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Cote/Cotes extrêmes
Date
Origine
Biographie ou Histoire
La fondation de l'ordre des Hospitaliers de Saint-Jean-de-Jérusalem remonte à la première croisade. Déjà quelques hospitaliers étaient établis dans les lieux saints pour y soigner les malades. Mais c'est seulement après la formation du royaume de Jérusalem que ces hospitaliers furent organisés en congrégation. Puis les Hospitaliers devinrent comme les Templiers, un ordre militaire destiné à combattre les infidèles.
Chassés de la Terre Sainte après la prise de Jérusalem par les Turcs en 1291, les hospitaliers émigrèrent à Chypre, puis à Rhodes dont ils chassèrent les Turcs en 1309. Ils y restèrent jusqu'en 1532, date à laquelle Rhodes fut prise par les Turcs. Ils d'établirent alors à Malte, où ils demeurèrent jusqu'à ce qu'ils en fussent chassés par Bonaparte en 1798.
Les membres de l'Ordre des Hospitaliers ou Ordre de Malte étaient divisés en trois classes : les chevaliers, les chapelains et les servants d'armes. Pour être reçu chevalier, il fallait faire preuve de quatre quartiers de noblesse, tant du côté paternel que du côté maternel. A la tête de l'Ordre se trouvait le Grand Maître élu par les délégués des "Langues". L'ordre était divisé lui-même en huit Langues : Provence, Auvergne, France, Italie, Allemagne, Aragon, Castille, Angleterre, à laquelle de chacune desquelles il y avait un bailli conventuel. Chaque langue se subdivisait en prieurés, chaque prieuré en bailliages, chaque bailliage en commanderies et chaque commanderie en membres.
L'ordre des hospitaliers avait des maisons dans toute l'Europe. Les Hospitaliers s'établirent à Lyon en 1209 et Lyon devint le chef-lieu de la Langue d'Auvergne. Les biens de cette Langue, comme ceux de tout l'Ordre, se trouvèrent considérablement accrus en 1312 après la suppression de l'Ordre des Templiers. A Lyon, l'église des Hospitaliers était l'église Saint-Georges, le long de Saône. En 1774, la Langue annexa les biens de l'Ordre des Antonins qui venait d'être supprimé.
L'Ordre subsista jusqu'à la Révolution.
Histoire de la conservation
Les archives de la Langue d'Auvergne sous l'Ancien Régime
Le texte suivant est extrait de l'Introduction du tome II de l'inventaire imprimé par Claude Faure (1932).
Sur la formation des archives de la Langue d'Auvergne, un mémoire imprimé, du XVIIIe siècle, fournit des renseignements fort intéressants.
"Avant le milieu du XVIe siècle, l'Ordre de Malte n'avait point encore d'archives réglées et établies dans ses grands prieurés et ses titres étaient exposés à se perdre comme ceux des autres ordres, églises et communautés, soit par la dispersion de ces titres, soit par la négligence des administrateurs, soit par le fait et la collusion des fermiers et régisseurs des commanderies et autres administrateurs de cet ordre. Ce fut par l'épreuve de ces inconvénients qui se réalisèrent surtout lorsque les chevaliers, baillis et commandeurs, appelés par le Grand-Maître par une citation générale, furent obligés de laisser leurs commanderies à la discrétion des fermiers et agents pour aller au secours de Rhodes, que le grand maître Claude de la Sangle, qui fut élu en 1553, vingt-trois ans après la prise de Rhodes et mourut en 1557, fit un décret, qui est le 12e statut du titre des prieurs, par lequel il ordonna que dans chaque grand prieuré il serait établi, dans un lieu fort, des archives pour y rassembler tous les titres concernant chaque commanderie située dans l'étendue de ces prieurés qu'on pourrait avoir conservés et recouvrés. L'exécution de cette loi fut encore retardée par les embarras du nouvel établissement de cet ordre dans l'île de Malte et à l'occasion du siège qui fut mis devant cette île et levé en 1565, pour lequel il y avait encore une citation générale qui avait une seconde fois obligé les chevaliers d'abandonner leurs administrations aux soins de fermiers ou agents. Ce ne fut que dans le dix-septième siècle qu'on put travailler efficacement à l'établissement des archives générales dans les grands prieurés et jusque-là les titres de l'ordre furent encore exposés aux pillages et incendies, commis par les hérétiques pendant les guerres civiles de religion qui commencèrent en 1561". (48H2104, pièce 141, page 5).
En 1615, il existait à la commanderie de Saint George de Lyon « une belle chambre basse toute voultée à neuf avec la cheminée, où il y a de deux costés deux croisées garnyes de leurs grilles et vittres, une autre petite fenestre à un coing garnye de ses barreaux de fer et vittre servant ladicte chambre et ladicte voulte faicte exprès pour servir d'archive à mettre les titres et documens de toutes les commanderies du grand prieuré d'Auvergne » (48H139, fol. 493).
Au mois de janvier 1674, le grand maître de l'ordre prescrivit de faire l'inventaire des archives du grand prieuré d'Auvergne. Alexandre de Chevriers Tanay, commandeur de l'ormetau et jean-Hector de Fay la Tour-Maubourg, commandeur de Chambéry, furent chargés de ce travail par le chapitre provincial. Le 7 juin 1674, ils prient pour secrétaire Christophe Néron, habitant de Lyon, « versé en inventaire d'archives » qui prêta serment « de lire, rapporter, dicter, escrire et expliquer fidèlement le contenu de tous les titres et papiers sans en soustraire aucuns, comme aussi de ne prendre ny donner aucun mémoire, connoissances ou copies de tout ce que contiendra ledict inventaire que de nostre ordre » (48H700, fol. 1).
Le travail d'inventaire fut exécuté rapidement. Le 1 juin 1675, le chapitre provincial chargea les commandeurs de Langheac et de sainte Jay de le vérifier. Le lendemain, ceux-ci firent leur rapport : « ils ont été dans les archives de ce grand prieuré où ils ont veut toutes choses en si bon ordre par les soins des commissaires à ce députés qu'ils ne peuvent assez louer leur travail, qui fut commencé le 7 juin dernier par la vérification des titres et papiers brouillons, continué par la grosse d'iceux et fine par l'arrangement et la cote desdits titres et papiers que nous avons trouvés rangés dans les armoires de chaque commanderie divisées par leurs membres et chaque membre par différents chapitres des divers droits qu'ils contiennent, avec un inventaire raisonné dans chacune d'icelles où est la table, le répertoire et le numéro conforme à ceux desdits titres et papier, lesdits inventaires en beau papier, bien écrits et reliez ; ce travail ne fut fine que le douzième d'avril dernier. Il y a outre cela une armoire des papiers communs qui contient les livres des receveurs jusques environ 1660, les registres des chapitres qui contient les privilèges avec leurs inventaire et preuves. Toutes les portes des armoires sont posées et ferment ; il y a des fenêtres vitrées et des treillis de fer, une table et des chaises et beaucoup d'autres réparations qui ont osté mal propreté et humidité desdites archives ». Pour ces réparations et pour le salaire de ceux qui avaient travaillé à l'inventaire, les commissaires avaient dépensé 1360 livres. Eux même reçurent du chapitre une indemnité de 4 livres par jour qu'ils ne voulurent percevoir que pendant six mois, soit 1440 livres. La dépense totale du classement des années 1674 et 1675 s'éleva donc à 2.800 livres (48H128, fol. 124v° ; 48H700, fol. 3).
Le 12 novembre 1675, le chapitre provincial prescrivit aux deux commissaires de remettre les clés des archives au commandeur de Montgontier, receveur de l'ordre. Celui-ci travaille avec les commissaires à la vérification de l'inventaire « qui s'est trouvé conforme dans chaque commanderie à un livre couvert de parchemin blanc, desquels livres et des titres et papiers inventoriés en iceux ont esté formés trois gros livres reliés banane verte ». Ces trois volumes sont actuellement cotés 48H700, 701 et 702. Il subsiste aussi un bon nombre des inventaires particuliers à chaque commanderie dressés par Néron.
