1 media
Cote/Cotes extrêmes
Date
Organisme responsable de l'accès intellectuel
Description physique
Origine
Biographie ou Histoire
Ce chartrier concerne les six familles qui ont occupé et possédé successivement le château de Pizay : Marchamp, prenant le nom de la terre de Pizay pour les XIIIe et XIVe siècles, Nanton et Sainte Colombe, Nanton du XIVe au XVIe siècle, Sabot du XVIIe au XIXe siècle, Sarrazin puis Berthet pour le XIXe siècle et enfin Pépin pour le début XXe siècle. Les archives du château de Pizay sont étroitement liées aux familles qui s'y sont succédées.
Les Marchamp, Pizay, Nanton puis Sainte Colombe Nanton sont des familles seigneuriales, vassales des seigneurs de Beaujeu. D'après Mathieu Méras, « le château compte parmi les plus anciens fiefs du Beaujolais » ( MERAS Mathieu, Châteaux en Beaujolais, 1981, p.14-15). Durant cette période, qui s'étend jusqu'au début du XVIIIe siècle, la propriété du château de Pizay et de ses domaines se transmet par les alliances de ces familles. Le plus ancien membre de la famille Marchamp de Pizay est Gosmard de Pizay, mentionné dès 1070 (SALOMON Emile, Les châteaux historiques du Lyonnais et du Beaujolais, 1979, p.260). Pourtant, le chartrier ne permet pas de retrouver sa trace.
En 1420, le château est transmis à une nouvelle famille seigneuriale à l'occasion du mariage d'Eléonore de Pizay, fille d'Henri, avec Jean de Nanton, originaire du Mâconnais. Par Claudine de Nanton, leur descendante, le château passe à la famille de Sainte Colombe à l'occasion du mariage de Claudine de Nanton avec Philibert de Sainte Colombe (1570). Désormais, cette branche des Sainte Colombe, propriétaire du château de Pizay, se nommera Sainte Colombe Nanton.
En 1722, le château est vendu par Claude de Sainte Colombe Nanton à François II Sabot, membre d'une famille marchande et consulaire de Lyon. François I, son père, a été échevin de Lyon et François II lui-même a été conseiller à la Cour des Monnaies. Son fils Jean-Baptiste sera conseiller puis président de cette cour et lieutenant particulier, assesseur criminel en la sénéchaussée de Lyon. Le château est transmis par Jeanne-Marie Combier, troisième épouse de Jean-Baptiste, devenue veuve en 1810, qui se remarie à Pierre-Marie Delafont. Elle conserve la propriété de Pizay, qui est lèguée à sa mort, en 1831, à son petit neveu, Jean-Marie Sarrazin, médecin. A la mort de ce dernier, sans postérité, en 1883, le château revient à Jean-Marie Berthet ; ses fils le vendent en 1916 à Alfred Pépin de Bonnerive, originaire de Tarare. Les membres de la famille Pépin de Bonnerive développeront dès lors, sur les domaines dépendant du château, la Société des Domaines de Pizay et Morgon, société agricole produisant principalement du vin. Le temps est alors aux catastrophes : incendie très destructeur en 1935, extinction de la famille Pépin de Bonnerive dans les années 1940. La société de vins et spiritueux Seagram succède à la Société des Domaine de Pizay et Morgon ; elle sera elle-même rachetée par la SAFER.
Histoire de la conservation
Le fonds comprend l'ensemble des archives qui se trouvaient au château de Pizay, sur la commune de Saint-Jean d'Ardières. Il était conservé dans une petite pièce de l'aile est du premier étage. De cette époque, il demeure aujourd'hui, sur place, un coffre-fort qui contenait une partie des archives conservées avant le rangement dans des cartons intitulés « ancienne malle ». Le reste des documents était conservé en vrac dans la même pièce.
