La mine des Bois-Noirs Limouzat située sur le territoire de la commune de Saint-Priest-la-Prugne dans la Loire a été exploitée de 1954 à 1980 par la COGEMA (Compagnie générale des matières nucléaires). L'exploitation était composée principalement d'une mine souterraine mais aussi d'une mine à ciel ouvert. De plus, on note sur site la présence d'un bassin de décantation avec une digue permettant de dévier la rivière Besbre.

Le CEA (Commissariat à l'Energie atomique) obtient de l'Etat un premier permis d'exploitation de mine d'uranium en 1954 pour débuter les travaux d'exploitation. Ce permis sera par la suite prolongé jusqu'en 1967. Le CEA dépose en 1967 une demande de concession pour le site des Bois-Noirs ayant pour but de remplacer le permis d'exploitation. Cette concession s'étend sur trois départements : l'Allier (Lavoine et Laprugne), la Loire (Saint-Priest-la-Prugne, La Tuilière, Saint-Just-en-Chevalet, Chausseterre et Saint-Romain-d'Urfé) et le Puy-de-Dôme (Arconsat).

À partir de 1980, l'exploitation de la mine s'arrête et les installations sont abandonnées suivant le titre du code minier. La mine souterraine est alors noyée tandis que la mine à ciel ouvert a été remblayée. La digue du bassin de décantation fait quant à elle l'objet d'une surveillance suivant la réglementation sur les barrages.

Depuis sa fermeture, le site des Bois Noirs fait l'objet d'une surveillance quant à l'impact des anciennes installations sur l'environnement. Areva, devenu Orano, propriétaire des lieux doit faire parvenir des mesures et analyses à la DRIRE, devenue la DREAL, afin de se rendre conforme à la réglementation. Cependant, des doutes existant concernant le respect des limites de la radioactivité. Ainsi dès l'abandon de l'exploitation, le Collectif des Bois Noirs a été créé afin d'interpeler le propriétaire du site sur les conséquences environnementales.

Versement du 18/10/2021

Ce versement contient des documents relatifs à l'exploitation du site des Bois Noirs, à l'abandon de ses installations ainsi qu'à la surveillance qui en découle.

Versement librement communicable.

Voir l'inventaire 5820W en PDF

Projet mené par l'Agence nationale pour la gestion des déchets radioactifs (ANDRA) appelé Centre de stockage n°2 (CS2).