Le 1er juin 1677, le commandeur de Montgontier choisir Christophe Néron « pour exercer la charge et fonction d'archiviste » du grand prieuré d'Auvergne et le chapitre provincial lui attribua pour gages la somme de 330 livres par an. Un règlement en neuf articles fut fait pour la bonne tenue des archives (48H700, fol. 4v°-5). Une note de la main du commandeur de Laube, chargé en 1750 d'un nouveau classement des archives, écrit en marge "tout ce règlement, il seroit excellent s'il étoit bien observé, mais il ne l'a jamais été".
En 1711, « la garde et conservation » des archives du grand prieuré d'Auvergne fut confiée à frère Gilbert Rayon, prêtre conventuel, commandeur de Villejésus (48H120, fol. 38v°).
En 1725 et 1729, l'installation des archives est décrite en des termes identiques par les visiteurs de la commanderie de saint Georges de Lyon : « une grande salle servant pour les archives du grand prieuré, laquelle salle est voûtée, garnie de ses fenêtres qui donnent les unes sur la cour, les autres sur le jardin, avec leurs vitres et des barreaux de fer, ladite salle garnie d'armoires des deux côtés et une grande table au milieu, où il y a aussi des armoires qui servent à mettre les papiers de chaque commanderie, les noms des commanderies étant écrits dessus. De ladite salle, nous sommes allés dans une autre de plain-pied qui est aussi voûtée, bien carrelée, granit de ses vitres et barreaux de fer sur jardin et aussi d'armoires comme la première et une petite table ; lesdites archives fermant à deux clefs et une bonne porte » (48H156, fol. 162v° ; 48H158, fol. 23v°-24).
L'installation des archives paraissait donc satisfaisante, mais, en réalité, elle ne l'était pas. Les procureurs de la langue d'Auvergne ayant écrit, de Malte, pour demander un état des terriers au receveur, celui-ci leur répondit, le 7 novembre 1738 :
"Je viens de recevoir le décret de la vénérable langue qui me charge de faire un état des terriers tant des chefs- lieux des commanderies que de tous les membres, suivant leurs dates. Permettez-moi de vous dire que cela n'est pas un petit ouvrage. Il faudra plusieurs mois pour une recherche exacte de tous ces terriers. Il faudra même un scribe capable de lire les vieux papiers, qui regardent les terriers du chef ou les membres des commanderies. Ainsi, il faudra s'enterrer, pour développer tout cela, dans vos archives qui sont si humides pendant l'hiver qu'on ne saurait y tenir. Et je crois devoir vous avertir que généralement tous vos papiers se gâtent absolument par cette humidité. Ainsi je crois que la vénérable langue devrait prendre des expédients, tels qu'elle jugerait à propos, pour placer ailleurs les archives et dans un endroit où les papiers fussent secs, si vous voulez conserver vos titre ; sans quoi, dans peu de temps, ils seront tous pourris. Il y a un endroit dans l'enceinte de la commanderie où l'on pourrait édifier un bâtiment qui ne coûterait pas considérablement et où l'on pourrait mettre vos papiers et les sortir de l'endroit où ils sont qui est une espèce de cave. Et on pourrait demander la permission de taxer les commanderies pour faire ce bâtiment, afin de conserver les titres de l'ordre et des commanderies ; car, non seulement vos archives sont humides, mais encore trop petites ; ce qui est la cause qu'on a grande peine à trouver un papier lorsqu'on en a besoin, si fort elles sont brouillées ; ainsi il faudrait, les sortants du mauvais endroit où elles sont, des gens capables de bien lire les vieux titres pour mettre dans des armoires vastes les titres de chaque commanderie et de leurs membres et faire un inventaire du précis de ce que chaque titre contient. Cela serait un ouvrage un peu long, mais du moins vos archives seraient bien réglées. Voilà, Messieurs, l'état où sont vos papiers ; vous y ferez vos mûres réflexions "(48H498, fol. 57v°-58).
Les procureurs de la langue d'Auvergne décidèrent de construire un nouveau bâtiment pour les archives et pour le logement du receveur. Au- dessus de deux grands bûchers, on établira deux salles voûtées pour les archives ; elles auront 16 pieds de hauteur et 42 pieds de longueur ; celle sur le jardin sera large de 14 pieds et demi, celle sur la cour de 13 pieds. On communiquera d'une salle à l'autre par une ouverture de quatre pieds, dans le mur de refend, sans porte. Les salles seront éclairées par six fenêtres, trois sur la cour trois sur le jardin ; ces fenêtre seront hautes de huit pieds et larges de quatre et seront munies de barreaux de fer (48H698, pièce 15, 18 novembre 1741).
Dans un devis supplémentaire, pour la construction d'un deuxième étage au-dessus des archives, on lit : « à douze pieds de distance ou environ de la porte d'entrée, il sera fait un mur pour faire une pièce à servir pour le travail des écrivains et personnes qui voudront voir quelques titres ; et, pour mettre le reste des archives en sûreté, il y sera fait une porte de six pieds de hauteur sur deux pieds neuf pouces de largueur, la fermeture d'icelle sera faite en menuiserie en bois de chêne avec sa ferrure nécessaire » (48H698, pièce 19, 13 juin 1743).
Ces travaux de construction furent adjugés à l'architecte Jean-Baptiste Roche pour la somme de 53.550 livres.
Pendant qu'on construisait les nouveaux bâtiments, le désordre augmenta dans les archives. Le 2 juin 1743, le commandeur Rayon, archiviste, rapporte au chapitre provincial « qu'il s'est transporté dans les archives dont il a trouvé tous les terriers, titres et papiers en si grande confusion qu'ils sont tous mêlés ensemble sans distinction des commanderies auxquelles ils appartiennent ; laquelle confusion et causée par le dérangement qu'on a été obligé de faire pour bâtir les nouvelles archives et transporter lesdits titres dans un autre bâtiment (48H130, fol. 102v°).
Au mois de novembre de la même année, le commandeur de Vallin, un des commissaire députés pour veillez à la construction des archives, invite les membres du chapitre provincial à descendre aux archives « pour y reconnaître la confusion des papiers et le risque évident où ils sont de périr entièrement attendu l'humidité qui y règne, les armoires étant toutes les unes contre les autres sur le carreau, si l'on ne prend promptement le parti de les sortir, ceux des deux salles étant renfermés dans une seule, ce qui augmente cette humidité et cette confusion » (48H130, fol. 121v°).
Les mêmes doléances se renouvellent l'année suivante. Le 12 novembre 1744, le commandeur de Montgontier signale « le triste état où sont les papiers dans les vieilles archives qui sont extrêmement humides, les armoires de chaque commanderie étant les unes sur les autres ; sur quoi il a observé que, pour la conservation des titres, il convient de les sortir incessamment et de les porter dans les nouvelles archives, où ils seront infiniment mieux que dans les autres pour attendre les ordres de la vénérable langue sur l'arrangement des dites archives où les titres et papiers sont confondus les uns dans les autres ; ce qu'il a éprouvé par lui-même, ayant trouvé une quantité de titres des plus intéressants pour ses commanderies de saint Paul et de Chazelles dans les armoires de Salins et de Montferrand. La vénérable langue donnera aussi ses ordres pour refaire de armoires neuves, les vieilles ne pouvant servir étant trop petites pour contenir les titres de chaque commanderie qui ont beaucoup augmenté depuis qu'elles sont faites et que d'ailleurs il est à craindre qu'en les démontant pour les sortir, étant attachées ensemble, elles ne se mettent en poussière, l'humidité les ayant calcinées. » (48H130, fol. 149).
Les nouveaux bâtiments furent achevé en 1744 (en 1745, le commandeur de Mo,ntgontier expose qu'il est prêt depuis près d'une année, 48H130, fol. 157), mais les procureurs de la langue d'Auvergne ne se hâtèrent pas de donner des instructions pour l'arrangement des archives. La somme de 10 francs par jour demandée pour cet arrangement leur parut « exorbitante » (48H514, pièce 58; 48H 699, pièce 1).