Ce fonds, d'une longueur de 19 mètres linéaires, est le deuxième plus important chartrier conservé aux Archives départementales du Rhône après le fonds de la famille Chaponay (sous-série 44 J).
Modalités d'entrées
Le fonds de Pizay a été déposé le 16 juin 1981 auprès de M. Méras, conservateur en chef des archives pour la région Rhône-Alpes et directeur des Archives départementales du Rhône, par M. J.-M. Lahitte, directeur de la Société d'Aménagement Foncier et d'Établissement Rural (SAFER) de Rhône et Loire, au moment de la vente du château par la SAFER au groupe d'assurances Mutasudest, devenu Groupama par fusion en 1986. Groupama a depuis aménagé le château en hôtel de luxe ainsi qu'en salles de séminaires.
Présentation du contenu
En premier lieu, il faut signaler la cohérence et la grande homogénéité de ce fonds sur une longue période, de la fin du XIIIe siècle au milieu du XXe siècle. Il comporte un grand nombre de terriers, de titres seigneuriaux et domaniaux concernant l'ensemble des rentes possédées par les seigneurs jusqu'à la Révolution, puis les propriétaires de Pizay à l'époque contemporaine. La continuité de grandes séries de documents d'ordres familial, domanial ou juridique est donc le principal atout de ce fonds.
Pour le XXe siècle, les documents proviennent essentiellement de l'entreprise viticole, la Société des Domaines de Pizay et Morgon, créée par la famille Pépin au début du siècle.
Ce fonds d'archives privées permet donc de reconstituer à la fois l'histoire du château et du domaine, ainsi que des familles qui s'y sont succédées.
En deuxième lieu, les registres ainsi que les documents figurés y sont nombreux : des planches de terriers aquarellées, des cartes et des plans illustrent le château et le domaine de Pizay ; il faut aussi noter la présence d'une bibliothèque pour les familles Sabot, du fait de leur rôle à la Cour des Monnaies de Lyon au XVIIIe siècle, Berthet et Pépin.
La consultation de ce fonds peut donc être utile pour l'histoire du Beaujolais du Moyen Age à l'époque contemporaine ; ce fonds constitue aussi une source très intéressante pour l'histoire des seigneuries, des familles ou encore l'histoire plus récente des entreprises viticoles.
Mode de classement
Le classement de ce fonds, en 2006, a été accéléré par la demande de Groupama, qui souhaite valoriser l'architecture et l'histoire du château, grâce à l'exploitation des archives notamment.
En remarque préliminaire, il faut noter la distinction qu'il a été nécessaire de faire, grâce aux chiffres romains, entre homonymes d'une même famille : ainsi a été distingué Josserand I de Marchamp, mort avant 1302, de Josserand II de Marchamp, son fils ; il en est de même pour Etienne I de Nanton, mentionné durant le XIVe siècle, Etienne II de Nanton, mentionné au cours du XVe siècle, et Etienne III de Nanton, qui apparaît au XVIe siècle et pour François I Sabot et son fils, François II Sabot (XVIIIe siècle).
Il faut aussi relever que l'expression « de Pizay » ajoutée à différents noms de familles n'est que rarement utilisée dans les textes à part pour la famille de Marchamp. Quant aux membres de la famille Sabot, ils sont la plupart du temps mentionnés avec l'extension, qui n'est pas une particule, « de Sugny ».
Dans l'ensemble du plan de classement, c'est l'ordre chronologique et généalogique des personnes qui prime. Pour ce qui est des registres, ils ont été attribués, pour la plupart, à telle ou telle personne en fonction des dates extrêmes. Enfin, les noms de lieux ou de communes qu apparaissent sans précision de département se trouvent dans le Rhône.
Le plan de classement est fondé sur la distinction entre papiers de famille et papiers relatifs aux terres. Il s'ensuit un plan en deux grandes parties, celle concernant les terres étant elle aussi subdivisée en deux sous-parties, l'une concernant le château de Pizay en tant que bâtiment, l'autre comprenant les archives de la Société des Domaines de Pizay et Morgon. Enfin, une troisième et dernière partie regroupe la bibliothèque et les pièces isolées.
