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Date
Organisme responsable de l'accès intellectuel
Importance matérielle
Origine
Biographie ou Histoire
Le Muséum d'histoire naturelle est le plus ancien musée lyonnais et a une histoire longue de plus de deux siècles. Ce dernier a revêtu plusieurs noms : muséum, musée d'histoire naturelle, musée des sciences naturelles, musée Guimet d'histoire naturelle. Sans omettre les appellations partielles telles que musée Guimet, musée colonial, musée d'Outre-Mer.
Son histoire, riche en événements et péripéties mérite donc d'être éclairée afin de donner des repères permettant d'aborder le fonds d'archives de ce musée.
1772-1789 : le Musée Académique de l'Hôtel de ville la naissance
L'acte de naissance du musée d'histoire naturelle remonte à 1772, date à laquelle le Consulat rachète le cabinet d'histoire naturelle de la famille Pestalozzi et le confie à l'Académie des sciences, belles lettres et arts de Lyon. L'Académie est installée à l'Hôtel de Ville, où la rejoint la collection Adamoli.
1789-1830 : le musée dispersé les années difficiles
L'épisode révolutionnaire provoque un effet désastreux sur le Musée académique. Les salles sont fermées en attendant le rétablissement de la tranquillité. Les collections sont évacuées sur la « maison de Saint Pierre », l'Hôtel de Ville étant saturé par les confiscations du comité de séquestre. Nombre de pièces disparaissent alors.
A partir de 1796, la Convention réorganise l'instruction publique, entraînant la création d'une « Ecole centrale » à laquelle se rattachent bibliothèques, musées, jardins botaniques, et que l'on installe dans les bâtiments de Saint Pierre. Les collections du musée sont transférées dans les bâtiments de la Déserte en 1808. Les locaux se révélant insuffisants et inadaptés, la ville décide de ramener à nouveau les collections à Saint - Pierre dans ce qui est devenu entre temps, le Conservatoire des Arts. Ce qui ne sera effectif qu'en 1819, le transfert se heurtant à la lenteur des travaux et à l'indifférence des édiles. La botanique est d'ailleurs séparée à cette occasion du reste des Sciences naturelles. La part de destructions l'emporte sur celle des acquisitions, mais le musée survit.
1830-1909 : Au Palais Saint Pierre - l'essor du muséum
La renaissance
Sous la Monarchie de Juillet, le conseil municipal se révèle favorable aux sciences. La ville sollicite le rétablissement des facultés supprimées en 1816, et reprend l'organisation du Jardin et du Musée. Ce dernier est confié à la direction de Claude Jourdan, professeur de zoologie, doyen de la faculté des Sciences, et membre titulaire de l'Académie de Lyon. Celui-ci réorganise les collections et entreprend de les compléter. Un projet de grands travaux est lancé en 1833, étendant le musée au deuxième étage du palais. Trois sections sont créées : anatomie comparée, zoologie et minéralogie - géologie. Le budget annuel du muséum est de 10 000 F en 1837, 10 800 F en 1838 et de 11 000 F en 1839. Il reste stable jusqu'en 1848. Le mouvement scientifique est important et des donations sont faites au musée, dont la collection paléontologique de Thiollière. En 1841, le Congrès scientifique tient ses assises à Lyon, confirmant la place conquérante qu'on prit les sciences et les arts sur la presqu'île.
La stagnation
Le muséum connaît cependant un déclin intermédiaire. Pour des raisons financières, la République de 1848 diminue le budget annuel du musée de 2 000 F, et à cause de choix directoriaux, Claude Jourdan se consacrant à ses études personnelles, se désintéresse du musée. Ce dernier est d'ailleurs caricaturé dans les journaux et les animaux empaillés sont utilisés par le Grand Théâtre pour ses décors d'opéras. Dégénérescence et indifférence générale durent jusqu'en 1869, date de la prise de fonction du conservateur Louis Lortet, futur membre de l'Académie de Lyon et futur doyen de la faculté de Médecine.