Dans l'Assemblée de la Langue d'Auvergne tenue à Malte le 24 janvier 1747, les commandeurs de Sainte-Jay et de Saint-Mauris, nommés commissaires pour examiner le projet d'arrangement des archives de Lyon, présentèrent leur rapport : ils proposèrent de confier le travail au chevalier de Laube, qui prendrait un secrétaire « et même deux s'il le faut » et qui veillerait à la dépense : « ce que l'on peut faire en un an, que l'on n'y en mette pas deux ». L'abbé Charles Peschamps émit l'avis qu'il ne fallait faire aucune dépense pour le classement des archives : il appartenait à l'archiviste de les mettre en ordre ; tout au plus, pouvait-on lui accorder un écrivain à 30 ou 40 sol par jour pendant six mois. C'est seulement par six voix contre cinq que la langue d'Auvergne adopta la proposition des commissaires (48H699, pièce 2).
Le chevalier de Laube semble avoir hésité à accepter cette mission ; mais, le 27 juillet 1747, la langue d'Auvergne insista pour qu'il se chargeât de l'arrangement des archives de Lyon, « l'établissant maître absolu dans lesdites archives, sans être obligé de rendre compte de sa conduite à personne ; la vénérable langue ayant une entière confiance en lui, en sa capacité et prudence ; lui donnant carte blanche et plein pouvoir d'établir les choses ainsi qu'il le trouvera bon, le tout aux frais de la vénérable langue, laquelle dépense sera ensuite répartie sur toute les commanderies ; lui donnant pouvoir de prendre tels secrétaires qu'il jugera à propos et telles quantités qui lui seront nécessaires pour subvenir à l'ouvrage, desquels il règlera le salaire ; la vénérable langue suppliera Messieurs du commun trésor de vouloir bien ordonner à M. le receveur de Lyon de faire les avances à prorata du travail ; M. l'archiviste sera aussi obligé de toute nécessité, sous les ordres de M. le chevalier de Laube, d'y assister continuellement, pendant tout le temps que durera cette opération, ce qui le mettra d'autant plus au fait pour pouvoir dans la suite continuer le même arrangement » (48H699, pièce 5).
Ne pouvant plus refuser la mission que lui confiait la langue d'Auvergne, Antoine Joseph de Laube, commandeur de Tortebesse, vin s'établir à Lyon et passa, le 1er octobre 1749, une convention avec le sieur Batteney pour le classement et l'inventaire des archives conservées à Lyon, travail que cet archiviste s'engagea à faire moyennant 5.000 livres (48H699, pièce 5).
Le travail fut beaucoup plus long qu'en 1674 : commencé au mois d'octobre 1749, il dura jusqu'au mois d'août 1752 (48H536, n° 48 à 70). Une série de quittances relatives à ce travail de classement et d'inventaire ont été conservées.
Les vieilles armoires des archives, au nombre de trente-six, furent vendues à raison de 11 livres l'une (48H530, n° 11). Des marchés furent passés avec deux maîtres menuisiers, Jacques Amequin et Jean-Baptiste Vacher, pour la fourniture de nouvelles armoires en cœur de chêne (48H 524, 525 et 536, passim).
Les sieurs Dupré et Perrin livrèrent 555 boîtes de carton, à 15 sous la pièce, pour le classement des documents (48H525, n° 42; 48H536, n° 40 et 41.
Un relieur, nommé Girard, se chargea de relier les terriers en mauvais état, moyennant 5 livres pour les gros, et 35 sous pour les petits (48H536, n° 25, 46, 86, 88 et 89).
Au mois de juin et de juillet 1752, on paya les gages des copistes de l'inventaire (48H530, n° 4 à 8, 16, 19, 21 à 29).
Le soin de relier cet inventaire, en sept gros volumes, fut confié à un relieur nommé C. Dever, moyennant 10 livres par volume (48H 536 n° 71). Ces sept volumes d'inventaire sont aujourd'hui placés en tête du fonds sous les cotes 48H1 à 7.
Le 9 août 1752, le chevalier du Saillant et le chevalier de Laube signent un certificat écrit de la main du second :
"Nous nommés commissaires par V. Langue d'Auvergne pour examiner si les archives du grand prieuré, lesquels sont à Lion, se trouvent dans un bon et du arrangement et tel que le sieur Battenay avoir promis par son traité de les mettre, après les avoir visité, il nous a paru que tous les titres sont en bon ordre, ainsi que les inventaires à qui ils sont relatifs, de plus nous avons sur cela le certificat du sieur Jacquet, archiviste de la charité de Lion, par qui nous les avons fait visiter, et enfin pour preuve par expérience, il arriva dernièrement que Monsieur le commandeur de Marcé (= Nicolas-Louis de Rollat de Marsay, commandeur de Charrières, mort le 13 avril 1771) ayant écrit à Monsieur le receveur pour le prier de chercher des titres au sujet de certaine affaire et qui fussent d'au-delà de 1500, un quart d'heure après an en trouva sur cette affaire du siècle de 1500 et le 1400, ce qui édifia Monsieur le receveur sur la bonté du travail du sieur Battenay ; c'est ce que nous certifions à la langue ; en foi de quoi nous avons signé. À Lyon le 9 août 1752" (48H536, n° 80).
D'après un brouillon de compte, écrit de la main du chevalier de Laube, celui-ci paya, pour l'arrangement des archives, du 12 septembre 1749 au 12 août 1752, la somme de 9.189 livres 11 sous 6 deniers (48H536 n° 92).
Le 14 décembre 1752, les chevaliers du Saillant et de Laube décidèrent d'attribuer à Battenay une gratification de 600 livres pour le classement des archives, « après avoir réfléchir sur le long et pénible travail qu'il y a mis, sur l'infirmité qu'il a contracté en y travaillant » (48H536 n° 91).
Dans sa séance du 2 juin 1755, le chapitre provincial du grand prieuré d'Auvergne prit une décision pour maintenir les archives en bon ordre : le receveur ou un commissaire spécialement nommé « dans le temps qu'il voudra choisir et sans en avoir aucunement prévenu M. les archivistes, se transportera aux archives, se fera présenter le livre capitulaire pour y voir les titres qui auront été présenter au chapitre et assemblées précédentes, consignés et déposés aux archives ; ils verront dans l'inventaire si ces titres y ont été insérés avec leurs énonciations, numéros et la place où ils auront été mis ; ils se transporteront ensuite aux armoires où l'inventaire les dit être, examineront s'ils sont véritablement à la place où les énonce l'inventaire, verront si lesdits titres sont étiquetés, numérotés comme dans l'inventaire et joints à ce à qui ils conviennent par leur nature et selon la méthode observée dans l'inventaire. De plus, M. le commissaire prendra au hasard plusieurs articles des différents tomes de l'inventaire, et, livre en main, ira voir si les titres énoncés par ces articles sont véritablement aux places où les dit l'inventaire, de sorte que l'on les puisse trouver dans l'instant sans peine en y allant en droiture » (48H131 fol. 27).
Au chapitre du 3 juin 1756, le commandeur de Valange rendit compte d'une visite inopinée qu'il avait faite aux archives, où il avait trouvé tout en règle (48H131, fol. 50).
Les fonctions de chancelier et archiviste au grand prieuré d'Auvergne furent confiées successivement à Joseph Josset, puis à Gilbert Josset, son frère (18 juin 1774), enfin, après le décès de celui-ci, à Philippe-Auguste Hennequin (12 novembre 1776 ; 48H132, fol. 136 à 190).
Le bon ordre ne fut pas maintenu longtemps dans les archives. Le 3 juin 1778, le chevalier de Loras exposa au chapitre la nécessité d'une remise en ordre (48H132, fol. 227-228), qui fut confiée au sieur Batteney. Le 1er juin 1781, les commissaires chargés de vérifier son travail exprimèrent leur satisfaction (48H133, fol. 27-28).