Les papiers de famille sont divisés en trois sous-parties :
- une première sous-partie concerne les familles qui ont possédé le château de Pizay, ordonnées selon l'ordre chronologique et généalogique de leur apparition dans le fonds ; afin de ne pas perdre la cohérence de ces familles, les autres branches de ces familles y ont été rattachées.
- une deuxième pour les familles alliées primaires et secondaires, organisées par ordre chronologique.
- la dernière sous-partie, intitulée « autres familles », concerne les familles n'ayant aucun lien de parenté apparent avec les seigneurs de Pizay ; les papiers de ces familles sont classés par ordre d'importance matérielle dans le fonds.
De façon plus générale, les titres de propriété des autres branches des familles propriétaires de Pizay, des familles alliées et des autres familles ont été rattachés à leurs papiers de famille respectifs car ils sont peu nombreux et étaient souvent physiquement proches des papiers de famille dans le vrac originel.
Les titres relatifs aux terres ont été agencés selon quatre grandes sous-parties : les titres seigneuriaux et domaniaux des seigneurs de Pizay, les titres des rentes pour lesquelles les seigneurs de Pizay étaient redevables, les titres sans lien apparent avec les seigneurs de Pizay et, enfin, les papiers relatifs aux propriétés urbaines des seigneurs de Pizay.
L'ensemble des titres seigneuriaux, domaniaux et urbains relatifs aux seigneurs de Pizay ont été classés en fonction de leur importance matérielle dans le fonds et les procédures qui s'y rapportent y ont été jointes (procédures pour la plupart liées à des droits seigneuriaux, de justice ou de passage et à leur recouvrement, la reconnaissance de servis, etc.).
Les rentes commencent souvent par les terriers, qui constituent un état de la rente à un moment donné, suivis par les cartes terristes qui y sont souvent liées puis par les censiers, qui relèvent davantage du quotidien et de la gestion.
Les analyses consacrées à une commune précise ont été prioritairement rattachées à cette dernière, voire à son lieu-dit. En revanche, si une analyse relative à une rente ne mentionne pas de commune précise, elle a été classée par défaut à la rente en général ou à la rubrique « communes ou lieu-dit non déterminés ».
Il a été décidé de consacrer une partie entière au château de Pizay, afin de mettre en valeur des documents majoritairement figurés traitant notamment de l'architecture du château.
En se qui concerne la Société des Domaines de Pizay et Morgon, les archives ont été classées selon la nature des documents : administratif, gestion, foncier, relatifs à des travaux. La plupart des analyses privilégie la typologie car cette société d'exploitation est une association de personnes dirigée par la famille Pépin ; il était par conséquent difficile d'attribuer les documents à des personnes précises, d'autant plus que la succession des gérants et administrateurs n'a pas pu être clairement établie.
A propos de cette partie, il convient de noter le classement particulier imposé par le fonds pour les factures. L'état originel du fonds permettait d'appréhender trois types de classement des factures : par date de paiement des factures, par ordre alphabétique des prestataires et dans un ordre thématique (par exemple : chemins de fers). Ces factures, témoins de différentes méthodes de gestion, étaient toutes classées par date de paiement. En revanche les autres factures en vrac ont été classées en fonction de leur date d'émission.
Enfin, certaines pièces de la bibliothèque ont pu être rattachées à certaines familles de Pizay ; elles figurent donc dans la partie « titres de famille » du fonds : il en va ainsi des mémoires de procédures, récupérés par certains membres de la famille Sabot du fait de leurs fonctions.
Les sous-parties « pièces isolées », « documents figurés » et « objets » rassemblent des documents qui n'ont pas pu être affectés à l'une des parties précédentes.
