1 media
Cote/Cotes extrêmes
Date
Organisme responsable de l'accès intellectuel
Description physique
Origine
Biographie ou Histoire
Historique des établissements d'enseignement technique La Martinière (1826-1937)
La Martinière des garçons
En 1800, Claude Martin (1735-1800), major-général de la compagnie des Indes, né à Lyon, meurt en léguant sa fortune à la ville de Lyon « à la charge d'en établir une institution pour le bien public ». Ainsi, après bien des résistances, l'Ecole populaire ouvre en 1826 au Palais Saint-Pierre. On peut y suivre des cours de mathématiques et de chimie et, à partir de 1929, des cours de dessin.
En 1831, l'ordonnance royale règle l'organisation administrative de l'établissement. L'article premier stipule que legs du major-général Martin sera employé à la fondation « d'une Ecole destinée à l'enseignement gratuit des Sciences et des Arts, dont la connaissance et le perfectionnement peuvent ajouter à la prospérité des Manufactures et des Fabriques Lyonnaises ». L'article 2 donne à l'école le nom d'école de la Martinière et en prévoit l'établissement dans les bâtiments de l'ancien cloître des Augustins. Ces nouveaux bâtiments sont inaugurés le 2 décembre 1833.
Tout au long de ce XIXème siècle, administrateurs et directeurs perfectionnent les conditions de fonctionnement et les formes pédagogiques de l'établissement. De nouveaux cours sont régulièrement ouverts.
Au XXème siècle, bénéficiant du vaste mouvement de croissance de l'enseignement technique, l'école de la Martinière est nationalisée : par arrêté du 23 mai 1922, elle est transformée en école pratique d'industrie puis l'article 306 de la loi de finances de 1926 en fait une école nationale professionnelle. L'école pratique de commerce et d'industrie des Minimes, jumelée à l'ancienne école primaire supérieure, est annexée à l'école nationale professionnelle, de même que, en 1929, l'école municipale de commerce extérieur et de représentation.
En 1933, l'école nationale professionnelle de Lyon est ainsi composée d'une division préparatoire, d'une division industrielle, d'une division commerciale et d'une division horlogère.
La Martinière des filles
Le major Claude Martin (1735-1800), qui a déterminé la fondation de La Martinière par son legs, désirait accorder une part égale à l'enseignement des garçons et des filles. Or, de nombreuses discussions ont retardé la réalisation de cette volonté. Un premier pas est fait en 1872 avec l'ouverture de deux cours pour les jeunes filles, l'un de physique et l'autre de chimie. Cependant, ces cours restent isolés.
Le 1er octobre, l'école des filles de La Martinière ouvre ses portes, avec tous ses cours obligatoires, 20 rue Royale. Elle y reste pendant près de trente ans, souffrant de l'étroitesse et de l'insalubrité des locaux.
Heureusement, de nouveaux locaux sont construits place de la Miséricorde (actuelle place Tobie-Robatel) grâce à l'heureuse donation de Mme de Couzieu en 1886 puis d'autres locaux sont inaugurés en 1907, 33 rue de la Martinière.
En 1922, l'école des filles devient école pratique de commerce et d'industrie. Elle reçoit en 1926 une direction indépendante de celle de l'école des garçons. En 1929, Edouard Herriot, maire de Lyon, cède à l'Etat l'école technique municipale de jeunes filles pour la rattacher à La Martinière des filles. Elle relève, depuis cette date, de la direction générale de l'enseignement technique dont elle constitue le premier établissement technique du second degré, exclusivement réservé aux jeunes filles. Elle est finalement transformée en école nationale professionnelle en octobre 1937.
Modalités d'entrées
Les fonds conservés dans les établissements la Martinière sont entrés aux archives départementales du Rhône par versement en 1970 pour la Martinière des garçons et en 1971 pour La Martinière des filles.
Présentation du contenu
Les archives de la Martinière se composent de deux fonds : celui de l'établissement des garçons et celui de l'établissement des filles.
Le fonds de l'établissement des garçons est le plus ancien puisque la pièce la plus ancienne date de 1834 et la plus récente de 1948. Pour l'établissement des filles, le document le plus ancien date de 1917 et le plus récent de 1962.
Les fonds des établissements de la Martinière sont assez lacunaires, notamment en ce qui concerne la vie scolaire.
Le plan de classement des établissements techniques de la Martinière répartit les dossiers dans deux grandes parties : l'administration et la vie scolaire.
La dernière partie du plan de classement de la Martinière des filles (1 T) est, quant à elle, consacrée à la gestion de l'école pendant la seconde guerre mondiale. On y trouve quelques documents sur le fonctionnement particulier de l'école pendant cette période et de la documentation un peu plus abondante sur la défense passive de l'établissement et son plan de mobilisation.
Pour la Martinière des filles (1 T), il est intéressant de se référer à la sous-partie « situation de l'établissement » qui regroupe les rapports périodiques et annuels ainsi que des tableaux statistiques et des états sur la situation du personnel et l'organisation des services. Cette sous-partie est donc très utile pour avoir une vue d'ensemble du fonctionnement des établissements.