Batteney conserva ses fonctions d'archiviste jusqu'au 2 juin 1789; à cette date, les fonctions de commissaire en chef et d'archiviste du grand prieuré d'Auvergne furent confiées aux sieurs Ferrand père et fils, "les deux places étant réunies indivisément sur la tête du père et du fils" (48H133, fol. 164v°-165).
Le fonds de la Langue d'Auvergne aux Archives départementales du Rhône
Versé aux Archives du district de Lyon en 1792, le fonds ne paraît pas avoir subi de grandes pertes. Comme l'observe René Lacour dans son Guide des Archives, "c'est pendant la première moitié du XIXe siècle qu'il s'appauvrit. A ce moment sévissait le principe de la départementalisation absolue. Un fonds d'archives de caractère régional semblait aberrant. C'était justement le cas de celui de l'Ordre de Malte. Dès le Premier Empire, des caisses de documents furent envoyées en Saône-et-Loire, dans l'Ain, dans le Puy-de-Dôme, dans l'Indre et dans la Haute-Vienne. C'est seulement avec l'arrivée de Jean-Prosper Gauthier à la tête des Archives du Rhône (en 1848) que cette politique cessa et que le principe du respect des fonds se trouva appliqué."
Le démembrement commença avec une lettre du Préfet de Saône-et-Loire en 1807 (Arch. dép. Rhône, T 440), il se poursuivit avec l'Ain (1811) et l'Indre (1812). En 1842, le département du Puy-de-Dôme réclama la totalité du fonds ; l'archiviste Chelle proposa de céder seulement le double de l'inventaire de Batteney, proposition qui fut acceptée, de sorte que cet exemplaire se trouve aujourd'hui aux Archives du Puy-de-Dôme.
En revanche, le démembrement complet du fonds fut refusé par la commission des Archives départementales et communales, qui l'examina dans la séance du 20 janvier 1848.
Le fonds de l'Ordre de Malte fut classé conformément à l'inventaire de Batteney. Ce travail fut entrepris sous l'autorité de Marie-Claude Guigue, directeur des Archives départementales, en 1879 et 1880. La rédaction de l'inventaire fut entreprise par son fils et successeur Georges Guigue, qui publia un premier volume en 1895; elle fut poursuivie par son successeur Claude Faure, qui publia un second volume en 1932, et rédigea aussi le troisième volume publié après sa mort, en 1945; l'index fut publié par René Lacour en 1978.
Modalités d'entrées
Le fonds de l'Ordre de Malte a été versé au dépôt d'archives du district de Lyon en 1792.
Présentation du contenu
Le fonds se divise en deux parties principales.
48H1-48H702. Généralités : inventaires, privilèges, personnel, actes capitulaires, visites prieurales, bois de l'Ordre, correspondance, comptabilité, archives. Les dossiers de preuves de noblesse constituent une originalité de ce fonds. Les candidats chevaliers devaient justifier de quatre quartiers de noblesse, tant du côté maternel que paternel : pour cela, des dossiers de preuves de noblesse ont été constitués et, parfois, des arbres généalogiques armoriés ont été joints à leur demande.
48H703-48H3432. Commanderies : ces archives représentent l'essentiel du fonds; il s'agit, dans leur immense majorité, d'archives foncières.
Comme l'écrit René Lacour dans son Guide des Archives du Rhône, "le fonds de l'Ordre de Malte - Langue d'Auvergne est extrêmement intéressant. Il est tout d'abord le plus important de tous les fonds ecclésiastiques après celui du chapitre Saint-Jean de Lyon; en second lieu, il contient un très grand nombre de pièces anciennes, remontant jusqu'au XIIe siècle ; enfin, malgré les "allègements" subis au cours de la première moitié du XIXe siècle, il garde un caractère régional".
Autre instrument de recherche
Le présent inventaire en ligne reprend les analyses des volumes imprimés entre 1895 et 1978 :
GUIGUE (Georges), Inventaire sommaire des Archives départementales antérieures à 1790, archives ecclésiastiques, série H, tome premier [ 48] H 1-702, Lyon, 1895.
GUIGUE (Georges) et FAURE (Claude), Inventaire sommaire des Archives départementales antérieures à 1790, archives ecclésiastiques, série H, tome second, [ 48] H 703-2400, Lyon, 1932.
FAURE (Claude), Inventaire sommaire des Archives départementales antérieures à 1790, archives ecclésiastiques, série H, tome troisième, 48 H 2401-3422, ordre de Malte, langue d'Auvergne, Lyon, 1945.
LACOUR (René), Index alphabétique des noms de personnes et de lieux relevés dans l'inventaire du fonds de l'Ordre de Malte (48 H), Lyon, 1978
Mots clés matières
Cote/Cotes extrêmes
Date
Cote/Cotes extrêmes
Date
Cote/Cotes extrêmes
Date
Importance matérielle
Caractéristiques physiques
Présentation du contenu
1er juin 1780, lecture de la règle, de la liste des débiteurs et de celle des commandeurs en retard pour leurs terriers ; nouvelle répartition des charges royales ; décret de la langue au sujet des quittances de passage de majorité ; poursuites contre le chevalier de La Richardie, commandeur de Laumusse ; présentation d'une transaction au sujet de rentes entre le bailli de Soudeilles, grand prieur et le sr Garnier, d'une lettre du chevalier de Bosredon sur les difficultés avec MM. de Mons pour les récupérations de Montferrand. 2 juin, présentation du compte du receveur de Loras, des terriers de Devesset et Nabeyron, des améliorissements de St-Georges ; commission pour les preuves de Charles-Joseph-Bonaventure de Borde du Châtelet, de François Garnier d'Ars, de Jean-François-Madeleine de Bosredon, pour une coupe de bois à Montbrison, pour les améliorissements des Échelles, pour les preuves Garnier d'Ars. 3 juin, relation des améliorissements de St-Georges, du terrier de Nabeyron ; commission pour les preuves de Guillaume de Ste-Colombe du Poyet ; demande de coupes de bois pour réparations à Charrières, Bugney, Masdieu. 12 novembre, présentation des preuves de Barthon de Montbas, Villatte, des améliorissements de St-Romain-en-Gal ; commission pour les preuves de Jean Le Roy d'Allarde, de François de Chamborand ; présentation du terrier du grand Masdieu, des preuves de Bordes du Châtelet ; commission pour les preuves de Claude-Aimé-Marie Bertholon, pour les améliorissements de Charrières ; bail du domaine de Mallaret, commanderie de Ste-Anne ; coupe de bois pour réparations à Masdieu ; commission pour les preuves de Guillaume-Charles d'Angeville ; échange du four banal et d'un jardin de Bourganeuf ; relation du terrier de Masdieu, des preuves de Barthon de Montbas, des améliorissements de St-Romain-en-Gal, des preuves Villatte ; présentation des preuves de Pougny de Guillet, de Ste-Colombe du Poyet ; commission pour les preuves d'Alphonse-Auguste de David, d'Ars ; présentation d'une lettre du roi de Pologne à M. de Loras du Fenoyl ; le chapitre reconnaît que le chevalier de Valay a été pourvu de la commanderie de Bugney. Copie de la lettre du roi de Pologne au marquis de Fenoyl, le roi dit qu'il est heureux d'apprendre que sa maison et celle du marquis ont une commune origine. 1er juin 1781 (f° 14), lecture de la règle et de la liste des débiteurs ; présentation du terrier de Devesset ; commission pour les améliorissements de Montbrison ; décret du grand-maître au sujet des preuves de noblesse ; lecture des délibérations du grand prieuré de Toulouse au sujet des preuves ; poursuites et actes de procédure contre M. de Labbe de St-Georges, pour lui interdire de porter la croix de l'Ordre ; demande par le grand prieur de la suppression de plusieurs moulins banaux ; demande de remboursement d'une créance sur le chevalier de Montgontier par madame de Rey, née de Foresta ; présentation du compte du receveur, des preuves de Bosredon, du procès-verbal de l'incendie de la métairie de Montaulge, commanderie de Villefranche ; lettre de l'évêque de Chambéry et mémoire au sujet des desservants des Échelles ; observations sur le plan d'administration des rentes féodales, sur les pensions assignées sur les commanderies ; rapport des commissaires chargés de vérifier le travail de l'archiviste Batteney ; commission pour les améliorissements des Échelles, pour les preuves de François-Maurice de Corbeau ; relation des preuves de Bosredon, du terrier de Devesset. Copie des titres remis par M. Labbe de St-Georges. 