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Date
Origine
Biographie ou Histoire
La fondation de l'ordre des Hospitaliers de Saint-Jean-de-Jérusalem remonte à la première croisade. Déjà quelques hospitaliers étaient établis dans les lieux saints pour y soigner les malades. Mais c'est seulement après la formation du royaume de Jérusalem que ces hospitaliers furent organisés en congrégation. Puis les Hospitaliers devinrent comme les Templiers, un ordre militaire destiné à combattre les infidèles.
Chassés de la Terre Sainte après la prise de Jérusalem par les Turcs en 1291, les hospitaliers émigrèrent à Chypre, puis à Rhodes dont ils chassèrent les Turcs en 1309. Ils y restèrent jusqu'en 1532, date à laquelle Rhodes fut prise par les Turcs. Ils d'établirent alors à Malte, où ils demeurèrent jusqu'à ce qu'ils en fussent chassés par Bonaparte en 1798.
Les membres de l'Ordre des Hospitaliers ou Ordre de Malte étaient divisés en trois classes : les chevaliers, les chapelains et les servants d'armes. Pour être reçu chevalier, il fallait faire preuve de quatre quartiers de noblesse, tant du côté paternel que du côté maternel. A la tête de l'Ordre se trouvait le Grand Maître élu par les délégués des "Langues". L'ordre était divisé lui-même en huit Langues : Provence, Auvergne, France, Italie, Allemagne, Aragon, Castille, Angleterre, à laquelle de chacune desquelles il y avait un bailli conventuel. Chaque langue se subdivisait en prieurés, chaque prieuré en bailliages, chaque bailliage en commanderies et chaque commanderie en membres.
L'ordre des hospitaliers avait des maisons dans toute l'Europe. Les Hospitaliers s'établirent à Lyon en 1209 et Lyon devint le chef-lieu de la Langue d'Auvergne. Les biens de cette Langue, comme ceux de tout l'Ordre, se trouvèrent considérablement accrus en 1312 après la suppression de l'Ordre des Templiers. A Lyon, l'église des Hospitaliers était l'église Saint-Georges, le long de Saône. En 1774, la Langue annexa les biens de l'Ordre des Antonins qui venait d'être supprimé.
L'Ordre subsista jusqu'à la Révolution.
Histoire de la conservation
Les archives de la Langue d'Auvergne sous l'Ancien Régime
Le texte suivant est extrait de l'Introduction du tome II de l'inventaire imprimé par Claude Faure (1932).
Sur la formation des archives de la Langue d'Auvergne, un mémoire imprimé, du XVIIIe siècle, fournit des renseignements fort intéressants.
"Avant le milieu du XVIe siècle, l'Ordre de Malte n'avait point encore d'archives réglées et établies dans ses grands prieurés et ses titres étaient exposés à se perdre comme ceux des autres ordres, églises et communautés, soit par la dispersion de ces titres, soit par la négligence des administrateurs, soit par le fait et la collusion des fermiers et régisseurs des commanderies et autres administrateurs de cet ordre. Ce fut par l'épreuve de ces inconvénients qui se réalisèrent surtout lorsque les chevaliers, baillis et commandeurs, appelés par le Grand-Maître par une citation générale, furent obligés de laisser leurs commanderies à la discrétion des fermiers et agents pour aller au secours de Rhodes, que le grand maître Claude de la Sangle, qui fut élu en 1553, vingt-trois ans après la prise de Rhodes et mourut en 1557, fit un décret, qui est le 12e statut du titre des prieurs, par lequel il ordonna que dans chaque grand prieuré il serait établi, dans un lieu fort, des archives pour y rassembler tous les titres concernant chaque commanderie située dans l'étendue de ces prieurés qu'on pourrait avoir conservés et recouvrés. L'exécution de cette loi fut encore retardée par les embarras du nouvel établissement de cet ordre dans l'île de Malte et à l'occasion du siège qui fut mis devant cette île et levé en 1565, pour lequel il y avait encore une citation générale qui avait une seconde fois obligé les chevaliers d'abandonner leurs administrations aux soins de fermiers ou agents. Ce ne fut que dans le dix-septième siècle qu'on put travailler efficacement à l'établissement des archives générales dans les grands prieurés et jusque-là les titres de l'ordre furent encore exposés aux pillages et incendies, commis par les hérétiques pendant les guerres civiles de religion qui commencèrent en 1561". (48H2104, pièce 141, page 5).
En 1615, il existait à la commanderie de Saint George de Lyon « une belle chambre basse toute voultée à neuf avec la cheminée, où il y a de deux costés deux croisées garnyes de leurs grilles et vittres, une autre petite fenestre à un coing garnye de ses barreaux de fer et vittre servant ladicte chambre et ladicte voulte faicte exprès pour servir d'archive à mettre les titres et documens de toutes les commanderies du grand prieuré d'Auvergne » (48H139, fol. 493).
Au mois de janvier 1674, le grand maître de l'ordre prescrivit de faire l'inventaire des archives du grand prieuré d'Auvergne. Alexandre de Chevriers Tanay, commandeur de l'ormetau et jean-Hector de Fay la Tour-Maubourg, commandeur de Chambéry, furent chargés de ce travail par le chapitre provincial. Le 7 juin 1674, ils prient pour secrétaire Christophe Néron, habitant de Lyon, « versé en inventaire d'archives » qui prêta serment « de lire, rapporter, dicter, escrire et expliquer fidèlement le contenu de tous les titres et papiers sans en soustraire aucuns, comme aussi de ne prendre ny donner aucun mémoire, connoissances ou copies de tout ce que contiendra ledict inventaire que de nostre ordre » (48H700, fol. 1).
Le travail d'inventaire fut exécuté rapidement. Le 1 juin 1675, le chapitre provincial chargea les commandeurs de Langheac et de sainte Jay de le vérifier. Le lendemain, ceux-ci firent leur rapport : « ils ont été dans les archives de ce grand prieuré où ils ont veut toutes choses en si bon ordre par les soins des commissaires à ce députés qu'ils ne peuvent assez louer leur travail, qui fut commencé le 7 juin dernier par la vérification des titres et papiers brouillons, continué par la grosse d'iceux et fine par l'arrangement et la cote desdits titres et papiers que nous avons trouvés rangés dans les armoires de chaque commanderie divisées par leurs membres et chaque membre par différents chapitres des divers droits qu'ils contiennent, avec un inventaire raisonné dans chacune d'icelles où est la table, le répertoire et le numéro conforme à ceux desdits titres et papier, lesdits inventaires en beau papier, bien écrits et reliez ; ce travail ne fut fine que le douzième d'avril dernier. Il y a outre cela une armoire des papiers communs qui contient les livres des receveurs jusques environ 1660, les registres des chapitres qui contient les privilèges avec leurs inventaire et preuves. Toutes les portes des armoires sont posées et ferment ; il y a des fenêtres vitrées et des treillis de fer, une table et des chaises et beaucoup d'autres réparations qui ont osté mal propreté et humidité desdites archives ». Pour ces réparations et pour le salaire de ceux qui avaient travaillé à l'inventaire, les commissaires avaient dépensé 1360 livres. Eux même reçurent du chapitre une indemnité de 4 livres par jour qu'ils ne voulurent percevoir que pendant six mois, soit 1440 livres. La dépense totale du classement des années 1674 et 1675 s'éleva donc à 2.800 livres (48H128, fol. 124v° ; 48H700, fol. 3).
Le 12 novembre 1675, le chapitre provincial prescrivit aux deux commissaires de remettre les clés des archives au commandeur de Montgontier, receveur de l'ordre. Celui-ci travaille avec les commissaires à la vérification de l'inventaire « qui s'est trouvé conforme dans chaque commanderie à un livre couvert de parchemin blanc, desquels livres et des titres et papiers inventoriés en iceux ont esté formés trois gros livres reliés banane verte ». Ces trois volumes sont actuellement cotés 48H700, 701 et 702. Il subsiste aussi un bon nombre des inventaires particuliers à chaque commanderie dressés par Néron.