Signalons enfin certains articles dont l'intérêt ou l'originalité peut être signalé :
- pour la Martinière des garçons (1 T) : dans la sous-partie « organisation générale de la vie scolaire » se trouve une série de registres présentant les ordres du jour du principal qui sont des informations et consignes internes pour l'école. Dans la sous-partie « animations culturelles », un dossier présente la participation de la Martinière à la réalisation d'un film sur Lyon.
Évaluation, tris et éliminations, sort final
En plus de l'élimination d'une grande quantité de pièces isolées, nous avons procédé à l'échantillonnage de factures et de registres de fournitures (voir 523 W 35-36 et 523 W 43-50).
Mode de classement
En application de la circulaire AD 65-29 du 16 décembre 1965 clôturant le classement des archives modernes dans les séries à la date du 10 juillet 1940 et de la circulaire AD 79-6 du 31 décembre 1979 instaurant le classement continu des documents postérieurs au 10 juillet 1940 dans la série unique W, nous avons séparé en deux les fonds de ces établissements d'enseignement entre les séries T et W.
Autre instrument de recherche
Documents en relation
Archives départementales du Rhône
Sous-série 7 MP :
53 : directions des services agricoles : rapports de professeurs d'agriculture à Villefranche-sur-Saône (1919-1928).
67 : écoles d'agriculture (1852-1923) dont école d'agriculture d'hiver de Villefranche-sur-Saône, bourses départementales (1921-1923).
73 : école d'agriculture de Villefranche-sur-Saône : budget, personnel, locaux, matériel (1920-1939).
Sous-série 9 M :
164-167 : école de la Martinière :
164 : création (an X-1833).
165-166 : fonctionnement et personnel (1826-1895).
167 : cours (1838-1884).
Sous-série 1 T :
201 : collèges et lycées, organisation et marche des établissements (1889-1833) dont Villefranche-sur-Saône (1810-1833).
Série Z :
56/45 : constructions scolaires, collège Claude-Bernard de Villefranche-sur Saône, parloirs et préaux (1904).
219 : école d'agriculture d'hiver de Villefranche-sur-Saône, création, travaux, ouverture, régime, programme, nomination du personnel (1912-1925).
Archives municipales de Lyon
83 WP, 93 WP, 94 WP, 206 WP : instruction publique : dossiers sur les établissements scolaires et sur leur personnel.
176 WP : contient un article sur la Martinière.
Ecole de la Martinière à Lyon
Des archives sont encore conservées sur place, notamment le fichier des élèves complet de 1826 à 1965.
Fondation Martin à Lyon
Palmarès et registres des délibérations de la commission administrative de l'école de la Martinière.
Société des anciens élèves de la Martinière
Bulletins de la société avec le recensement des membres.
Archives nationales
Sous-série F17 : instruction publique :
6706-9108 : enseignement secondaire (début XIX°s.-mi XX°s.).
13926-14234 : enseignement du second degré (fin XIX°s.-mi XX°s.).
14348-14459 : enseignement technique (fin XIX°s.-début XX°s.).
26643 : dossier de Joseph Dupin, inspecteur général de l'enseignement technique
Bibliographie
ALBERTINI (Pierre), L'Ecole en France, XIXe-XXe siècle. De la maternelle à l'université, Paris, Hachette, coll. carré Histoire, 1992, 192 p.
CHARMASSON (Thérèse), L'histoire de l'enseignement - XIXe-XXe siècle, Paris, Publications de la Sorbonne, INRP, Service d'histoire de l'éducation, 1986, 230 p.
LELIEVRE (Claude), Histoire des institutions scolaires (1789-1989), Paris, Nathan, 1991, 238 p.
LELIEVRE (Claude), NIQUE (Christian), Bâtisseurs d'école : histoire biographique de l'enseignement en France, Paris, Nathan, coll. Les repères pédagogiques, 1994, 496 p.
LEON (Antoine), Histoire de l'enseignement en France, 1800-1967, Paris, PUF, coll. « Que sais-je ? », n° 393, 1977, 128 p.
PELPEL (Patrice), TROGER (Vincent), Histoire de l'enseignement technique, Paris, Hachette éducation, coll. Pédagogie pour demain. Références, 1993, 319 p.
PROST (Antoine) , Histoire de l'enseignement en France, 1800-1967, Paris, A. Colin, coll. U, 1968, 524 p.
SAUSSAC (Roland), « L'enseignement public à Lyon de 1869 à 1914 », Cahiers du Rhône 89, n. 7, p. 68-76.
Mots clés lieux
Mots clés matières
Cote/Cotes extrêmes
Date
Cote/Cotes extrêmes
Date
Mots clés matières
Cote/Cotes extrêmes
Date
Mots clés matières
Cote/Cotes extrêmes
Date
Cote/Cotes extrêmes
Date
Présentation du contenu
Correspondance avec le directeur de l’ENAM et avec le directeur de l’ENP de Saint-Etienne, organisatrice des épreuves, carnets de scolarité (exigés des candidats se présentant au concours d’admission dans les ENAM), fascicule de renseignements sur le régime intérieur de l’école, sujets des épreuves, relevés de notes et liste des admis.
Ce site utilise des cookies techniques nécessaires à son bon fonctionnement. Ils ne contiennent aucune donnée personnelle et sont exemptés de consentements (Article 82 de la loi Informatique et Libertés).
Vous pouvez consulter les conditions générales d’utilisation sur le lien ci-dessous.