7 juillet, présentation des preuves de Guy-Joseph-François-Louis-Timoléon d'Auberjon de Murinais. 21 septembre, preuves de Jean-Marie de Bosredon. Provisions de l'office de secrétaire-greffier de la châtellenie de St-Antoine, Dionay et dépendances pour Joseph Glandut, notaire de St-Antoine. 12 novembre, commission pour les preuves de Marguerite et Marie de Sartiges de Laprade, qui demandent à être admises au couvent de l'Hôpital de Beaulieu en Quercy ; améliorissements de Leureuil ; estimation des bois employés aux réparations de Masdieu ; coupe de bois à Charrières ; améliorissements de Carlat ; relation du terrier du Petit-Masdieu ; commission pour les améliorissements de La Vaufranche ; présentation des preuves Bertholon, des améliorissements des Échelles ; estimation des bois employés aux réparations de Villefranche ; présentation d'un terrier du Petit-Masdieu, des améliorissements de Charrières. 6 décembre, preuves de Jean-Marie de Bosredon et de Bernard-Ignace-Marie-Anne-Joseph de Faletans. Acte de profession de Pierre-Paul-Alexandre de Monspey de Vallière. 1er juin 1782 (f° 40), lecture de la règle, de la liste des débiteurs et de celle des commandeurs en retard pour les améliorissements ; présentation de l'état des pensions imposées sur les commanderies ; observations sur l'administration des rentes féodales ; production de pièces pour les preuves de Labbe de St-Georges ; lecture d'une lettre de la langue au sujet des preuves, de l'état des archives et du résultat du dernier chapitre ; présentation des preuves de Faletans ; décision portant que l'uniforme ne pourra être revêtu que par les capitulants et les chevaliers. 2 juin, compte du receveur ; commission pour les preuves de François de Morel d'Hauterive, de Guillaume-Charles d'Angeville, de Jean Le Roy d'Alarde, pour les améliorissements d'Olloix ; demande de suppression de la chapelle du Temple, commanderie de Montferrand ; échange de rentes à Ydes ; présentation du supplément aux améliorissements de Villefranche ; commission pour les améliorissement de Montbrison, La Croix-au-Bost, pour les preuves de Jean-Joseph de La Tour, de François-Louis Begon de La Ronsière ; demande de coupe de bois pour réparations à La Croix-au-Bost. 3 juin, rapport sur les archives, demande de la copie des documents en mauvais état ; relation sur l'échange de rentes à Pontvieux, sur les améliorissements de Villefranche, sur les preuves de Faletans. 12 novembre, envoi du nouveau recueil des statuts et ordonnances capitulaires ; commission pour les preuves de François-Louis-Anne de Bonneval, de Marie-Étienne Goutelle ; estimation des bois employés aux réparations de La Croix-au-Bost ; commission pour les preuves de Charles-Adrien et Jean-Charles-Armand de Coustin ; lecture d'une lettre de madame Labbe de St-Georges au sujet des preuves de son fils ; commission pour les améliorissements de La Vaufranche ; présentation des améliorissements de La Croix-au-Bost ; commission pour les améliorissements de Leureuil, de Bordes, Courteserre ; demande de coupe de bois pour réparations à Leureuil ; relation des améliorissements de La Croix-au-Bost. 11 mars 1783 (f° 50), preuves de Claude-Antoine Chirat de Montrouge, de Bonneval, Bégon de La Ronzière ; procès-verbal d'estimation des bois employés aux réparations de Charrières. 1er juin, lecture de la règle, de la liste des débiteurs et de celle des commandeurs en retard pour les améliorissements ; notification des intentions du roi au sujet des preuves ; présentation des preuves de Claude-Antoine Chirat de Montrouge ; bail du membre de Maleret, commanderie de Ste-Anne ; affranchissement du droit de mainmorte dans un domaine de Salles et Montseugny. 2 juin, présentation du compte du receveur, des preuves Goutelle, de l'acte d'échange des fours de Bourganeuf, des améliorissements des Bordes, Montbrison ; commission pour les preuves de Charles-Guillaume Barentin de Montchal, de Claude-Henri-Gabriel-Erasme de Pillot, de François de Chamborant, pour les améliorissements des Feuillets, Chambéry, Lieudieu, pour une coupe de bois à Lieudieu ; présentation des améliorissements d'Olloix, Courteserre, des preuves de Coustin. 3 juin, relation des preuves Goutelle, Chirat de Montrouge, des améliorissements des Bordes, Montbrison, des baux du domaine de Maleret et du moulin de Nabeyron ; lecture d'une lettre de la langue au sujet du traitement de l'archiviste Batteney ; commission pour les améliorissements de Morterolles, pour les preuves de Thomas-Louis-Benjamin, Louis-Marie-Alexandre et Louis-Félix-Anne de Poix ; réclamation du chevalier de Chalus au sujet de sa pension sur la commanderie de Villedieu ; relation des preuves de Coustin ; commission pour les preuves de François Morel d'Hauterive ; relation des améliorissements d'Olloix, Courteserre, de l'acte d'échange des fours de Bourganeuf ; commission pour les preuves de Hugues-Augustin de La Grange-Gourdon ; présentation de pièces contre Labbe de St-Georges. 12 novembre, obligation pour les chevaliers au service militaire de produire un certificat de vie et mœurs ; lettre de la langue relative au séquestre de La Villedieu ; relation des preuves de Louis Margot du Bois de St-Étienne ; vérification des récupérations faites par M. de Mons pour la commanderie de Montferrand ; présentation du bail du domaine de Maleret, d'une enquête sur l'utilité de donner à bail deux moulins de Marche et Mayet, des améliorissements des Feuillets, de Leureuil ; observations du chevalier de Chalus sur le bail de Maleret ; présentation de l'affranchissement du droit de mainmorte pour un domaine de Salles et Montseugny ; demande de l'affranchissement de mainmorte par les habitants de l'Abergement-St-Jean, commanderie de Dôle ; notification de la démission donnée par le chevalier de Dolomieu de sa charge de lieutenant du maréchal ; présentation du terrier de Salins ; commissions pour coupes de bois, pour réparations à Leureuil, Marche et Mayet, Masdieu ; réclamation de l'archiviste Batteney, relative à son traitement ; commission pour les preuves de Bernard-Ignace-Marie-Anne-Joseph de Faletans ; relation des améliorissements de Leureuil, du terrier de Salins, des améliorissements et terriers des Feuillets ; lecture d'une lettre de madame de Labbe de St-Georges ; relation du bail de Maleret ; demande de coupe de bois à Charrières ; rapport sur la nécessité de donner à bail deux moulins de Marche et Mayet. 19 mars 1784 (f° 67), preuves de Louis Margot du Bois de St-Étienne. 1er juin, lecture de la règle, de la liste des débiteurs et de celle des commandeurs en retard pour les améliorissements ; présentation d'une transaction pour affranchissement de la mainmorte dans la commanderie de Laumusse, des améliorissements de La Vaufranche, des preuves de Chamborand, des améliorissements de Lieudieu, des preuves Barentin de Montchal, du Bois de St-Étienne, d'observations sur le bail de deux moulins de Marche et Mayet. 