Autre instrument de recherche
Documents en relation
Archives départementales du Rhône
Série B :
Sous-série 6 B : Cour des Monnaies de Paris.
Sous-série 7 B : Cour des Monnaies de Lyon.
Série D :
Sous-série 1 D : Grand Collège (Jésuites).
Série E
Sous-série E familles.
E 206 Bottu de la Barmondière.
E 621 Debrosses.
E 1759 Rentes de Pizay et Tanay : articulat des fonds possédés par Noël Mignot, écuyer seigneur de Bussy, lieutenant général au bailliage de Beaujolais, au profit de Guillaume de Sainte Colombe Nanton des fonds qu'il possède à Villié et Morgon à cause de Tanay et Pizay ; articulat de Mme la douairière Mignot au profit des mêmes rentes ; cartes à 4 confins desdits fonds (XVII-XVIIIe siècle).
E 1964 Vente pour Paul Balthazar de Nanton, seigneur de Marzé (1652).
EP 82 Jean de Marchamp (1326).
EP 195 Nagu.
EP 288 Ruolz.
EP 370-379 Sainte-Colombe, seigneur de Sarry (1315-1718).
EP 488 Sarrazin.
Série G :
Sous-série 12 G : Chapitre Saint-Just (Lyon).
Sous-série 13 G : Chapitre Saint-Paul (Lyon).
Série H :
Sous-série 1H : Abbaye de Savigny
1 H 30 Hugues de Pizay, doyen du Chapitre de Sainte-Jean de Lyon (1283).
Sous-série 17 H : Chartreux.
17 H 53 Hugues Sabot (1716-1717).
17 H 56 Charles de Nanton, religieux ancien profès chartreux puis bénédictin de Saint-André-le-Bas (1687-1704).
Sous-série 27 H : Abbaye de Saint-Pierre-les-Nonains (Lyon).
27 H 50 Marie-Antoinette de Sainte-Colombe Nanton, religieuse (1704-1708).
Sous-série 43 H : Sœurs de la charité.
Sous-série 48 H : Fonds de l'ordre de Malte.
48 H 89-90, 113 De Taney.
48 H 89, 91, 94-95, 97 D'Albon.
48 H 89-91, 93, 128, 149, 151, 307, 2363, 2766 Jean Léonarde de Sainte Colombe de Poyet, commandeur (1514-1600).
48 H 91, 95 Nanton.
48 H 91, 94 Nagu.
48 H 91-92 Sacconay.
48 H 91, 316 Claude de Sainte Colombe Nanton, chevalier (1680-1685).
48 H 91-93, 100-101, 103-104, 129-131, 151, 163-164, 166, 168, 308, 311, 315, 344, 351, 365, 375, 519, 525, 532, 538, 543, 562, 566, 575, 578, 580, 593, 1000-1001, 1052, 1324, 1374-1375, 1377, 1391, 1819, 1834, 2094, 2761, 2790, 2906, 2942, 3335, 3337 Jacques de Sainte Colombe du Poyet, commandeur (1680-1760).
48 H 93 Foudras.
48 H 95, 103, 107, 129, 131-132, 210, 220, 408, 616-617, 620-621, 623-624, 626-627, 629-630, 632-634, 685, 687, 1002, 1169, 1603, 2363, 2790, 2867, 2905, 2906 Claude-Marie de Sainte Colombe de l'Aubépin, commandeur-receveur (1720-1785).
48 H 97, 126, 312, 402, 473, 487, 1723, 1892 Hector Eléonord de l'Aubépin, commandeur (1740-1771).
48 H 108 Philibert Joseph de Ruolz (1789-1791).
48 H 109 Saint-Amour.
48 H 109, 133, 652 Guillaume de Sainte Colombe du Poyet, chevalier (1780-1792).
48 H 127 Philibert Alexandre de Sainte Colombe, chevalier (1614-1641).
48 H 324 Sabot, chevalier (1689).
48 H 680 Pierre Antoine de Sainte Colombe Nanton, commandeur (1788-1788).
48 H 686 Marie Pierrette de Sainte Colombe de Poyet, chanoinesse (1789).
48 H 1668 Mathieu Sabot, curé de Saint-Agrève (1300).
Série J :
Sous-série 1 J : pièces isolées.