L'effort de réorganisation
Interrompu par la guerre de 1870, un effort de réorganisation est renouvelé dès 1871, soutenu par la municipalité et par l'Association lyonnaise des amis des sciences naturelles. Malgré l'exiguïté des locaux, le musée atteint son apogée. Les entrées d'objets se font plus importantes et Les Archives du muséum d'histoire naturelle de Lyon sont lancées. Ernest Chantre est nommé pour seconder la direction : celui-ci assure les cours d'anthropologie, est à l'origine de la création de la salle d'anthropologie et de préhistoire, et multiplie à partir de 1879 les missions d'explorations scientifiques en Russie et aux confins du Moyen-Orient. Le succès du muséum se chiffre à 500 000 visiteurs en 1877. L'essor du muséum rencontre néanmoins une série de difficultés : d'ordre météorologique - avec l'orage de grêle dévastant fenêtres, plafonds et planchers, d'ordre administratif - la cohabitation avec les arts étant tendue, d'ordre matériel enfin les bâtiments vieillissant sans rénovation. Ce qui conduit la ville à réfléchir à un projet de grand muséum, transféré dans des locaux plus adaptés. Différents terrains sont suggérés. Le site de la Vitriolerie est un moment retenu, visant l'implantation de la faculté des Sciences et du Muséum à proximité de l'école de Médecine, mais les défauts sont multiples et font renoncer à cette solution. On se focalise ensuite sur le Parc de la Tête d'Or. Le projet est voté en 1878 mais n'aboutit pas. Lortet et Chantre se tournent alors vers la recherche scientifique et quittent leurs fonctions en 1909.
1911-1963 : Au Palais de Glace - le transfert et la maturité
Le bâtiment du 28 boulevard des Belges
A la séance du 28 juin 1909, le conseil municipal demande à Charles Depéret de rédiger un rapport sur la réorganisation du muséum au sein du Palais Saint-Pierre.
Pourtant dès 1909, la ville a acquis le Palais de Glace, sis 28 Boulevard des Belges, face au parc de la Tête d'Or. C'est Emile Guimet, industriel lyonnais, qui avait fait établir par l'architecte Chartron les plans d'un bâtiment destiné à accueillir les collections orientales que ce dernier avait accumulé lors de ses voyages. Un tiers du bâtiment est inauguré en 1879 : la pointe avec ses rotondes surmontées d'un dôme, et la partie de bâtiment rue Morellet, le reste étant alors au niveau des fondations. Or celui-ci, décide en 1882 de transférer le Musée à Paris. Le Bâtiment lyonnais est mis en vente et racheté par la Société frigorifique de Lyon créée en 1900, une grande salle triangulaire avec galerie périphérique, toit vitré, et machinerie en sous-sol, venant compléter le bâtiment. En 1909, l'affaire périclite et la ville de Lyon rachète le site. Toutes sortes d'occupations sont envisagées, qui suggèrent musée, faculté, école d'art, Justice de Paix, mairie. Mais c'est le muséum qui l'emporte. Le terrain est une forme triangulaire et couvre 3558.78 m. Il est entièrement couvert par trois bâtiments d'âge et de nature différents : le long de la rue Morellet, le bâtiment rectangulaire avec rotonde terminale est en pierre du Midi, construit en 1878-79 par Chartron pour Guimet, à l'angle des rues Morellet Prévost, le théâtre et les locaux des machines avec leur grande cheminée, datent de 1898 environ ; la patinoire, immense nef triangulaire, occupe le reste du terrain avec sa structure métallique. Les surfaces cumulées actuelles des planchers sont proches de 10 000 m.
L'implantation au Palais de Glace (1911-1914)
Si Louis Lortet avait refusé la proposition de vente en 1878, prétextant l'éloignement du site et un manque de place pour les collections, le conseil municipal affecte en 1911 les locaux du Palais de Glace à l'installation du Muséum et à celle d'un nouveau Musée Guimet dans ses salles d'origine. Le projet de réaménagement des bâtiments est confié à Tony Blein qui prend du retard dans l'exécution des travaux.
En juin 1913, la patinoire est transformée en Grande Salle, sa galerie est élargie. Celui-ci occupe 2 400 m. Le 14 juin 1914, Edouard Herriot, maire de Lyon et le Préfet Victor Rault inaugurent les deux musées. Le Muséum reçoit 2 à 3 000 visiteurs chaque dimanche ou jour de fête. De 1917 à 1919, le déménagement de milliers de pièces entassées se poursuit.