2 juin, présentation du compte du receveur, du terrier et du plan de La Tourrette, du terrier de Chantoin ; demandes de coupes de bois pour réparations aux commanderies des Bordes et Lieudieu ; suppression de deux chapelles de Pontvieux ; commission pour les preuves de Hugues-Augustin de la Grange-Gourdon, de Gabriel de Gratet du Bouchage, pour les améliorissements de Ste-Anne ; coupe de bois pour réparations à Lieudieu ; nouvelle soumission pour le domaine de Maleret ; difficultés avec le sr Pascal qui veut limiter la quantité d'eau de la « rivière de Morge » nécessaire aux moulins de Paviot, commanderie des Échelles ; état des bois de Charrières ; coupe pour réparations à Bugney ; estimation des bois nécessaires aux réparations de Marche et Mayet et Masdieu ; améliorissements de Bugney ; coupe de bois à Villefranche-sur-Cher ; commission pour les preuves de Louis-Virgile de Chavagnac, d'Eugène-Philippe-Frédéric Garnier de Choisy, de Louis-François de Brettes, de Jean-Baptiste et Charles de Tryon. 3 juin, état des bois de Charrières ; améliorissements de La Vaufranche ; commission pour les preuves de Poix ; relation sur les améliorissements de Lieudieu, sur les délits commis dans les bois de Villefranche, sur le terrier de La Tourette, sur le terrier et les plans de Chantoin ; observations sur les baux de moulins de Marche et Mayet, et du domaine de Maleret ; suppression de chapelles de Pontvieux ; estimation des bois pour les réparations de Marche et Mayet, Lieudieu ; difficultés entre le commandeur des Échelles et le sr Pascal ; relation des preuves de Chamborand, de l'estimation des bois de Masdieu ; lettres et mémoires produits au sujet de la démission du chevalier de Dolomieu, lieutenant du maréchal ; coupe de bois à Tortebesse ; commission pour les améliorissements de Tortebesse et Morterolles ; suppression de chapelles de Pontvieux ; relation de l'état des archives, du bail du domaine de Maleret, des preuves de Barentin de Montchal, du Bois de St-Étienne ; commission pour les preuves de François de Morel d'Hauterive. 12 novembre, notification du rétablissement du pilier de la langue d'Auvergne ; lecture de lettres de la langue au sujet du lieutenant du maréchal ; affranchissement du droit de mainmorte dans la commanderie de Laumusse ; présentation des preuves de Brettes, de Tryon, des améliorissements et terriers de Ste-Anne, du terrier de St-Romain-en-Gal, des récupérations de Montferrand, de projets de baux pour La Croix-au-Bost, d'une demande pour échanger la maison de Billion, commanderie de Courteserre, d'une autre pour emphytéoser le moulin de « Vole », commanderie de Maisonnisse ; commission pour les améliorissements de St-Paul ; relation des preuves de Brettes, de Tryon, des améliorissements de Ste-Anne, des projets d'échange des moulins des Échelles, de la suppression de chapelles de La Croix-au-Bost, de l'affranchissement de la mainmorte à Laumusse, sur l'échange des moulins de Paviot, l'emphytéose des moulins de Volle, les récupérations de Montferrand, sur les terriers de Ste-Anne et St-Romain-en-Gal. 17 décembre, preuves de « Louis-Alexandre-Marie et Pierre-Marie de Vallon du Boucheron d'Ambourgeac. 1er juin 1785 (f° 91), lecture de la règle, de la liste des débiteurs et de celle des commandeurs en retard pour les améliorissements ; lecture de lettres de la langue au sujet de la ferme de Chantoin, d'un concours de directe à Salles et Montseugny ; mémoire du chapitre de St-Gilles sur les portions congrues ; proposition des pénitents d'Annecy pour acquérir la chapelle de la commanderie de Compessières ; relation de l'incendie du domaine de « Paugas », commanderie des Bordes ; demande des habitants de l'Abergement-St-Jean pour l'affranchissement des droits de mainmorte. 2 juin, présentation du compte du receveur ; commission pour les preuves de Fay de La Tour Maubourg ; présentation des améliorissements de St-Paul, de l'accensement d'une maison à Bourges, commanderie des Bordes, des améliorissements de Bugney ; commission pour les preuves de François de Chamboran ; estimation des bois employés aux réparations de Bugney ; commission pour les preuves de Hugues-Augustin de La Grange Gourdon, de Louis-Virgile de Chavagnac, Thomas-Louis-Benjamin, Louis-Marie-Alexandre et Louis-Félix-Anne de Poix ; présentation des preuves d'Eugène-Frédéric de Garnier ; coupe de bois pour réparations à Laumusse ; commission pour améliorissements et coupe de bois à Tortebesse ; projet de bail pour le moulin de Chaille, commanderie des Échelles ; relation de la visite de Bugney ; coupe de bois pour réparations des étangs dans la commanderie de Dôle. 3 juin, relation des améliorissements de Bugney, des preuves de Garnier, sur un échange de terrains de Bugney, sur l'estimation des bois employés aux réparations de Bugney, les améliorissements de St-Paul, l'accensement du moulin de Chaille, de la maison de Bourges ; commission pour coupe de bois et améliorissements à Tortebesse, pour les améliorissements de Morterolles, les preuves de Faletans ; proposition de rédaction uniforme pour les procès-verbaux ; présentation d'un mémoire de l'archiviste Batteney. 12 novembre, lecture d'une lettre du grand prieuré de France au sujet des portions congrues ; notification de l'intention de l'évêque de Tulle de rembourser le capital de la rente de 20 livres qu'il doit à la commanderie de Puy-de-Noix ; commission pour les preuves de François-Bernard de Montginet de Montaigu, de Jean-Joseph de La Tour, de Jean-Louis-Alexandre de Touchebœuf de Clairmont ; présentation des améliorissements de Morterolles, des preuves de Chavagnac, des améliorissements de Tortebesse, des terriers de « Pleine-Colombe », commanderie de Chanonat ; coupe de bois pour réparations du moulin de Baverans, commanderie de Dôle ; rénovation des terriers de Courteserre ; améliorissements de Bellecombe ; relation des terriers de Morterolles ; relation de l'incendie du bois de Bornay, commanderie de Lormeteaux ; lecture d'une lettre du grand prieur de Toulouse au sujet du différend de la langue de Provence avec le lieutenant du nouveau turcopolier ; décret de la langue au sujet des preuves d'Eugène-Frédéric-Philippe de Garnier ; commission pour les preuves de François-Louis-Séraphin de Maire ; relation des preuves de Chavagnac, des améliorissements de Morterolles et Tortebesse, du terrier de Bellecombe, membre de Chanonat. 12 mars 1786 (f° 104), preuves de Jean-Louis-Alexandre de Touchebœuf de Clermont. 1er juin, lecture de la règle et de la liste des débiteurs ; nouveau règlement pour la rénovation des terriers ; demande de suppression de la chapelle de St-Jean de Bardon, commanderie de Bugney ; lecture de lettres du grand prieuré de Toulouse au sujet du différend avec le lieutenant du turcopolier ; estimation des bois nécessaires aux réparations de Mâcon ; commission pour les preuves de Bernard-Ennemond de Menthon. 2 juin, présentation du compte du receveur de Menon, des preuves de Faletans, de Touchebœuf ; commission pour les preuves d'Alexandre-Louis-Marie-Anne de Sedières ; présentation des améliorissements de Blaudeix, d'un échange entre le commandeur de Masdieu et M. de La Sudery de Gamory ; commission pour les preuves d'Amable-Frédéric de Ligondès, des frères de Poix. 3 juin, estimation des bois employés aux réparations de la grange de Pougan récemment incendiée ; relation des améliorissements de Blaudeix, de l'échange du commandeur de Masdieu ; coupe de bois pour réparations au château de Bugney ; relation des preuves de Faletans, de Touchebœuf ; commission pour les améliorissements des Échelles ; relation sur le règlement définitif de la rénovation des terriers ; demande de cession de terrain pour agrandir le cimetière par les habitants des Martres ; commission pour les preuves de Sedières ; éloge du nouveau règlement des terriers ; requête du fermier de Malleret au sujet du « petit étang ou grenouillat » ; commission pour les preuves de Paul-César-Bruno de Seguin. 6 septembre, preuves de Jacques-Henri de Bonal, Melchior-Joseph de Brie, Louis de Lasteyrie du Saillant. 