Le 1er juin 1677, le commandeur de Montgontier choisir Christophe Néron « pour exercer la charge et fonction d'archiviste » du grand prieuré d'Auvergne et le chapitre provincial lui attribua pour gages la somme de 330 livres par an. Un règlement en neuf articles fut fait pour la bonne tenue des archives (48H700, fol. 4v°-5). Une note de la main du commandeur de Laube, chargé en 1750 d'un nouveau classement des archives, écrit en marge "tout ce règlement, il seroit excellent s'il étoit bien observé, mais il ne l'a jamais été".
En 1711, « la garde et conservation » des archives du grand prieuré d'Auvergne fut confiée à frère Gilbert Rayon, prêtre conventuel, commandeur de Villejésus (48H120, fol. 38v°).
En 1725 et 1729, l'installation des archives est décrite en des termes identiques par les visiteurs de la commanderie de saint Georges de Lyon : « une grande salle servant pour les archives du grand prieuré, laquelle salle est voûtée, garnie de ses fenêtres qui donnent les unes sur la cour, les autres sur le jardin, avec leurs vitres et des barreaux de fer, ladite salle garnie d'armoires des deux côtés et une grande table au milieu, où il y a aussi des armoires qui servent à mettre les papiers de chaque commanderie, les noms des commanderies étant écrits dessus. De ladite salle, nous sommes allés dans une autre de plain-pied qui est aussi voûtée, bien carrelée, granit de ses vitres et barreaux de fer sur jardin et aussi d'armoires comme la première et une petite table ; lesdites archives fermant à deux clefs et une bonne porte » (48H156, fol. 162v° ; 48H158, fol. 23v°-24).
L'installation des archives paraissait donc satisfaisante, mais, en réalité, elle ne l'était pas. Les procureurs de la langue d'Auvergne ayant écrit, de Malte, pour demander un état des terriers au receveur, celui-ci leur répondit, le 7 novembre 1738 :
"Je viens de recevoir le décret de la vénérable langue qui me charge de faire un état des terriers tant des chefs- lieux des commanderies que de tous les membres, suivant leurs dates. Permettez-moi de vous dire que cela n'est pas un petit ouvrage. Il faudra plusieurs mois pour une recherche exacte de tous ces terriers. Il faudra même un scribe capable de lire les vieux papiers, qui regardent les terriers du chef ou les membres des commanderies. Ainsi, il faudra s'enterrer, pour développer tout cela, dans vos archives qui sont si humides pendant l'hiver qu'on ne saurait y tenir. Et je crois devoir vous avertir que généralement tous vos papiers se gâtent absolument par cette humidité. Ainsi je crois que la vénérable langue devrait prendre des expédients, tels qu'elle jugerait à propos, pour placer ailleurs les archives et dans un endroit où les papiers fussent secs, si vous voulez conserver vos titre ; sans quoi, dans peu de temps, ils seront tous pourris. Il y a un endroit dans l'enceinte de la commanderie où l'on pourrait édifier un bâtiment qui ne coûterait pas considérablement et où l'on pourrait mettre vos papiers et les sortir de l'endroit où ils sont qui est une espèce de cave. Et on pourrait demander la permission de taxer les commanderies pour faire ce bâtiment, afin de conserver les titres de l'ordre et des commanderies ; car, non seulement vos archives sont humides, mais encore trop petites ; ce qui est la cause qu'on a grande peine à trouver un papier lorsqu'on en a besoin, si fort elles sont brouillées ; ainsi il faudrait, les sortants du mauvais endroit où elles sont, des gens capables de bien lire les vieux titres pour mettre dans des armoires vastes les titres de chaque commanderie et de leurs membres et faire un inventaire du précis de ce que chaque titre contient. Cela serait un ouvrage un peu long, mais du moins vos archives seraient bien réglées. Voilà, Messieurs, l'état où sont vos papiers ; vous y ferez vos mûres réflexions "(48H498, fol. 57v°-58).
Les procureurs de la langue d'Auvergne décidèrent de construire un nouveau bâtiment pour les archives et pour le logement du receveur. Au- dessus de deux grands bûchers, on établira deux salles voûtées pour les archives ; elles auront 16 pieds de hauteur et 42 pieds de longueur ; celle sur le jardin sera large de 14 pieds et demi, celle sur la cour de 13 pieds. On communiquera d'une salle à l'autre par une ouverture de quatre pieds, dans le mur de refend, sans porte. Les salles seront éclairées par six fenêtres, trois sur la cour trois sur le jardin ; ces fenêtre seront hautes de huit pieds et larges de quatre et seront munies de barreaux de fer (48H698, pièce 15, 18 novembre 1741).
Dans un devis supplémentaire, pour la construction d'un deuxième étage au-dessus des archives, on lit : « à douze pieds de distance ou environ de la porte d'entrée, il sera fait un mur pour faire une pièce à servir pour le travail des écrivains et personnes qui voudront voir quelques titres ; et, pour mettre le reste des archives en sûreté, il y sera fait une porte de six pieds de hauteur sur deux pieds neuf pouces de largueur, la fermeture d'icelle sera faite en menuiserie en bois de chêne avec sa ferrure nécessaire » (48H698, pièce 19, 13 juin 1743).
Ces travaux de construction furent adjugés à l'architecte Jean-Baptiste Roche pour la somme de 53.550 livres.
Pendant qu'on construisait les nouveaux bâtiments, le désordre augmenta dans les archives. Le 2 juin 1743, le commandeur Rayon, archiviste, rapporte au chapitre provincial « qu'il s'est transporté dans les archives dont il a trouvé tous les terriers, titres et papiers en si grande confusion qu'ils sont tous mêlés ensemble sans distinction des commanderies auxquelles ils appartiennent ; laquelle confusion et causée par le dérangement qu'on a été obligé de faire pour bâtir les nouvelles archives et transporter lesdits titres dans un autre bâtiment (48H130, fol. 102v°).
Au mois de novembre de la même année, le commandeur de Vallin, un des commissaire députés pour veillez à la construction des archives, invite les membres du chapitre provincial à descendre aux archives « pour y reconnaître la confusion des papiers et le risque évident où ils sont de périr entièrement attendu l'humidité qui y règne, les armoires étant toutes les unes contre les autres sur le carreau, si l'on ne prend promptement le parti de les sortir, ceux des deux salles étant renfermés dans une seule, ce qui augmente cette humidité et cette confusion » (48H130, fol. 121v°).
Les mêmes doléances se renouvellent l'année suivante. Le 12 novembre 1744, le commandeur de Montgontier signale « le triste état où sont les papiers dans les vieilles archives qui sont extrêmement humides, les armoires de chaque commanderie étant les unes sur les autres ; sur quoi il a observé que, pour la conservation des titres, il convient de les sortir incessamment et de les porter dans les nouvelles archives, où ils seront infiniment mieux que dans les autres pour attendre les ordres de la vénérable langue sur l'arrangement des dites archives où les titres et papiers sont confondus les uns dans les autres ; ce qu'il a éprouvé par lui-même, ayant trouvé une quantité de titres des plus intéressants pour ses commanderies de saint Paul et de Chazelles dans les armoires de Salins et de Montferrand. La vénérable langue donnera aussi ses ordres pour refaire de armoires neuves, les vieilles ne pouvant servir étant trop petites pour contenir les titres de chaque commanderie qui ont beaucoup augmenté depuis qu'elles sont faites et que d'ailleurs il est à craindre qu'en les démontant pour les sortir, étant attachées ensemble, elles ne se mettent en poussière, l'humidité les ayant calcinées. » (48H130, fol. 149).
Les nouveaux bâtiments furent achevé en 1744 (en 1745, le commandeur de Mo,ntgontier expose qu'il est prêt depuis près d'une année, 48H130, fol. 157), mais les procureurs de la langue d'Auvergne ne se hâtèrent pas de donner des instructions pour l'arrangement des archives. La somme de 10 francs par jour demandée pour cet arrangement leur parut « exorbitante » (48H514, pièce 58; 48H 699, pièce 1).
Dans l'Assemblée de la Langue d'Auvergne tenue à Malte le 24 janvier 1747, les commandeurs de Sainte-Jay et de Saint-Mauris, nommés commissaires pour examiner le projet d'arrangement des archives de Lyon, présentèrent leur rapport : ils proposèrent de confier le travail au chevalier de Laube, qui prendrait un secrétaire « et même deux s'il le faut » et qui veillerait à la dépense : « ce que l'on peut faire en un an, que l'on n'y en mette pas deux ». L'abbé Charles Peschamps émit l'avis qu'il ne fallait faire aucune dépense pour le classement des archives : il appartenait à l'archiviste de les mettre en ordre ; tout au plus, pouvait-on lui accorder un écrivain à 30 ou 40 sol par jour pendant six mois. C'est seulement par six voix contre cinq que la langue d'Auvergne adopta la proposition des commissaires (48H699, pièce 2).
