La famille Valesque est la plus représentée dans ce fonds. Plusieurs liasses ont trait aux possessions dans le Languedoc, dont la famille est originaire. Il faut souligner la présence d'un livre de raison de François II Valesque, tenu du 1er août 1782 au 31 janvier 1785 (280 J 120). Il permet de suivre la gestion de ses terres, mais il donne aussi de précieux renseignements sur sa vie de famille. Il subsiste quelques courriers familiaux et quelques factures envoyés à François II Valesque. Une liasse contient les papiers de gestion de l'office de receveur des tailles, détenu dans la généralité de Lyon. Le contrat de vente du château de 1774 est accompagné d'un inventaire très détaillé.
On trouve également les papiers de la société Allezon-Valesque. Parmi eux, un traité commercial de négoce d'épicerie entre Etienne Allezon et François II Valesque de 1732, plusieurs registres comptables, et une intéressante correspondance commerciale entre 1731 et 1777.
Ensuite, plusieurs dossiers montrent l'investissement des filles Valesque et de Jean-Claude-Henri Durand dans la vie locale : participation à des œuvres pieuses, mise en place et accueil d'une école gratuite pour les garçons puis pour les filles dans le château, participation financière à la construction du pont suspendu de Couzon.
Les familles Durand, Fayard de Mille, Olphe Galliard et Bizot entreprennent des travaux de rénovation, on retrouve donc des devis, des factures et quelques plans. On peut notamment citer un très beau plan aquarellé d'un projet d'aménagement du jardin, daté de 1853 et signé de Luizet. La gestion des terres est rigoureuse et plusieurs livres de raison et de comptabilité témoignent de la volonté des propriétaires de faire prospérer leur domaine.
Le fonds contient aussi les ouvrages historiques et juridiques de certains propriétaires, magistrats de profession : Études sur les anciennes juridictions lyonnaises (1867), Histoire administrative de l'œuvre desenfants trouvés, abandonnés et orphelins de Lyon (1873), Aperçu historique sur le parlement de Paris, tome 3 (1878), Journal de la cour d'appel de Lyon (1890).
Concernant la famille Bizot, la majorité des documents proviennent d'Adrien Bizot, ingénieur formé à l'École centrale des arts et manufactures, comme en témoignent ses cahiers de cours et ses planches aquarellées. Un dossier renferme également des photographies aériennes du fort de Vaux, près de
Douaumont, en 1916.
Des documents isolés forment un quatrième ensemble. Parmi ceux-ci, on peut mentionner un diplôme authentifiant une relique de Saint-Louis, conservée dans un petit reliquaire accroché au document datant de 1866, ou encore un certificat au grade d'apprenti compagnon et maître de la loge de la candeur à l'Orient de Lyon datant de 1783.
Enfin les publications, intéressant l'histoire régionale, ont été regroupées en fin d'inventaire lorsqu'elles n'ont pu être rattachées à une personne.