1 J 84,101 D'Albon.
1 J 243 Bottu.
1 J 340 Sarrazin.
Sous-série 3 J : Léon Galle.
Sous-série 10 J : Laurent Bonnevay.
Sous-série 13 J : Famille de Riverie.
Sous-série 32 J : William Poidebard.
Sous-série 48 J : Château de Fléchères.
Sous-série 56 J : Famille Bottu de la Barmondière.
Sous-série 106 J : Ferdinand Frécon
Dossiers rouges, familles consulaires, tome 13 : Sabot, Sarrazin, Tricaud.
Dossiers bleus, familles non consulaires, tome 15 : Ruolz (de).
Archives municipales de Lyon.
Série AA : Actes constitutifs de la commune.
Série BB : Administration communale.
Bibliographie
Château de Pizay :
MERAS Mathieu, Châteaux en Beaujolais, Annonay, 1981.
ODIN, « Le château de Pizay à Saint-Jean d'Ardières » in Expansion Beaujolaise, n°42, 1984.
SALOMON Emile, Les châteaux historiques du Lyonnais et du Beaujolais, t.II, Marseille, 1979 (cote ADRML : DEPRHO 195/2).
Familles Pizay, Nanton et Sainte Colombe :
A. STEYERT, Armorial général du Lyonnais, Forez et Beaujolais, Lyon 1860, rééd. 1998 (cotes ADRML : 4OP/17 ; 4OP/27/1 ;4OP/27/2).
Famille Nanton :
PITHON CURT., Histoire de la noblesse du Comtat Venaissin.
Famille Sabot :
Henri de JOUVENCEL, Assemblée de la noblesse de la Sénéchaussée de Lyon en 1789. Etude historique et généalogique, Lyon, 1907 (cotes ADRML : 4OL/24 ; 4OP/38 ; FG B 153/BIS).
Famille Sainte Colombe :
BOUILLET, Nobiliaire d'Auvergne. Clermond-Ferrand.
LE LABOUREUR, Généalogie de Sainte Colombe, Lyon, in 8°, 1670.
LOUVET, Histoire du Beaujolais, mss ((cote ADRML : 8OP/64/1).
VARAX (Vicomte Paul de), Généalogie de la maison de Sainte-Colombe, ses alliances et ses seigneuries, Lyon, 1881 (cote ADRML : FG E 79).
Mots clés lieux
Mots clés matières
Cote/Cotes extrêmes
Date
Cote/Cotes extrêmes
Date
Cote/Cotes extrêmes
Date
Cote/Cotes extrêmes
Date
Cote/Cotes extrêmes
Date
Présentation du contenu
Rue Buisson, les places des Cordeliers/du Méridien et de la Douane et les rues de Flandre, Gourguillon, de la Gerbe, Neuve, Saint-Dominique, Saint-Jean, Saint-Joseph, Sala, Tramassac et de la Trinité.
Cote/Cotes extrêmes
Date
Présentation du contenu
Contributions patriotiques, des portes et fenêtres, foncière, pour frais de guerre et personnelle, subvention et taxe ordinaire de guerre, toisés, déclarations, appel aux citoyens par la Convention Nationale, loi et déclaration relatives à l’emprunt de 100 millions, correspondance et notes (22 septembre 1789-4 juillet 1806).
Ce site utilise des cookies techniques nécessaires à son bon fonctionnement. Ils ne contiennent aucune donnée personnelle et sont exemptés de consentements (Article 82 de la loi Informatique et Libertés).
Vous pouvez consulter les conditions générales d’utilisation sur le lien ci-dessous.