Le chevalier de Laube semble avoir hésité à accepter cette mission ; mais, le 27 juillet 1747, la langue d'Auvergne insista pour qu'il se chargeât de l'arrangement des archives de Lyon, « l'établissant maître absolu dans lesdites archives, sans être obligé de rendre compte de sa conduite à personne ; la vénérable langue ayant une entière confiance en lui, en sa capacité et prudence ; lui donnant carte blanche et plein pouvoir d'établir les choses ainsi qu'il le trouvera bon, le tout aux frais de la vénérable langue, laquelle dépense sera ensuite répartie sur toute les commanderies ; lui donnant pouvoir de prendre tels secrétaires qu'il jugera à propos et telles quantités qui lui seront nécessaires pour subvenir à l'ouvrage, desquels il règlera le salaire ; la vénérable langue suppliera Messieurs du commun trésor de vouloir bien ordonner à M. le receveur de Lyon de faire les avances à prorata du travail ; M. l'archiviste sera aussi obligé de toute nécessité, sous les ordres de M. le chevalier de Laube, d'y assister continuellement, pendant tout le temps que durera cette opération, ce qui le mettra d'autant plus au fait pour pouvoir dans la suite continuer le même arrangement » (48H699, pièce 5).
Ne pouvant plus refuser la mission que lui confiait la langue d'Auvergne, Antoine Joseph de Laube, commandeur de Tortebesse, vin s'établir à Lyon et passa, le 1er octobre 1749, une convention avec le sieur Batteney pour le classement et l'inventaire des archives conservées à Lyon, travail que cet archiviste s'engagea à faire moyennant 5.000 livres (48H699, pièce 5).
Le travail fut beaucoup plus long qu'en 1674 : commencé au mois d'octobre 1749, il dura jusqu'au mois d'août 1752 (48H536, n° 48 à 70). Une série de quittances relatives à ce travail de classement et d'inventaire ont été conservées.
Les vieilles armoires des archives, au nombre de trente-six, furent vendues à raison de 11 livres l'une (48H530, n° 11). Des marchés furent passés avec deux maîtres menuisiers, Jacques Amequin et Jean-Baptiste Vacher, pour la fourniture de nouvelles armoires en cœur de chêne (48H 524, 525 et 536, passim).
Les sieurs Dupré et Perrin livrèrent 555 boîtes de carton, à 15 sous la pièce, pour le classement des documents (48H525, n° 42; 48H536, n° 40 et 41.
Un relieur, nommé Girard, se chargea de relier les terriers en mauvais état, moyennant 5 livres pour les gros, et 35 sous pour les petits (48H536, n° 25, 46, 86, 88 et 89).
Au mois de juin et de juillet 1752, on paya les gages des copistes de l'inventaire (48H530, n° 4 à 8, 16, 19, 21 à 29).
Le soin de relier cet inventaire, en sept gros volumes, fut confié à un relieur nommé C. Dever, moyennant 10 livres par volume (48H 536 n° 71). Ces sept volumes d'inventaire sont aujourd'hui placés en tête du fonds sous les cotes 48H1 à 7.
Le 9 août 1752, le chevalier du Saillant et le chevalier de Laube signent un certificat écrit de la main du second :
"Nous nommés commissaires par V. Langue d'Auvergne pour examiner si les archives du grand prieuré, lesquels sont à Lion, se trouvent dans un bon et du arrangement et tel que le sieur Battenay avoir promis par son traité de les mettre, après les avoir visité, il nous a paru que tous les titres sont en bon ordre, ainsi que les inventaires à qui ils sont relatifs, de plus nous avons sur cela le certificat du sieur Jacquet, archiviste de la charité de Lion, par qui nous les avons fait visiter, et enfin pour preuve par expérience, il arriva dernièrement que Monsieur le commandeur de Marcé (= Nicolas-Louis de Rollat de Marsay, commandeur de Charrières, mort le 13 avril 1771) ayant écrit à Monsieur le receveur pour le prier de chercher des titres au sujet de certaine affaire et qui fussent d'au-delà de 1500, un quart d'heure après an en trouva sur cette affaire du siècle de 1500 et le 1400, ce qui édifia Monsieur le receveur sur la bonté du travail du sieur Battenay ; c'est ce que nous certifions à la langue ; en foi de quoi nous avons signé. À Lyon le 9 août 1752" (48H536, n° 80).
D'après un brouillon de compte, écrit de la main du chevalier de Laube, celui-ci paya, pour l'arrangement des archives, du 12 septembre 1749 au 12 août 1752, la somme de 9.189 livres 11 sous 6 deniers (48H536 n° 92).
Le 14 décembre 1752, les chevaliers du Saillant et de Laube décidèrent d'attribuer à Battenay une gratification de 600 livres pour le classement des archives, « après avoir réfléchir sur le long et pénible travail qu'il y a mis, sur l'infirmité qu'il a contracté en y travaillant » (48H536 n° 91).
Dans sa séance du 2 juin 1755, le chapitre provincial du grand prieuré d'Auvergne prit une décision pour maintenir les archives en bon ordre : le receveur ou un commissaire spécialement nommé « dans le temps qu'il voudra choisir et sans en avoir aucunement prévenu M. les archivistes, se transportera aux archives, se fera présenter le livre capitulaire pour y voir les titres qui auront été présenter au chapitre et assemblées précédentes, consignés et déposés aux archives ; ils verront dans l'inventaire si ces titres y ont été insérés avec leurs énonciations, numéros et la place où ils auront été mis ; ils se transporteront ensuite aux armoires où l'inventaire les dit être, examineront s'ils sont véritablement à la place où les énonce l'inventaire, verront si lesdits titres sont étiquetés, numérotés comme dans l'inventaire et joints à ce à qui ils conviennent par leur nature et selon la méthode observée dans l'inventaire. De plus, M. le commissaire prendra au hasard plusieurs articles des différents tomes de l'inventaire, et, livre en main, ira voir si les titres énoncés par ces articles sont véritablement aux places où les dit l'inventaire, de sorte que l'on les puisse trouver dans l'instant sans peine en y allant en droiture » (48H131 fol. 27).
Au chapitre du 3 juin 1756, le commandeur de Valange rendit compte d'une visite inopinée qu'il avait faite aux archives, où il avait trouvé tout en règle (48H131, fol. 50).
Les fonctions de chancelier et archiviste au grand prieuré d'Auvergne furent confiées successivement à Joseph Josset, puis à Gilbert Josset, son frère (18 juin 1774), enfin, après le décès de celui-ci, à Philippe-Auguste Hennequin (12 novembre 1776 ; 48H132, fol. 136 à 190).
Le bon ordre ne fut pas maintenu longtemps dans les archives. Le 3 juin 1778, le chevalier de Loras exposa au chapitre la nécessité d'une remise en ordre (48H132, fol. 227-228), qui fut confiée au sieur Batteney. Le 1er juin 1781, les commissaires chargés de vérifier son travail exprimèrent leur satisfaction (48H133, fol. 27-28).
Batteney conserva ses fonctions d'archiviste jusqu'au 2 juin 1789; à cette date, les fonctions de commissaire en chef et d'archiviste du grand prieuré d'Auvergne furent confiées aux sieurs Ferrand père et fils, "les deux places étant réunies indivisément sur la tête du père et du fils" (48H133, fol. 164v°-165).
Le fonds de la Langue d'Auvergne aux Archives départementales du Rhône
Versé aux Archives du district de Lyon en 1792, le fonds ne paraît pas avoir subi de grandes pertes. Comme l'observe René Lacour dans son Guide des Archives, "c'est pendant la première moitié du XIXe siècle qu'il s'appauvrit. A ce moment sévissait le principe de la départementalisation absolue. Un fonds d'archives de caractère régional semblait aberrant. C'était justement le cas de celui de l'Ordre de Malte. Dès le Premier Empire, des caisses de documents furent envoyées en Saône-et-Loire, dans l'Ain, dans le Puy-de-Dôme, dans l'Indre et dans la Haute-Vienne. C'est seulement avec l'arrivée de Jean-Prosper Gauthier à la tête des Archives du Rhône (en 1848) que cette politique cessa et que le principe du respect des fonds se trouva appliqué."
