Les premiers comités révolutionnaires apparurent avec la Convention et suivirent les fluctuations de la région lyonnaise pendant cette période. Avant et après le siège, il y eut dans le district de Lyon-Ville des comités de surveillance des sections. Après le siège, il y eut dans ce même district une commission temporaire de surveillance républicaine, un comité général de surveillance de Lyon et des comités de cantons et de sections ; dans les deux autres cantons, il y eut des comités communaux. Après le 9 thermidor, on établit dans chaque district un comité de surveillance du district, qui procéda à l'épuration du personnel jacobin.

Quant aux sociétés populaires, elles furent créées dès le début de la Révolution pour travailler à l'éducation politique de la population. A Lyon, il y eut la Société des Amis de la Constitution et la Société des jacobins. De très nombreuses communes du département, même de communes modestes comme Lacenas ou Montagny, eurent leur société populaire.

On ne trouve plus trace de leur activité après l'an III.

Les comités révolutionnaires sont classés dans une sous-série par district. Dans chacune des sous-séries, on distingue les comités avant et pendant le siège, les comités après le siège et le comité de surveillance du district après le 9 thermidor.

Conservation.

Ce fonds est librement communicable.

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Après le siège.