Conservé au musée gallo-romain de Lyon-Fourvière, l'ensemble de ce fonds a été versé définitivement aux Archives du département du Rhône et de la métropole de Lyon en 2017.

Versement.

Le fonds est constitué de dossiers relatifs aux fouilles, aux recherches scientifiques, aux travaux d'entretien et d'aménagement de différents sites archéologiques mis à jour à Lyon au cours du XXe siècle. 

Conservation.

Le fonds est organisé en deux parties distinctes :

•  Les sites archéologiques administrés par le musée gallo-romain c'est à dire le parc archéologique de Fourvière (les théâtres romains), les thermes antiques de la rue des Farges, les basiliques de Saint-Just, la basilique de Saint-Laurent de Choulans et le jardin archéologique de Saint-Jean.
• Les sites archéologiques qui ne sont pas de la responsabilité directe du musée mais pour lesquels son personnel scientifique a contribué aux recherches. On trouvera ainsi un certain nombre de notes et de documents produits par Amable Audin et Jacques Lasfargues, successivement anciens directeur du musée. Cette partie présente également les documents laissés sur place par des archéologues après la fin de leurs travaux "post fouille". Pour faciliter la consultation, l'ensemble des sites sont classés géographiquement par arrondissement communal.

Versement librement communicable à l'exception de l'article 2 (vie privée) et de certains plans de dégagement du théâtre, actuellement en mauvais état (restauration en cours).

Les documents sont librement reproductibles sous réserve de la mention de leur référence et du service des Archives du département du Rhône et de la métropole de Lyon.

D'une façon générale, les documents sont en bon état de conservation à l'exception de certains plans de dégagement du théâtre. Le choix a été fait de numériser une partie de ces documents fragilisés pour en faciliter la consultation. Cependant, d'autres plans en mauvais état et de très grandes dimensions n'ont pas pu être reproduits. Ils sont en attente d'une restauration.

Voir l'inventaire 5283W en PDF

Archives municipales de Lyon

Le musée et ses sites archéologiques étant propriétés de la Ville de Lyon jusqu'en 1991, de nombreuses sources sont disponibles dans les fonds des Archives municipales de Lyon. Ci-après quelques pistes de recherche non exhaustives : 

• 425WM/51     EDIFICES COMMUNAUX - théâtre des Célestins, Grand Théâtre, théâtres romains de Fourvière, fouilles de Fourvière : vente par la ville de l'ouvrage de Monsieur le Professeur Wuilleumier, entretien, réparations, aménagement.1949-1968
• 425WP/52     EDIFICES COMMUNAUX -  théâtres romains de Fourvière : entretien, réparations, aménagement. 1958-1968
• 425WP/53     EDIFICES COMMUNAUX - amphithéâtre des Trois Gaules, justice de paix, conseil de Prud'hommes (Quai Jean Moulin) : entretien, réparations, aménagement. 1949-1968
• 428WP/35     EDIFICES COMMUNAUX - théâtres romains de Fourvière, amphithéâtre des Trois Gaules (Rue Lucien Sportisse) : aménagement et réparations. 1970-1981
• 849WP/20     THEATRE ANTIQUE DE FOURVIERE - travaux de construction du bâtiment des entrées : marché et suivi du chantier. 1971-1973
• 930WP/11     TRAVAUX DANS LES BATIMENTS COMMUNAUX - création du jardin archéologique près de la cathédrale Saint Jean : réception des travaux, comptabilité du chantier : procès-verbaux de réception par lot. 1980-1981
• 930WP/13     TRAVAUX DANS LES BATIMENTS COMMUNAUX - création du jardin archéologique près de la cathédrale Saint Jean : réception des travaux, comptabilité du chantier : procès-verbaux de réception par lot. 1980-1981
• 937WP/9     FOURVIERE - travaux de consolidation et d'aménagement de la colline : travaux de recherche et de dégagement d'un théâtre antique : documents comptables, délibération du Conseil Municipal. 1935-1941
• 24II    FONDS PRIVES - Amable AUDIN. 1953-198

• AUDIN, Amable, Essai sur la topographie de Lugdunum, 3e éd., Lyon, 1964, 177 p.
• DESBAT, Armand (dir.), Les fouilles de la rue des Farges à Lyon, 1974-1980, Lyon, Groupe de recherches en archéologie gallo-romaine, 1984, 107 p.
• DESBAT, Armand (dir.), Lugdunum, naissance d'une capitale, Gollion (Suisse), Infolio éditions, 2005, 182 p.
• LE MER, Anne-Catherine, CHOMER, Claire et alii, Carte archéologique de la Gaule. Lyon, 69/2, Paris, Académie des inscriptions et Belles-Lettres, 2007, 883 p.
• LENOBLE, Michel (dir.), Atlas topographique de Lugdunum, Volume 1 Lyon-Fourvière, Dijon, Revue archéologique de l'Est (47è supplément), 580 p.
• SAVAY-GUERRAZ, Hugues, Le musée gallo-romain de Lyon, Lyon, Fage édition, 2014, 127 p.
• WUILLEUMIER, Pierre, Fouilles de Fourvière à Lyon, Paris, CNRS, 1951, 85 p., 20 pl. (supplément à Gallia, 4)

Le 25 avril 1933, la Ville de Lyon ouvre un chantier archéologique sur la colline de Fourvière à l'emplacement supposé d'un amphithéâtre. Dès le mois de novembre 1933, l'avancée rapide du dégagement permet à Pierre Wuilleumier, responsable scientifique, d'annoncer officiellement la présence sur le site, non pas d'un amphithéâtre mais d'un théâtre. Cette découverte met ainsi un terme aux nombreux débats des scientifiques autour de la localisation de l'amphithéâtre des Trois Gaules à Fourvière.

D'autres vestiges sont également mis à jour puis consolidés par les terrassiers et les maçons au fur et à mesure de l'avancée du chantier : l'odéon, le sanctuaire de Cybèle puis des constructions annexes telles que des boutiques, des voies dallées et des égouts.

En 1953, Amable Audin est nommé responsable scientifique du chantier en remplacement de Pierre Wuilleumier.

Au début des années 1980, le site est transféré sous la responsabilité du musée de la civilisation gallo-romaine nouvellement inauguré et dirigé par Amable Audin. Son adjoint, Jacques Lasfargues travaille alors à l'aménagement et à la valorisation des théâtres afin de leur redonner leur utilité première, l'organisation de spectacles.

Aujourd'hui, sous l'appellation Parc archéologique de Lyon-Fourvière sont regroupés différents secteurs du site : le théâtre, l'odéon et son esplanade, le sanctuaire de Cybèle et le jardin de Magneval.

Plans des découvertes successives des vestiges du théâtre jusqu'à son dégagement total au début des années 1940. 

Les plans sont classés chronologiquement par année puis par mois. À noter que sur une même campagne, il est possible d'avoir une ou deux versions de travail assez similaires à la version définitive. Ces versions de travail sont cotées à la suite de la version définitive. Enfin, certaines années sont lacunaires (1936, 1939 et 1940).