Le démembrement commença avec une lettre du Préfet de Saône-et-Loire en 1807 (Arch. dép. Rhône, T 440), il se poursuivit avec l'Ain (1811) et l'Indre (1812). En 1842, le département du Puy-de-Dôme réclama la totalité du fonds ; l'archiviste Chelle proposa de céder seulement le double de l'inventaire de Batteney, proposition qui fut acceptée, de sorte que cet exemplaire se trouve aujourd'hui aux Archives du Puy-de-Dôme.
En revanche, le démembrement complet du fonds fut refusé par la commission des Archives départementales et communales, qui l'examina dans la séance du 20 janvier 1848.
Le fonds de l'Ordre de Malte fut classé conformément à l'inventaire de Batteney. Ce travail fut entrepris sous l'autorité de Marie-Claude Guigue, directeur des Archives départementales, en 1879 et 1880. La rédaction de l'inventaire fut entreprise par son fils et successeur Georges Guigue, qui publia un premier volume en 1895; elle fut poursuivie par son successeur Claude Faure, qui publia un second volume en 1932, et rédigea aussi le troisième volume publié après sa mort, en 1945; l'index fut publié par René Lacour en 1978.
Modalités d'entrées
Le fonds de l'Ordre de Malte a été versé au dépôt d'archives du district de Lyon en 1792.
Présentation du contenu
Le fonds se divise en deux parties principales.
48H1-48H702. Généralités : inventaires, privilèges, personnel, actes capitulaires, visites prieurales, bois de l'Ordre, correspondance, comptabilité, archives. Les dossiers de preuves de noblesse constituent une originalité de ce fonds. Les candidats chevaliers devaient justifier de quatre quartiers de noblesse, tant du côté maternel que paternel : pour cela, des dossiers de preuves de noblesse ont été constitués et, parfois, des arbres généalogiques armoriés ont été joints à leur demande.
48H703-48H3432. Commanderies : ces archives représentent l'essentiel du fonds; il s'agit, dans leur immense majorité, d'archives foncières.
Comme l'écrit René Lacour dans son Guide des Archives du Rhône, "le fonds de l'Ordre de Malte - Langue d'Auvergne est extrêmement intéressant. Il est tout d'abord le plus important de tous les fonds ecclésiastiques après celui du chapitre Saint-Jean de Lyon; en second lieu, il contient un très grand nombre de pièces anciennes, remontant jusqu'au XIIe siècle ; enfin, malgré les "allègements" subis au cours de la première moitié du XIXe siècle, il garde un caractère régional".
Autre instrument de recherche
Le présent inventaire en ligne reprend les analyses des volumes imprimés entre 1895 et 1978 :
GUIGUE (Georges), Inventaire sommaire des Archives départementales antérieures à 1790, archives ecclésiastiques, série H, tome premier [ 48] H 1-702, Lyon, 1895.
GUIGUE (Georges) et FAURE (Claude), Inventaire sommaire des Archives départementales antérieures à 1790, archives ecclésiastiques, série H, tome second, [ 48] H 703-2400, Lyon, 1932.
FAURE (Claude), Inventaire sommaire des Archives départementales antérieures à 1790, archives ecclésiastiques, série H, tome troisième, 48 H 2401-3422, ordre de Malte, langue d'Auvergne, Lyon, 1945.
LACOUR (René), Index alphabétique des noms de personnes et de lieux relevés dans l'inventaire du fonds de l'Ordre de Malte (48 H), Lyon, 1978
Mots clés matières
Cote/Cotes extrêmes
Date
Cote/Cotes extrêmes
Date
Cote/Cotes extrêmes
Date
Importance matérielle
Caractéristiques physiques
Présentation du contenu
Tome II. Visite par les commandeurs de Chantelot et de Naberat de la commanderie de Laumusse : enquête sur les personnes, visite de la chapelle sous le vocable de St-Jean et N.-D., l'ancienne « a esté ruynée et bruslée par les guerres passées », de la maison du commandeur, du domaine consistant en terres, prés, vigne et bois, terre « d'Eschaumont, du Machura, pré à Replonges, pré de la Nielle, pré de la Pierre en la prérie de Manziaz. » Cens et rentes sur « Replonges, Giraudières, paroisse de St-André de Baugé, Baugé, Crottet, St-Jean sus Velle, St-Cire, Sainct-Genis, Pont-de-Velle, Laix, Cruzillies, Mespilliaz, Cormarenche, St-André-d'Huyriaz, Baugé-la-Ville, Bereysia et autres lieux ». Dîmes à « La Giraudière, paroisse de St-André de Baugé, au Moulard, autrement disme d'Eschomont, rière la parroisse de Replonge et villages de Romanesche et du Moullard, à Escotey, rière la paroisse de Baugé-la-Ville ». Les officiers de justice n'ont pas de gages, mais le droit de prendre du bois dans la forêt de Tessonge. Chapelle de Vavrette, dîmes aux Bruyères, cens et rentes sur « Baugé la Ville, Bruyères, Manzea et Villier » ; « petit pré de la Pierre, de Muenoz, au Nuyselet, la charrée de Nuyselet. Moulins de « Chaptemps », près Pont-de-Veyle. Annexe de Sémon. Inventaire des meubles de la commanderie. Annexe d'École, paroisse de Verzé ; dîmes à Sarrières et Écoles, cens et rentes à École, Berzé-la-Ville, Buxières et Sarrières ». Juridiction au sr de « St-Sernin ». Cens et rentes à Pont-de-Vaux, « Verney, Reyssouze, parroisse de Grenon ». Membre d'Épaisse, chapelle, maison, jardin, vigne, prés, taillis, du « Fetelez, du Curtil », terre du Champ de la Porte, au Sochey ; rentes sur « Baugé-la-Ville, Saint-Sulpis, St-Genys, Bereysia, St-Jean-sur-Reyssouze, St-Estienne-sur-Reyssouze, Perex, Chanoz, Flurieu près Chastillion-de-Dombes » ; dîmes sur « Bosmein en la Chaveya, Chavaney, Montrozier, Montbarbon et Cormagnoux, Nucudey ». Inventaire des titres de la commanderie ; état des revenus. Membre du Temple Saint-Martin : maison de bois et torchis, « terre de l'Estang, terre et pré de la Paterla, pré Broier, rippes, brussailles et champéages de Champt Ferry », bois ; rentes sur « St-Martin-le-Chastel, Cuel, St-Didier, Montrevel, Malaffretta » ; dîme sur Cuet. Juridiction au marquis de St-Martin. Annexe d'Escopet ; chapelle et maison de bois et torchis, « terres du Courtil de Lamusse et du Temple, des Feugières, pré Duby, étang, pré de la Leva, pré Martinet, pré et terre des Sunières, pré d'Escopey à Cursiaz, forêt ; dîmes à Escopey, Deyssiaz, Curtez ; cens et rentes à Romanés, Curtiaz, Curtez, St-Nizier, Sauvignaiz » ; justice au comte de St-Trivier. Annexe de « Simon » : chapelle, rentes sur « Cuseau, Simon, Dontmartin, Champignas, Vaulx, Marcias, Villars-soubz-Joudes, Joudes » ; justice au prince d'Orange. Membre de Bocarnoz : chapelle, « prés du Grand-Bru, du Petit-Bru, pré de Boccarnod », vigne ; rentes sur Coligny et dépendances ; juridiction à MM. de Coligny-le-Vieux et de Coligny-le-Neuf. Membre de Tessonge : chapelle dont la cloche « a esté emportée du temps des troubles par les gens de guerre, qui l'emportarent au chasteau de Bonrepos, appartenant à M. le comte de Montrevel, où elle est encore à présent » ; « rippe, maison de brique et torchis, forêt ; dîmes sur Mangettes, cens et rentes sur Bourg, Montagniaz, Sezirias, Virias, les Mangettes, Noliona, St-Estienne-du-Boys, Foyssia, Cuel, Pollias, Marbos » ; Juridiction au sr de Bonrepos. Chapelle « St-Jean de Trébourt, prez de Bourg, en la paroisse de Fleurias, deppendante de Virias » : chapelle et pré. Charges de la commanderie. Ordonnances de réparations. Conclusion de