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Date
Origine
Biographie ou Histoire
C'est en 1080 que l'archevêque de Lyon Gébuin (celui-là même auquel, l'année précédente, le pape avait concédé la primatie des Gaules, et qui était un acteur résolu de la réforme grégorienne) fit appel aux chanoines de Saint-Ruf (ordre fondé en 1039 à Avignon). Il leur concéda un emplacement non loin de l'abbaye Saint-Pierre, dans un terrain à peu près désert qu'on appelait "la Platière". C'est là que les chanoines construisirent le prieuré de Notre-Dame de la Platière.
Ce prieuré accueillit le pape Innocent IV lors du concile de Lyon, qui y célébra la première célébration de la Nativité de la Vierge Marie, que le concile avait décidé de solenniser.
Mais au XVIe siècle, le prieuré fut pillé par le baron des Adrets. Dans la suite, il fut mis en commende et cette situation entraîna une décadence générale, d'ailleurs, à l'ordre de Saint-Ruf. Aussi, en 1773, une bulle pontificale ordonna la sécularisation de cet ordre et le prieuré de la Platière fut sécularisé en 1788.
En 1792 l'ensemble est vendu comme bien national. Le cloître et la nef de l'église sont détruits pour céder la place à de nouveaux immeubles. Le chœur est détruit en 1869.
Modalités d'entrées
Le fonds est entré aux Archives du district de Lyon en 1791.
Présentation du contenu
Le fonds comprend un ancien inventaire, des privilèges et droits honorifiques, des dossiers relatifs au spirituel, au personnel et au temporel.
Autre instrument de recherche
Documents en relation
Archives départementales du Rhône
3 E 381-384 : minutes de Balthazard Cordelier fils, notaire à Lyon, secrétaire du prieuré de la Platière (1640-1665).
3 E 6616 : minutes de Pierre Moreau, notaire à Lyon. Reconnaissances au profit de la Platière (1757-1763).
12 G 491 : procès soutenu par le chapitre de Saint-Just à cause de la directe contre des établissements ecclésiastiques (entre autres la Platière, 1407-1781).
3 PL 386 : Quartier Saint-Vincent, mémoire contre le prieur de la Platière pour les Augustins : cartes terristes (mai 1717).
1 Q 462 : état des biens du prieuré en 1790.
Bibliothèque municipale de Lyon
Fonds Coste n° 65 (652) : démêlés de Charles d'Alençon, archevêque de Lyon, avec le prieur de la Platière, 1365-1375.
Fonds Coste n° 261 (2586, 2590, 2592, 2595) : pièces concernant les Grands Carmes de Lyon : N° 4 Interdiction faite par Jean d'Autun, juge de la cour séculière de Lyon, et Philippe de Piseys, courrier de Lyon pour le roi, au prieuré de la Platière de molester les Grands Carmes de Lyon, 1303.
Fonds Coste n° 262 (2580-2581-2582-2584-2585) : n° 2, procès entre les augustines et le prieuré de la Platière au sujet d'un droit de directe XVIIIe siècle ; n° 3, requête des Augustins en réponse à celle du prieuré de la Platière sur le droit de directe concernant les maisons de la rue Saint-Marcel et la vigne dite de Saint-Hippolyte, 1721.
Fonds Coste n° 273 (290) ; instruction pour la directe de Bellecour en faveur du prieuré de la Platière : contrats de vente et quittances de lods, 1218-1371
Fonds Coste n° 274 (2692) : réclamation par Guillaume de Riverie de Corse, prieur de la Platière, aux ministres de la religion réformée des meubles, ornements d'église, papiers, livres, terriers soustraits au prieuré pendant les guerres de religion en 1562.
Fonds Coste n° 275 (2693 bis 2694-2791) procès entre le prieuré de la Platière et le couvent des augustins 1718-1727
Bibliographie
Adrien VACHET, Les anciens couvents de Lyon, Lyon, 1895 (aux p. 509-519).
Jean TRICOU, L'ex-libris de Jacques de Tardivon, chanoine de l'ordre de Saint-Ruf et chef de l'église de Notre-Dame de la Platière à Lyon, Lyon, 1909.
Jean-Baptiste MARTIN, Histoire des églises et chapelles de Lyon, t. II, Lyon, H. Lardanchet, 1908, 498 p. (lire sur Wikisource), p. 141-152.
Paul SAINT-OLIVE, « Description du quartier qui environnait l'église de Notre-Dame de la Platière », Revue du Lyonnais, vol. 5, 1866, p. 35 à 71 et 101 à 124.
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