Ce fonds était en souffrance au sein de ce qui restait à traiter courant 2008 dans la sous-série 1 J (pièces isolées d'origine privée), dans une valise. En l'absence de traces de l'entrée de ce fonds aux Archives départementales du Rhône, parti a été pris de donner le nom de CHAPUIS (nom des personnes concernées) au producteur de ce fonds. Le fonds est composé principalement de correspondances entre Claude Henri CHAPUIS, ingénieur à la société HEURTEY, et sa fiancée puis épouse Catherine Petit, de Belleville-sur-Saône.

Le fonds a été collecté en vrac dans une valise. Si nous ignorons les circonstances de l'entrée de ce fonds aux Archives départementales du Rhône, les documents ont, dans l'ensemble, relativement bien supporté les épreuves du temps.

Inconnues.

Ce fonds est essentiellement composé de correspondance et est intéressant à plusieurs titres : il s'agit de correspondance privée, presque quotidienne entre 1934 et 1970, entre deux membres d'un couple. Il reflète en outre les engagements personnels de M. CHAPUIS, vraisemblablement ancien résistant durant la seconde guerre mondiale, militant communiste avéré en 1946-1947, membre de divers syndicats professionnels en tant que dessinateur industriel à la société HEURTEY, spécialisée en fours et gazogènes et sise 22 quai Tilsitt dans le 2e arrondissement de Lyon. Il fait état également des étapes de la vie d'un homme pendant le XXe siècle. Claude Henri CHAPUIS (appelé durant cette période Henri CHAPUIS) effectua en effet son service militaire à Chemilly-sur-Yonne (Yonne) en 1934-1935 (8e BOA, 2e compagnie de Chemilly-sur-Yonne). Il fut mobilisé en 1940 et servit au 163e RP, 3e bataillon, en tant que mécanicien sur des chars blindés. La période de l'immédiat après-guerre voit l'engagement politique de Claude Henri CHAPUIS comme candidat aux élections municipales de 1945 dans le 2e arrondissement de Lyon sous l'étiquette communiste, comme syndicaliste au sein de la CGT et de divers syndicats professionnels techniques et métallurgiques affiliés. Enfin, ce fonds témoigne des modalités de communication personnelles avant l'essor des moyens modernes de communication (téléphone...).

Des enveloppes vides et vierges, des extraits de comptes (1965), une facture (1940), une attestation d'assurances (1961), des calendriers publicitaires, un dessin technique sans indication, une ordonnance médicale de 1945 non nominative, une quittance de loyer de 1961, deux journaux (« L'Humanité » du 10/01/1948, « La voix du peuple » du 8/06/1945), des reçus divers non datés, des conditionnements de fortune ont été éliminés. Cet ensemble de documents représente 0,04 ml.

Pas d'accroissement.

Le présent répertoire a été organisé en 6 parties distinctes. La correspondance reçue par Mme Clémentine PETIT, puis CHAPUIS, conditionnée à plat, est dépourvue d'enveloppe. La correspondance envoyée par M. CHAPUIS à Mme Catherine PETIT est encore en enveloppe (parti a été pris de conserver les lettres en enveloppes, permettant ainsi de les classer dans l'ordre chronologique).

La totalité des documents contenus dans ce fonds est librement consultable.

Après accord des Archives départementales du Rhône, la reproduction est libre sous réserve de mentionner la cote des documents en cas de publication.

Les documents sont en papier (papier à lettre, cartes postales, une pièce en papier pelure). Quelques photographies sont intercalées dans le fonds.

Voir l'inventaire 217J en PDF

Archives départementales du Rhône.