la visite. Commanderie de Bellecombe (f° 65) : chapelle et maison forte, jardins, prés et bois, « pré à Chesargue, vigne à Vallanssin » ; mobilier ; juridiction « au roy, et à présent à M. du Passage, pour raison de la terre et seigneurie de St-Georges d'Espérance ». Annexe de « Vallanssin » : église de St-Vincent (st-sacrement dans une boîte d'« arquemie ou argent de Limoges »), chapelle démolie à côté, cure, juridiction commune avec le roi ; état des reconnaissances. Membre de La Verpillière : église St-Denis (vitraux de St Jean-Baptiste et de Saint Denis, aux armes du grand-maître de Verdalle « et du feu sr de La Porte ») ; juridiction « au sr Mareschal d'Esdiguières, pour cause du chasteau de Falavié » ; pré « au Danais », vigne, bois de châtaigniers, dîmes sur les terres « du Puys-Durant et la Thuillière ». Annexe du « Péage de Septesme » : chapelle, rentes sur « le Péage et Chalaisin », maison de l'Hôpital « qui soulloit estre un hospital pour loger les pauvres », chapelle de « La Chal », maison de l'hôpital. Annexe de Ponas : chapelle ruinée, dîmes à Ponas, cens et rentes sur « Ponas et Meimefamille » (Bonnefamille). Membre de Vourey, chapelle ruinée, maison, terre de Chantemerle, moulins du Temple ; juridiction au roi « pour cause de la terre de Tullins ». Annexe du Temple d'Ornacieux : chapelle, maison de la commanderie « ruynée par le siège de La Coste, faict environ cinquante ans », bois, terres de « la Rivoyre » ; dîme sur « Ornassieu, Semon et Comelle » ; terre de La Templière, bois de chênes, au max des Sonnettes, vigne au Grand-Cloz, lieu de Barbin, terre au max de la Revoyre ; juridiction de l'évêque de Grenoble ; cens et rentes sur « Ornassieu, Comelle, Semon, Barbin, Bressieu, Bersin, Bysonne, Geronney, Faramans ». Annexe du Temple de Bressieux : chapelle du Temple de St-Jean ; juridiction au sr de Bressieu. Abergements : terres et bois de « Pra Maz, Sezarges, Péage, Vallensin, maison de la Tourt de Rolland à la Côte St-André, pré de Langueserre, etc. ». Membre de La Chal : chapelle dans le château, domaine, terre au « terroir d'Éguebelle » ; cens et rentes en partie usurpés sur « Beaurepaire, Revel, Bellegarde, Anjoux, Jerssieu, Rossillon, Auberive, Pinet, Moras, Albon, Bressieu, Fay, St-Romain-d'Albon, St-Rambert, Monbreton, Sablon ». Domaine du Temple d'Albon : ruines de la chapelle et maison du temple, terres le long de la rivière « de Baussel », moulin, grange de « Malestraict. Commanderie de St-Romain-en-Gal (f° 133) : église paroissiale de St-Romain, petite chapelle à côté (à côté du chœur de l'église « nous avons trouvé soubz des voultes faictes en la muraille quatre grands et beaux sépulcres de pierre, tous d'une pièce, excepté la couverture, et nous a dict led. sr commandeur estre les sépulcres des enfans du feu roy Clovis »), maison de la commanderie, reconstruite par le commandeur actuel ; maison ruinée, place de Jérusalem à Vienne ; jardin, pré, vigne, verger, terre et vigne de St-Jean ; dîme à St-Romain, métairie « de la commanderie de St-Jean de Hiérusalem », le « grand pré des Hormes, terre des Gagières, pré de la Rivière, bois ; cens et rentes sur Ste-Colombe, St-Romain-en-Gal, St-Cyr, La Bolomière, La Chance, Les Hayes ; juridiction au roi. Membre de Monteux en Dauphiné église paroissiale sous le vocable de St Sébastien et St Lazare, cure et maison du commandeur ruinées « par les guerres passées », domaine, « pré Malessard ; pré de Chasse, terre de la commanderie au Champ-Raud, terres au Peroux, au Poysou, terre dite le Jardin de la Cure ; terres au mandement de La Roche, lieu dit aux Silliardz, territoire de la Presle ; dîmes sur Monteux, La Roche, Presles ; juridiction au roi, possédée par le maréchal de Lesdiguières, cens et rentes en commun avec le roi, Lesdiguières, les religieuses de Vernaison, etc., sur les mandements de Monteux, La Roche, Clérieu ; terres au clos de Maulbuisson ». Membre du Monteil-au-Temple : chapelle « St-Jean de Larfeu (une de ses cloches « ayant esté emportée au chasteau de Barmont, du temps des guerres, et, à présent se trouve en la maison et chasteau du sr de Fournoux »), ruines de la maison des commandeurs, moulin ; dîmes à « Larfeu, Montel-au-Temple, Montourat ; terres : de la Gagnière, du Boisson Roddon, dou Sechoux, Lousche de Layert, le Chainse du Molin, le Pré de la Commanderie », bois ; rentes sur « Le Montel-au-Temple, Tardette, le Cros de la Gasne, du Teil, de La Sotte, Larpheul, Laschamptz de Larpheul, Corrioux, Soleyanhat, le mas de Bellat, Barbarot, Coudoufeir, Le Chastellard Reynaud, Teissonières, Puideugne, Chazeypoutre, Montourat, Lesconfouchier, Terronye, Chaudamasons, Labourderie, Lerboullière, Mermière » ; étangs du « Montel-au-Temple, de Teyssonnères, du Chastellard Reynaud ; juridiction au sr « Léonor Cottet, l'ayant acquise de Mons. de Monpencier » ; charges. Annexe de Brousse : église près du château (une croix de loton, à l'usage des Templiers), étang, pré, moitié de la dîme. Commanderie de Bugney (f° 179) : chapelle sous le vocable de N.-D. et St-Jean-Baptiste (vitraux portant « un lion d'or en champ de gueule »), château avec pont-levis, métairie ; terres « du Champ de la Maison, du Champ de la Teille, de la Teille, du Champ Motey, de la Noue, du Grand Chambon », pré, bois, étangs du Moulin, Bichet ; vigne, jardin, moulin, garenne ; officiers de justice sans gages ; rentes sur « Chassenas, Molins, Sainct-Legier, Les Bruyères, Le Pin, St-Disdier, Luneau, Lurcy, Neuilly, Séz, Digouin, Angleure, l'Hospital, Le Mercier, St-Oyen, Vindecy, St-Germain, Varenne de Reullion, Parey-le-Monneal, Vitré, Avrily, Collanges, Pierrefite » ; dîme à « Bouan paroisse de Luneau » ; pacage des « Consorts », pré « en la paroisse de Chassenar, près le village du Bost », terres de « la Levée, de la Varenne, port de Chassenard en commun avec le vicomte de Tavannes, l'« eaue morte de Chassenard ». Membre de l'« Hospital-St-Jean-de-Cheney » : église paroissiale, maison de la cure, grange, vivier, verger ; rentes sur « Arthaiz, l'Hospital, Melay, Chenay, Chambily, Yguérande » ; dîmes sur la paroisse et « Arthaiz » ; juridiction au sr de Maulévrier. Membre « d'Angleure : chapelle (« au milieu du pavé y a une fosse ayant servy de cachette pour les habitans du temps de la guerre »), métairie, terres de « la Garenne, du Champ de la Croix, du Champ du Cros, du Champ de Saintian, du Grand-Champ, du Champ Bertillier, ez Anglees, de Chenartot, du Champ de Lamoureux, du Grand Pré, prés de Longeigues, en Font-Martin, du Chetifz, de l'Amoureux, le Fan, la Boudière, de Buley, la Préelle, marais, bois de La Forest, de Chanrond, le Beaupin, étangs du Verney, Boisseran, terres sur l'annexe de Ressis » ; dîmes sur « Angleure et l'Hospital, Vindecy » ; juge aux gages de 12 livres, procureur d'office et greffier, sans gages ; « Garenne du Commandeur à Ressie ». Cure de Saintian, annexe (St-Yan) : église, cure, dîme en commun avec l'abbé de Cluny et le sr de Corcelles, terre et vigne. Membre de Boulay : chapelle, métairie, bois « du Boulay ; terres en Bouley, Le Grand Champ du Bouley, Le Grand