12 novembre, lettre de la langue au sujet du remboursement proposé par l'évêque de Tulle à la commanderie de Puy-de-Noix ; affranchissement du droit de mainmorte pour les habitants de Dampierre, commanderie de Villedieu ; poursuites contre les habitants de « Vallas et de Lussange », commanderie de Pontvieux ; constatation de l'inutilité de cinq moulins de Morterolles ; échange de la dîme « d'Épinassy », entre le commandeur de Mâcon et le comte de Léris ; échange d'une terre de la cure de Chenay, commanderie de Bugney ; présentation des preuves de François-Bernard de Montgenet, des améliorissements de Limoges, des preuves de Jean-Joseph de La Tour ; commission pour les améliorissements des Échelles ; présentation des preuves de François-Louis-Séraphin Maire ; commission pour les preuves de Marc-Marie de Champagne ; affranchissement de la mainmorte pour Claude-François Lambelin, emphytéote de Salles et Montseugny ; présentation des améliorissements de Bellecombe, de l'échange des moulins de Paviot ; relation des améliorissements de Bellecombe, Limoges, du bail emphytéotique de cinq moulins de Morterolles, des preuves Maire, de Montgenet de Montaigu, de La Tour, des échanges entre le commandeur des Échelles et le sr Pascal, celui de Mâcon et le comte de Lévis. Acte de profession du chevalier Nicolas-François Costard de Méry. 1er juin 1787 (f° 119), lecture de la règle, de la liste des débiteurs et de celle des commandeurs en retard pour les améliorissements ; lettre de la langue au sujet de l'impression d'une nouvelle liste des chevaliers ; demande des Pénitents d'Annecy pour acquérir la chapelle de St-Jean-Baptiste, commanderie de Compessières. 2 juin, présentation du compte du receveur, du bail d'un moulin de La Croix-au-Bost, d'un contrat de réduction de rente pour le Temple de Magniac, des preuves de Menthon, de Champagne, d'une prorogation d'abénevis pour un tènement de Salins, du procès-verbal constatant l'inutilité de la chapelle St-Jean de Bardon, de l'estimation des bois nécessaires aux réparations de Bugney, des améliorissements des Échelles ; commission pour les améliorissements de Chamberaud, Pauliat, Puy-de-Noix, Villejésus ; présentation des améliorissements de Lieudieu, des preuves de Touchebœuf, de Ligondès, du bail du moulin de Vol, commanderie de Maisonnisse, du bail du moulin de Chailles, commanderie des Échelles ; commission pour les améliorissements de Masdieu ; observations sur la fixation des portions congrues et l'administration des terriers ; protestation du chevalier de Dolomieu sur « le désagrément qu'il vient d'éprouver à Malte sur sa demande à la vénérable Langue pour être nommé du conseil complet » ; commission pour les preuves de Melchior-Joseph de Brie, pour les améliorissements de Dôle, pour une coupe de bois à Puy-de-Noix ; avantage d'emphytéoser deux moulins de Masdieu ; commission pour les preuves de Ferdinand-François et Marie-Louis-Augustin du Champ. 3 juin, relation des baux d'un terrain de Salins et des moulins de Chailles, des améliorissements de Lieudieu, de la réduction de rente du Temple de Magnac, du bail du moulin de La Croix-au-Bost, des améliorissements des Échelles, des preuves de Ligondès, de Touchebœuf, de Menthon, de Champagne, de l'estimation des bois nécessaires à Bugney, de la suppression de la chapelle de Bardon, de l'emphytéose des moulins de Masdieu et de Vol ; mémoire relatif aux cures de l'ordre ; mémoire du chevalier de Dolomieu sur son échec au conseil complet et ses démêlés avec la cour de Naples ; proposition d'établir une pension de 4000 livres pour servir au maréchal. 12 novembre, présentation des provisions de chancelier pour l'abbé Papon, des améliorissements de Chamberaud, des preuves de Brie, des améliorissements de Blaudeix, de l'emphytéose des terrains de Teilladeix, Bosgros et Cizailloux, commanderie de Montferrand ; lettre de la langue pour la rénovation des rentes féodales ; commission pour les preuves de Louis de Lasteyrie du Saillant, les améliorissements de Laumusse, St-Georges, les preuves de Jean-Louis de Rollat, d'Henri de Perrotin de Bellegarde ; présentation des améliorissements de Feniers ; commission pour les preuves de Benoît de la Chassagne de Sereys ; présentation des améliorissements de Dôle ; commission pour coupe de bois à Villefranche, pour les preuves de Jean-François et Louis de Bosredon ; présentation des baux des moulins « Rouge, le Temple Chambranne, Grassevaux et Ferran », commanderie de Morterolles ; commission pour le dessèchement d'étangs de la Vaufranche ; relation des améliorissements de Feniers, des baux de Montferrand et Morterolles, des améliorissements de Dôle, Blaudeix, Chamberaud, des preuves de Brie. Provisions du chancelier-archiviste pour Gilbert Papon, en remplacement de Philippe-Auguste Hennequin, démissionnaire 1er juin 1788 (f° 138), lecture de la règle, de la liste des débiteurs et de celle des commandeurs en retard pour les améliorissements ; lettres de la langue au sujet du projet de pension à servir au maréchal, des réclamations de l'archiviste Batteney ; présentation des preuves de Benoît de La Chassagne de Sereys, de Balthasar de Pierre ; de Madeleine de Verdonnet, d'Anne-Marie-Marguerite de La Chassagne de Sereys, d'Anne-Françoise de Châteaubodeau, Jeanne-Gabrielle et Françoise de Courtille de Giat, Claire et Jeanne-Marie de Courtille de St-Avit, pour être reçues chanoinesses de St-Antoine ; de Ferdinand-François et Marie-Louis-Augustin du Champ. Présentation des améliorissements de Pauliat, du martelage des bois de Villefranche, du bail d'une maison à Bourges ; agrandissement du cimetière de Martres ; présentation des preuves de Françoise-Geneviève et Jeanne-Marguerite-Suzanne de Pesteils, pour St-Antoine, du compte du receveur. 2 juin, proposition du grand prieur pour dispenser des preuves les chanoinesses de St-Antoine qui auront un frère chevalier de l'Ordre ; commission pour les preuves de François-Maurice de Corbeau, Antoine de Pons, Jacques d'Aurel de Montbardon, pour les améliorissements de Chazelles, Masdieu, Montbrison, pour coupes de bois aux Feuillets, à Celles, Salles et Montseugny ; présentation du bail de Montchamp ; commission pour les améliorissements de La Vinadière. 3 juin, relation des preuves de La Chassagne de Sereys, de Pierre, Madeleine de Verdonnet, du nouveau régime des rentes féodales, des preuves du Champ, de Jeanne-Gabrielle et Françoise de Courthil de Giat, Courthil St-Avit, La Chassagne de Serreys, de Pesteil, de Châteaubodeau, des améliorissements de Pauliat, de la cession d'une chapelle aux Pénitents Noirs d'Annecy, du bail d'une maison à Bourges, d'un terrain de Tortebesse pour le cimetière des Martres, de l'estimation des bois nécessaires à Villefranche ; notification du gain du procès du chevalier de Dolomieu ; demande de nomination d'un commissaire (le chevalier de Monspey), pour l'application du nouveau régime des rentes féodales. 