publication familiale, 2e édition, 2014 (un exemplaire est disponible aux Archives du département du Rhône et de la métropole de Lyon).
Mots clés lieux
Mots clés personnes
Cote/Cotes extrêmes
Date
Présentation du contenu
Contrats de mariage, testaments, correspondance, écrits divers, acquisitions, échanges (classés, autant que possible, par branche et par membre de la famille).
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Date
Cote/Cotes extrêmes
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Biographie ou Histoire
Jean-Marie de la Croix d'Azolette, deuxième enfant de Jean-Marie Delacroix et de Philiberte Verchère de Corson (1770-1842), fut anobli en 1815 par louis XVIII et c'est de cette date que le patronyme s'écrit "de la Croix". De 1800 à 1824 il siégea au Conseil général du département du Rhône. En 1820, il fut nommé directeur de l'Hôpital des Quinze-Vingts, à Paris. Il prit sa retraite en 1830.
Mots clés personnes
Cote/Cotes extrêmes
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Présentation du contenu
Imprimés.
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