Champ du Pierral, en Verney, Champ Vergier, Le Champ es Fougères, autrement Louche ; prés La Feranei, Mathey, du Moulin, Grand Pré », étang, « bief ou escluse rompue où il souloit estre autrefois un moulin », terre de Losche du Moulin ; à Fley, terres et bois « du Boischet, paroisse de Chalemon, étangs de Chasaulx, du Bouchot, terre appellée l'Hault de la Creuse dict Fontsagrève, pré de Longeron » ; dîmes sur « Fly, Montillion, Buisson, Cornemontaigu, La Varenne, Chazé, Marcilly, La Limay, Aury-sur-Loire, La Pierre » ; bois de « La Prelle, La Tessonnière, Boffray » ; rentes sur « Chassenay, Molins, Salligny, Monetey, Pierrefitte, Dezize, Bourbon, Chalemoux, Maletat, Oulemont, Neufvy, La Motte-St-Jean, La Chapelle au Mont, Digouyn, Regny, Gueugnyon, Rozier, Toulon, Dathey, Vigni, Chanleci près Charrolles, Vitri, St-Oyen, St-Aguyen » ; dîme du vin « au clos de Chalon et au port de la Varenne », vignes aux clos de « Chalon et des Grandes Baumes », dîme « d'Essardon ». Juge aux gages de 3 livres, procureur d'office 40 sous, greffier sans gages. Métairie du « Mais Jolivet, alias Chevallier, sis au village de Chazey ». Membre ou annexe de « Colanges » : maison, grange, étang, bois, pâquis, terres, terres de « Chambacon, ez Pierres de l'Haye, bois de l'Haye, terre et bruyères de Gillanges, bois des Forges, bruyère et bois du Mousseau, terres des Genevriers, du Grand-Champ, du Champ, ez Noyers, au Cros des Pierres, en Forchar, ez Chambon appellée les pièces du Beugne, La Bugnerée, pré Clou, bois des Chauffaiges, bois Clair, tènement de La Franchise ; juridiction au roi. Membre d'« Avrily ou de l'Haye » ; terres de « Laprey au Chambon de Brières, de Lateilhe Longue, La Blanchefleur, pré au Chambon, bois de l'Haye, bois de la Garenne de l'Haye, terre de la Bergerie, étangs Neufz, de l'Haye, pâturage du Grambon. Membre de Tourny : chapelle, vieille tour en ruines, maison, grange, chapelle au « pont de Cressonne », terres du « Champ de la Pallu, Champ de Chastellon, Champ de la Chevance, Champ du Verdier, Champ de la Forest, Champ de Tournys, Champ de la Croix ; prés des Saulzes, de la Prairie de la Commanderie, bois Pelou, La Vesvre Molle, en Gerbier, Le Deffende de Chastaigna, La Forestz, La Garenne, La Cotteret » ; dîmes de « l'Hospital et de Versondet » ; moulin de « Tournys sur la rivière de l'Uzy » ; rentes sur « l'Hospital de Tournys » ; fiefs à « Anglure, à La Varenne, à Boulay (terres proche le chasteau de Mardeaugue), à la Rozière. Chapelle de St-Jean de Bardon, à Moulins au faubourg dit « le pavé de Bardon ;... toute voultée, avec une infinité de belles arcades faictes d'un merveilleux artiffice, avec force fenestrague et un courroir tout à l'entour » ; autre chapelle à côté ; maison, grange, fontaine, « servant à laver les lessives à la ville de Moulins, par permission ou au prouffict dud. sr commandeur », domaine, dîmes à « Vernie, des Gunotiers à St-Bonnet et Yseure, de Beauregard, de Bardon, d'Effiche et Champagne ». Annexe de St-Jean de Pontenas, chapelle en ruines : « rétable de la Nativité fort usé, au-devant de la grande porte il y a un ovant en forme de baptistaire ; bois de chênes, « pastural des Grandz Prez, terre au Not, prés de la Font, de Grangevieille, terre des Placeretz », étangs. Annexe de Trevol, chapelle, terre, pré, étang, dîme, juridiction au roi ; rentes sur « Trevol, Auroy, Vaulcolemin », terre ou « terroir des Vernays ». Commanderie des Bordes, chapelle dans le château sous le vocable de St Jean-Baptiste et de St Marc, « beau rétable où est l'ymage de la vierge Marie, Nostre Seigneur, son fils, et saint Jean-Baptiste, et le portrait du feu sieur commandeur du Pensus, en platte peinture à huille », ancienne chapelle à côté » ; prison basse voultée où l'on descend par un trou avec une corde » ; bâtiment « bruslé par les guerres passées », étable, grange, tour servant de poulailler, pavillons, etc. ; moulins de « Byon et de Joussy », fours banaux ruinés, bergerie, métairies ; terres : « Le Cry, La Berlugue, Le Grand Champ de la Mestairie, Le Petit Champ, proche le guay de la Quintayne ; La Boilarderie, La Garenne, Le Pastureau, Les Boulevars, Les Chaulmes ; terres et bois de la Preunye ; prés de La Reimuire (?), des Bordes, d'Escorchebeuz, Chappetain, le Grand et Petit Vignebrene, de la Place ; bois de la Garenne, de Chamboulay, de La Forest ». Métairie de « Chepvroux », finage de Charentonnay : maison, étables, grange ; terres : « le Champ des Vallées, Le Champ des Pierres, Le Champ de la Prière, Le Champ de l'Orme, Le Champ des Ousches, Le Champ de Louriou, Les Sarrées, Les Recullées, La Treive Sorel ; prés de Louriou, de la Vesvre, des Ousches, Fournier, Grand-Pré ». Métairie d'Abauche, paroisse de Jussy : maison, bergerie, grange, vigne, terres : « Petit Champ, Grand Champ, Champ de Jauge (?), La Croizie, Champ des Pierres ; prés dit le Revuivre », bois, fontaine. Métairie de « Pougan, paroisse de Lugny » : maison, étables, grange, domaine, prés « de Chauvet, Grimonville, d'Anglois, Chatein ». Annexe de « Percigny près de Néronde » : chapelle ruinée « il y a plus de octante ans », annexes de « Villeville, de Mennestriou, aultrement Chassy soubz Sancerre, de Massey, size en la paroisse du Granier, autrement la Guerche près de Nevers ». Membre de « St Jean de Boucq, y comprins son annexe de Chapotte » : chapelle, métairie, terre du « Grand-Champ de Boucq, vigne, bois dit Grand Bois, jardins, pré de la Goutte de Bouc, bois de l'Eschenault, prés à Ryousse, à Lurcy ; dîmes sur Ryousses, Chambon et Fontbouc ; droits de bordellaiges et mainmorte ; justice à M. de Nevers ». Membre de Francheville : chapelle, dont une cloche est « à l'esglise de Baugy, où elle fust emportée du temps des troubles », métairie, terres, prés à « Savoye, Boiblay ; bois du Boisblanc, de la Garenne, de la Forest au Villain ». Membre de Bourges : chapelle, hors la porte d'Auron, maison de la commanderie « proche l'une des portes du cloistre de la grande esglise de St-Estienne » ; prés de l'Hospital, autrement de St-Jean, d'Oizellet, de la Gluere, des Quatre Bornes ; vigne à Beauregard ; terres : au terroir des Cros, de la Vieille Justice, à Beauregard, de L'Esguillon, La Croix de Montjoye, au Grand-Daujon, La Coignyé, au carroy de St-Florent, La Charbonière, aux Boloyses ; dîme sur St-Martin-des-Champs » ; rentes sur les quartiers de « Bourbonoux, Pont-d'Aurron, St-Sulpice et St-Privé ». Annexe de « Soullas » : chapelle sous le vocable de St Jacques et St Philippe, métairie, bergerie, grange, domaine, pré de « l'Isle de Soullas », terre à « Bery, pré aux Brioulches, aux Guenins, à l'Isle Sathenat. Commanderie de l'Hôpital-du-Fresne autrement de Lieudieu : chapelle (« le cœur séparé avec des barreaux de bois servans de siége par le dedans », vitraux aux armes de l'Ordre et de commandeurs) ; maison entourée de fossés et à pont-levis ; « auditoire pour tenir les assises avec des sièges de bois tout à l'entour » ; granges, moulins ; prés « Les Petits Guains, l'Usage, de La Cave, du Sablon, Pré Bruslé, des Grands Gains » ; jardin ; terres : « la Grande