12 novembre, lecture d'une lettre du bailli de Suffren, relative à la convocation des États Généraux ; commission pour la visite du grand prieuré et de St-Paul ; lecture d'une lettre du grand maître blâmant les chevaliers qui ont assisté aux assemblées particulières de leur province ; commission pour les preuves de Louis et Henri de Lasteyrie du Saillant ; présentation des améliorissements de Chazelles, Laumusse ; des preuves de Corbeau, Marie-Françoise-Victoire, Marie-Camille-Henriette, Marie-Madeleine-Dauphine et Marie-Félicité-Élisabeth de Manuel, de Jacques d'Aurelle, Antoine de Pons ; du martelage des bois des Feuillets, Salles et Montseugny ; des preuves de Courthil St-Avit ; des améliorissements du temple d'Ayen ; de l'affranchissement du droit de mainmorte de Claude-François Lambelin ; du procès-verbal d'inutilité de partie des bâtiments du château de Courteserre ; des procès-verbaux de visite de La Villedieu, Salles et Montseugny, Dôle, Arbois, Salins, Les Feuillets, Compessières, Les Échelles, Chambéry, Chazelles, St-Romain-en-Gal, Olloix, Chantoin, Courteserre, Chanonat, Montbrison ; des améliorissements de La Vinadière ; commission pour les preuves de Jean-Gilbert de La Codre de La Grillière ; pour les améliorissements de Farges et Vivier ; pour une coupe de bois à La Tourette, à Montferrand ; citation à comparaître au sieur Junyen, curé de La Bussière-Rapy, commanderie de Morterolles ; souscription à cinquante exemplaires de la traduction française des statuts par le commandeur Boyer ; relation des améliorissements de Laumusse et Chazelles ; des preuves de Corbeau, des améliorissements du temple d'Ayen ; des preuves de Catherine-Françoise-Louise et Françoise-Pétronille-Constance Le Borgne, de Manuel-Courthille de St-Avit, Jacques d'Aurelle ; du martelage des bois de Salles et Monseugny ; des preuves d'Antoine de Pont de La Grange ; du martelage des bois des Feuillets ; des améliorissements de La Vinadière ; du procès-verbal d'inutilité des bâtiments de Courteserre ; consentement de l'assemblée de Romans à l'envoi aux états de Dauphiné de trois députés de l'Ordre, pour représenter les prieurés de St-Gilles et d'Auvergne et les chanoinesses de St-Antoine ; nomination de commissaires pour la rédaction d'un mémoire sur la place à attribuer aux députés de l'Ordre ; mauvais état de chapelle de La Tourette ; affranchissement de la mainmorte pour Nicolas Lambelin ; commission pour les améliorissements de Montferrand ; pour les preuves d'Henri de Perrotin de Bellegarde. 1er juin 1789 (f° 157), lecture de la règle, de la liste des débiteurs et de celle des commandeurs en retard pour les améliorissements ; présentation des preuves de Lasteyrie du Saillant, de Louise-Véronique de Chaffoy, de Jeanne-Françoise de Genetines, d'Henri de Perrotin de Bellegarde, des améliorissements de Masdieu, Montbrison ; des preuves de Pierre ; des martelages des bois de La Tourette et Montferrand ; des procès-verbaux des visites prieurales ; d'un procès-verbal pour le bail de la « chapelle et maison Voyron », commanderie des Échelles. 2 juin, présentation du compte du receveur ; commission pour les améliorissements d'Arbois, Puy-de-Noix, Villejésus, St-Georges ; pour coupe de bois à Dôle, Morterolles, St-Romain-en-Gal ; pour les preuves de Charles-Marin de Bovet, de Louis-Marie de Cosnac ; lecture d'un mémoire des chevaliers de Bosredon et de Monspey sur les rentes féodales ; lettre au grand maître pour demander la croix de l'Ordre pour le sr Bassan, avocat à Besançon ; lettre au bailli de Loras pour lui notifier que le chapitre ne peut prendre part à ses démêlés personnels ; commission pour les preuves de Charles-Bonaventure d'Albon ; observations sur les rentes des commanderies de Savoie ; commission pour les preuves de Terrier. 3 juin, relation des preuves de Génetines, de Lasteyrie du Saillant ; des améliorissements de Masdieu, Montbrison ; de l'estimation des coupes de bois de La Tourette, Montferrand ; du bail de la chapelle et maison de Voyron ; des preuves de Chaffoy, de Pierre ; commission pour les preuves de François-Maurice de Corbeau ; souscription du chapitre d'Aquitaine à la traduction des statuts ; commission pour les preuves de Joseph-Louis-Augustin de Menon ; nomination des srs Ferrand père et fils aux fonctions de commissaire en chef et archiviste. 12 novembre, lecture de la délibération de la langue sur le dernier chapitre ; réclamations des chanoinesses de St-Antoine ; lettre du grand-maître, « qui fait voir le danger qu'il y aurait d'avoir des représentants dans les États provinciaux » ; présentation des améliorissements de Montferrand, des preuves d'Albon, des procès-verbaux des visites prieurales, de l'estimation des bois nécessaires aux réparations de Celles ; de preuves de Corbeau, de La Codre de La Grillière, de Laurence, Françoise-Louise-Henriette, Antoinette-Louise-Philippine et Louise-Gabrielle-Françoise Pianelli de La Valette ; de l'estimation des bois pour les réparations de Morterolles ; relation des améliorissements de Montferrand ; des preuves d'Albon, de Corbeau, de La Codre de La Grillière ; de l'estimation des bois de Morterolles ; envoi à la langue des preuves de Bellegarde ; demande de l'abbé Papon pour n'expédier à la langue que les preuves dont les droits de chancellerie ont été acquittés. 1er juin 1790 (f° 168), lecture de la règle, de la liste des débiteurs et de celle des commandeurs en retard pour les améliorissements ; présentation du compte décennal du commun trésor ; demande d'instructions au sujet de la réunion des cures ; lecture de la délibération de la langue sur le dernier chapitre, sur le payement à faire au sr Ferrand chargé de la rénovation des terriers ; demande d'instructions par le sr Viviant au sujet des frais d'affranchissement ; réclamations du sr Marc de Nantes au sujet du bail de la commanderie de St-Georges ; observation du chevalier de Bosredon sur les nouvelles impositions qui grèvent les commanderies ; présentation d'un mémoire du receveur de Paris sur les réclamations des curés pour les nouvelles impositions et demandant un tableau général des dîmes, cens, rentes et droits féodaux ; présentation des améliorissements de St-Georges, d'un projet de bail pour les étangs de Morterolles ; commission pour coupe de bois à St-Georges, pour les preuves de Louis-Joseph d'Humières, de Jean-Baptiste-Junien de Lescourt, de Philippe-Joseph de Ruolz, de Jean-Louis-Ferdinand-Henri de Picot de Moras ; présentation du compte du receveur. 3 juin, relation des améliorissements de St-Georges, du projet de bail des étangs de Morterolles ; présentation des baux de 25 commanderies ; réception de notes sur les commanderies de Savoie ; relation du mémoire du receveur de Paris ; demande de la croix de l'Ordre par M. Abeille, député du commerce de Marseille à Paris ; nomination du chevalier de Bosredon à la charge de lieutenant du grand prieur ; observations sur la mauvaise gestion financière du chapitre de St-Antoine. 12 novembre, mémoire sur l'administration des biens de l'Ordre ; présentation des preuves de Picot de Moras, de Paule-Marie-Delphine de Foudras, du martelage des bois de St-Georges, des preuves de Joseph-Louis-Augustin de Menon, de Philippe-Joseph de Ruolz ; commission pour les preuves d'Henri de Perrotin de Bellegarde ; exécution des ordonnances de la visite des Bordes ; relation des preuves de Foudras, de Menon, de Ruolz, Picot de Moras. 1er juin 1791 (f° 179), lecture de la règle, de la liste des débiteurs et de celle des commandeurs en retard pour les améliorissements ; payement au sr Ferrand, chargé de la rénovation des terriers ; présentation du compte du receveur, des preuves de Marie-Julie de Roquard, de Gabrielle de Chabrières ; commission pour les preuves de Louis-Marie de Cosnac, pour les améliorissements de Salles et Montseugny ; relation des preuves de Chabrières, de Roquard ; commission pour les améliorissements de La Villedieu, de Leureuil, pour les preuves de J.-B.-Junien de Lescours. 12 novembre, commission pour les preuves de Mlle de Savoisi ; présentation des améliorissements de La Villedieu ; commission pour les améliorissements de Montchamp. 1er juin 1792 (f° 183), lecture de la règle, de la liste des débiteurs et de celle des commandeurs en retard pour les améliorissements ; demande de coupe de bois taillis de Leureuil ; présentation du compte du receveur. 2 juin, commission pour les améliorissements de La Tourette. 12 mars 1781 (f° 185), commission pour les preuves de Jean-Joseph de Beaurepaire et Jean-François-Xavier de Chandie, frères.
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