pièce de la commanderie, du Portal, La Vigne, Les Martinières, Les Marnes, à Lasus, Le Grand Clodis de la Vyeure d'en hault, La Vyeure d'en bas, le Bois de la Tuillerie » ; bois du Buisson de la commanderie ; prés : des « Trois Escluzes, des Sablonnières ». Métairie de La Bergerie : maison, étables, granges ; bois du « Buisson de la Bergerie » ; terres de « La Pointe, La Grand Pièce, La Vyeure » ; prés de « la Coutre, des Sablons, de Thou, de Fontenis, de la Demy Journée de la Bergerie ». Maison de la « Tuillerie », terre de « La Boissonnière », pré dans la prairie de St-André ; bois de La Vieure, les Grands Bois et Forestz de la commanderie » ; terres incultes où « soulloit avoir une belle forestz, laquelle au temps des guerres, il y a plus de trante ans, fust entièrement ruynée et coupée par les gouverneurs, cappitaines et gens de guerre du party contraire ». Terre des « Marnes d'Assigny ». Pré dans la prairie de « Lazenot ». Dîmes sur Blancafort. Rentes sur « Blancafort, Oison, Argent, les Bruyères, Plessis » etc. Annexe de « St-Brisson » : cellier, grange, étable ; terres « aux Esviers, de l'Hormoye » ; pré dans la prairie de « St-Brisson » ; vignes : la Grande Vigne de la commanderie, Les Costes ; rentes sur « Argent et la Nodesse ». Annexe de Bribon : maison, grange, étable ; terres « des Contaulz, des Rotures, des Buissons, des Cluzeaux, du Pastureau » ; pré de « Derrière la Grange » ; bois du Buisson de la Commanderie, de « Bribon » ; rentes sur « St-Florent, Surdon, Colons, Lyon-sur-la-Ronce ». Commanderie de Villefranche-sur-Cher. (Le procès-verbal de la visite de cette commanderie a été enlevé ; il y a ici une lacune dans le foliotage du f° 330 à 408). Commanderie de Lormeteaux : chapelle dans le château (« rétable du sépulchre de N.-S. et l'ymage de St Jean relevée en bosse) ; château entouré de fossés : « au-dessus du grand portal y a forces armoiries eslevées en bosse du roy et de la religion ; prison voultées dans une autre tour ronde, fermant avec sa porte, serrurre et clefz ; et au-dessoubz de lad. prison, y a une autre prison voultée, n'y ayant qu'un trou pour y desandre avec une corde, qui est le cachot pour les criminels ; chambres où sont les armoiries du feu sr commandeur de Ruaux » ; basse-cour, écuries, grange, bergerie, métairie, jardin ; moulin « de La Trischanderie, au dessoubz du grand estang », pré « de l'Islon » ; garenne complantée d'ormeaux ; « prés des Grands Guains, des Petits Guains » ; bois à « Ichery » ; four banal ; justice ; dîmes de lainage et charnage à Lormeteaux, des blés et chanvres à « Dion », des vins à « Dyon », dîmes de Pétruaulx, La Vallée-aux-Rats, Torfou et Rochefort ; vigne de l'« Hospital autrement de Brettonnière à La Ferté Gilbert » ; rentes sur « Lormeteaux, Graçay, Vastan, Meheung, Villiers, Ste-Lizaigue, Reuly, Lazenay, Paudy, Pied de Bois, Lury, Dung le Poilier, Yssouldung, Plante de Touraille et autres lieux ». Métairie de la Franchise : terres « de l'Yslon, en la Vefvre, au terroir du Gascon, alias Pré Martin, la Pointe des Aubreaulx, Pré Fossé, Champ de devant la Basse-Cour, la Grivaudine, à la Garenne ; prés : de la Perrière, Pré Fossé, de Cornancey, Le Grand Arpen, La Grande et Petite Grivauldine, à La Ferté-Gilbert, la Nouhe à Boucault, le fort de l'Isle. Métairie de « la Motte, paroisse de Preully », chapelle, métairies, clos ; terres : Terres Fouquet, les Varennes, de l'Orme Sec. Moulin « Du Guay, proche le bourg de Reuly » : maison, étables, vigne, pré dans la prairie « du prez Roilez », vigne à « Lazenay ». Métairie de « Pont Bordas », maison, grange, étables ; mas au « Champ du Gruau, étang, pré du Brasil, mas de la Malabesterye, pré de la Vefvre ». Métairie de « Pie de Bois, paroisse de Diou » : maisons, étables, grange, clos, pré « Chassain ». Métairie de Chambon, chapelle, maison, grange, moulin, clos, prés de « l'Isle Bureau, de l'Isle Prière, du Moulin ». Métairie de « Villeprouvère » : maison, grange, clos, terres à « Villepré, Villeneufve, pré de Ruau, de la Tamargette, à Jarrondelles, à Poulligny, Pourioux, Verulleste (?) ». Métairie de « Beauvoix » : maison, grange, étables, clos, prés à La Ferté. Inventaire des meubles de la commanderie. Temple de Châteauroux : maison du Temple à Châteauroux ; métairies « de La Touche et de La Roche », moulins « de La Roche, de Villene » ; rentes sur « St-André, St-Denis, St-Martin de Châteauroux, St-Mort, Arton », etc. « Inventeyre des tiltres de la commanderie de Lormeteau faict en l'an 1615 (f° 472). Commanderie de « Leureuil » : église paroissialle, château flanqué de tours, grange, pressoir, jardin, four banal, cure ; terre du Champ de la Cure ; prés « de la Cure, de l'Estang Pellault, de la Fosse aux Gauvins, vigne ; jardin, vigne dite « Le Rochereau ; prés de La Font, des Portes, de La Malladerie, Le Rochereau, L'Estang Pellault ; étangs : Le Grand Estang, La Bonde, La Barotte, Les Bordes, de Merdasson, des Chaulmes, des Perrières ». Métairie de « La Quinetterie » : maison, étables, granges ; terres de la « Grande Corvée, Le Champ Philipon, Le Champ des Ruaulx, Le Marchay de l'Erée, Le Petit Essart, Le Grand Essart ; prés de La Touche et de l'Estang de La Barotte » ; bois « du Sablon, moulin du Sablon, moulin de Durtal », dîmes, rentes, justice. Membre de Nuret-le-Ferron : église sous le vocable de St Laurent et St Blaise, cure, maison de la commanderie en ruines ; étangs du « Grand-Estang et des Calliaux » ; terres, prés, dîmes ; rentes sur « Neuret, Les Caillaux, Escherny, Le Terdre, Bienvenu, Les Feuillis, Les Laurais » ; justice. Membre de St-Nazaire : église sous le vocable de St-Jean et St-Nazaire, rétable de la Passion, maison du commandeur inhabitable, le curé dépose « y avoir demeuré autreffois et que les esprits y habitoient et l'en avoit chassé », cure. Métairie de Biret : maison, grange ; terres de « La Cousture, au Man sur le Moulin, Le Champ Pallyé, Le Champ du Grand Nugé, Le Champ de La Fosse, Le Champ de Fornyon, La Pièce Desmollere, Le Seillau ; prés : Le Grand Pré de Biret, de Chinebière, de la Grand Font de Biret, de Lescodar ; étangs du Pont, des Rys, Le Grand Étang de la Bruyère, Le Petit Étang de la Bruyère ; bois du Grand Rys, des Crollans » ; dîmes, rentes, moulin banal. Église « d'Ousche », sous le vocable de St Martin ; chapelle de la Trinité d'Ajoux ; église de Fontanges sous le vocable de St Sébastien ; chapelle Ste Catherine de la Bruyère, ruines d'un château et d'une métairie. Inventaires des meubles et des titres de la commanderie. Annexe de « Launey-sur-Creuse » : dîme et juridiction. Annexe de La Salle : chapelle, moulin, pré, étangs « de Gaudet ». « L'Hospital-soubz-Mazerolles » : moulin rentes, justice. Annexe de Selles-sur-Nahon : église, maison, terres, pré, dîme, justice. Commanderie de Morterolles : église de Ste Croix (« un reliquaire de cuivre doré, ung crucifix au-dessus eslevé, à l'usage des Templiers ») ; château, maison carrée flanquée de trois tours entourée de fossés, tour ruinée, écuries, grange, jardin en friche, moulin banal ; étang de « la Pille », pré « du Bost », étang de « Nege-Veau », bois de « la Grande-Garenne, terre de la Petite-Garenne, pêcherie de Montchavon, étang du Moulin Roneys, étang du Prévost, pré du Nouhault de la Buxière, terre de la Gland, bois de Milhac, de La Villatte, champ du Ramand » ; rentes, dîmes, justice. Membre de Foulventous : église paroissiale sous le vocable de St Georges, métairie, grange, ruines, bois de chênes « de Morterolz », dîme, rentes, moulins de « Serran et de Grassavau ». Métairies du Pin, « de Chez-Monnet et de Chez-Biroche » : maisons, granges, étables, domaines, moulin « de Montaneau », dîme, justice ; rentes. Moulin de « Chabranes, paroisse de Vareilles », jardin et moulin, rentes. Membre de La Bussière-Rapy : église paroissiale sous le vocable de N.-D., cure en ruines, jardin, pré, métairie, étables, terres « des Justices, du bois de La Glane, du Grand pré de La Métairie, du Chalot, de La Perrière, de La Gardette, du Nouhaud, des Peschières, de La Chavallias », dîmes, rentes, justice, moulins « du Temple, Roveyr », étang. Métairie de « Lage-Troinet » : maison, grange, terre de « La Grande Cousture, bois, pré, terres de Boffran, des Preugnies, de Saigne-Blanche, pastural des Renardières, bois du Courret, pré de La Grand Va, champ des Guasses », châtaigneraies. Église de St-Amant-Magnezeis, en la Marche : pré de la Cure, terres de la Cure, dîmes, justice au baron de Magniac, rentes. Inventaire des meubles de la commanderie. Poursuites contre les curés. Commanderie de Masdieu : église (« au dernier du grand autel contre la muraille.... est l'image du Crucifix de Nostre-Dame et de St Jean-Baptiste, avec les armoiries dud. sieur moderne commandeur, Jacques de Cordon), château entouré de fossés, jardin ; terre « du Puys, pré de la Rivière, bois de la Garenne ; moulins du Grand-Moulin, de Villards, dîmes, rentes, justice. Inventaire des meubles. Membre de Chambon : église sous le vocable de St Jean-Baptiste et de Ste Marie-Magdeleine, étang, moulin, dîmes, rentes. Membre du Petit-Masdieu : église paroissiale de Ste-Croix, maison entourée de fossés, pré, verger, jardin, four banal, dîmes, rentes ; moulin du Petit Masdieu ; chapelle St-Jean de Berodèze restaurée, justice. Membre de « St-Jean de Trens » : chapelle, rentes. Inventaire des titres de Masdieu. Commanderie de Villejésus : église Notre-Dame, dont les cloches « furent rompues et emportées par ceux de la religion prétendue réformée, lesquels aussy abbatirent la nef de lad. église et bruslarent la maison de la commanderie, ensemble les fours et moulins bannaulx, il peult avoir environ de cinquante ans », cure dans la rue Basse, maison de la commanderie, cellier, four banal, moulins banaux, mas de « Sus les Levées, vignes de dessus Chollet et de dessus le Peret », justice, le pré Clous, vignes de Beauregard, de Gloria Patri, dîmes, bois ; les témoins déposent : « qu'ils ont tousjours veu et l'ont eux mesmes usité que chacun mariage qui se fait et passe aud. Villejésus, le marié, avec son espouze, se doibvent transporter le jour de leur bénédiction nuptialle au logis noble de lad. commanderie dud. Villejésus et, illec estans, offrir, donner et dellivrer aud. sr commandeur ou à ses procureurs, recepveurs, fermiers, gérans et négocians, avec tout honneur et révérence deux pains blancz de douze deniers pièce, et deux potz de vin, deux pièces de chair, une livre de pourceau et l'autre de beufz. Et lesdictes choses receues, l'espouzé doibt présenter par la main aud. sieur commandeur ou autres pour luy sus cottez, son espouzée, pour la faire dancer, s'il luy plaist en la compagnie qui s'y treuve. Et à ceste fin doibvent lesdits mariez mener aud. lieu un cornemuseur ou autre joueur d'instrumentz, qu'ilz auront heu à leur festin de nopces. Et ce faict, led. sr commandeur est tenu leur présenter la collacion, laquelle ilz pourront prendre sy bon leur semble, et par après prendre congé dud. sieur commandeur et se retirer en tout honneur et révérence » ; vigne aux Vignes Blanches ; les habitants « ne doibvent aulcungs droictz de péages, pontenage et barrage, en portant par eux une croix blanche à huict pointes avec un certifficat dud. sr commandeur qu'ils sont et demeurent en et au-dedans sad. jurisdiction » ; fontaines publiques au « Champ Marsault, de La Font Meriot, La Font Bourcicault, au quartier du Pers ». Arpentement de la juridiction de Villejésus. Hommage et aveu par « Pierre de Livene, escuier, sieur de Verdille, de St-Martin d'Autregues et de la cour de Villejésus » (1610). « Lièves abrégées contenant les articles des censes et rentes ». Membre de « Fouquerre » : église de St-Étienne, cure, jardin, dîmes, rentes ». Membre de l'« Hospital-de-l'Esperdillière » : chapelle sous le vocable de St Jean-Porte-Latine et St-Leobon, « grand reliquaire de cuivre esmaillé en forme de bahut, deux rideaux de toille estans aux deux costez de l'autel, estendus sur deux verges de fert » ; maison flanquée d'une tour. Métairie : maison, grange, étables, jardins, terres de « la Grand Pièce ou de la Croix au commandeur, du Pradion du Bruget, Le Riolon, Les Coustures, Dessus l'Estang, étang, terres du Puys, de La Vigne ; prés de la Vigne, de Lasse, des Pradeaux, bois de la Tramblade, de Champeté, mas du Bois de l'Hospital, moulin, dîmes, rentes, justice. Commanderie de Limoges : le Palais, église paroissiale (vitrail aux armes « du sr Puys Molinier : de deux mains (?), une barre avec trois estoilles ») maison forte, pré du « Pra du Pallais, bois de la Commanderie, dîmes, rentes, jardin, prés de la Cure. Membre de Breuilaufa église paroissiale, dans le chœur « des deux costez des chaises de bois de chaisne en forme d'esglise collégialle » ; pré de la Larode ou de la Cure, terres de Las Sepas, au dessoubz du Terme de Lamet, château, cure, moulins « du Pont, dans le bourg, de Doure », jardin, pré de la Commanderie, bois de la Varougne, Bossyé, Gibeau » ; rentes, dîmes ; fief du « Chasteing », justice. Membre de « La Bussière-aux-Piniers » : chapelle de St-Georges, dont une cloche est « en la ville de Dorat, les soldatz de la garnison l'ayant prinse au temps de la guerre » ; métairie, granges, étables, terres, bois, dîmes, rentes, justice au roi, moulin. Membre de Conore : église, baptistère devant la porte, cure, pré de « l'Abeie », étang, moulin, dîmes, rentes. Annexe de « St-Junien-le-Vigean » : moulin « Coudais », jardin, pré, rentes. Membre de Puybonnieux : chapelle dans le château flanqué d'une tour carrée, grange, écuries. Église de « St-Jean-Chanabières », brûlée pendant les guerres de religion : pré du « Clos du curé ; maison, jardins, bois. Le moulin du Temple, jardin, pré, étangs : « Grand Étang, Petit Étang, La Riberolle, pêcheries ou gardoires de La Croix Vieille et du Bouquet ». Domaine : jardin, terres « du Fromental », La Boyge, prés de l'Obart, de las Servas, forêts du Bois-la-Pluye, de Bois Gros, de la Grande et Petite Forestz » ; dîmes, rentes, justice aux comtes des Cars et de Chalus. Église St-Fiacre de St-Martinet, reliquaires. Inventaire des titres de Limoges.
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