Après le décès d'Emile Guimet, par décision de 1919, Claude Gaillard, nommé à la tête du muséum en 1909, est chargé d'assurer la direction générale des deux musées et conduit une politique réaliste d'extension des salles publiques. En 1925 est inaugurée la salle d'anthropologie, regroupant préhistoire et paléontologie humaine, dans la première rotonde. La salle de la faune régionale, au-dessus de la galerie de zoologie, en 1926 ; la salle de géologie - paléontologie, dans l'ancien théâtre en 1928 ; la galerie d'anatomie comparée, au rez-de-chaussée en 1930 ; la salle de préhistoire, en rez-de-chaussée en 1939. La muséographie du Muséum reflète encore celle de la fin du 19e siècle. Les salles sont spécialisées selon les grands domaines de la science. Les vitrines alignent de nombreux objets sans autre renseignement que celui de l'étiquette d'identification, les essais de pédagogies sont sommaires voire nuls. On privilégie la diversité du monde dans la perspective analytique qui fut celle du 19e siècle.
Le séjour du musée colonial (1927-1968)
A l'époque de l'empire colonial triomphant, et de l'exposition de Marseille, en 1922, la ville de Lyon conçoit un musée scolaire avec les objets concédés par les exposants. Ces derniers sont rassemblés au rez-de-chaussée du Palais de Glace dès 1924. L'inauguration a lieu en 1927, présidée par E. Herriot, qui confie le poste de conservateur à Benoît Fayolle, jusque-là gardien-chef. Ce musée change de nom à mesure de l'évolution politique : il est musée de l'Union française, musée de la France d'Outre-Mer, puis musée d'Outre-Mer, avant de disparaître. A partir de 1965, le Muséum exigera la restitution des pièces prêtées pour éviter la poursuite de leur dégradation, et, dès mars 1968 le directeur entame les démarches de transformation du musée colonial en salle d'ethnographie.
La guerre et le second incident météorologique (1939-1962)
Les activités se ralentissent lors de la seconde guerre mondiale : les musées sont fermés. De plus, le nouveau directeur, Jean Viret, conserve la muséographie adoptée par son prédécesseur. En août 1955, la grêle brise le toit vitré et inonde la grande salle. Les objets fragiles sont empilés dans d'autres salles. La démolition et la réfection du plancher sont décidées en 1957. Le muséum est fermé au public jusqu' en 1962. Le directeur se consacre au chantier de fouilles de Saint-Vallier et enrichit les collections d'une importante série de vertébrés fossiles. Face à un public impatient, le maire Louis Pradel exige la réouverture du musée.
1963-1991 : le Muséum d'histoire naturelle de Lyon le renouveau
Vers une muséographie moderne
En 1963, nouveau directeur et nouvelles perspectives : Louis David, professeur et futur président de l'université des Sciences, imagine une rénovation totale des lieux préfigurant le musée moderne. Cependant aucun plan d'ensemble n'est préparé et seuls des travaux partiels sont réalisés, les infrastructures restant les mêmes. Si le muséum est contraint de garder ses grandes sections d'ordre systématique, la muséographie d'ensemble est repensée dans des salles remises en état. La politique se tourne vers la préservation, le sauvetage des collections malmenées. L'accroissement des collections devient secondaire et sélectif, le muséum possédant plus d'un million d'objets et l'informatisation des inventaires, supports de la recherche actuelle, ne s'exécutant que lentement. L'accent est mis sur l'amélioration des conditions de visites et l'action pédagogique.
En effet, le nouveau directeur, assisté de trois conservateurs, Michel Philippe, Roland Mourer, Joël Clary, et de techniciens spécialisés, donne la priorité à la vulgarisation scientifique. La période 1937-1995 est jalonnée d'une série d'inaugurations, dont la presse se fait écho.
Le muséum participe à un mouvement scientifique atteignant une moyenne de 70 unités annuelles. Les Nouvelles Archives du Muséum d'histoire naturelle (anciennement Les Archives du Muséum d'histoire naturelle de Lyon, créées en 1872), relancées en 1946, exposent les résultats des recherches sur les collections du musée. Ces volumes servent à l'échange avec d'autres institutions scientifiques.
La diffusion de la culture scientifique
L'exposition permanente fixe le panorama général des sciences de la Nature, des sciences de l'Homme, et de l'ethnographie européenne. Sur cette ossature se ramifient des expositions temporaires, légères ou prestigieuses, éclairant certains aspects de l'exposition permanente. Ces expositions sont conçues, prêtées ou accueillies par le Muséum et ont un rythme annuel depuis 1969. Des ateliers sont mis en place à partir de 1991 pour approfondir des aspects précis de la science. Pour les animations destinées aux scolaires, des professeurs sont délégués par le rectorat pour assurer la liaison avec les enseignants. Le Muséum développe une action hors des murs, par la rédaction de catalogues d'exposition, par l'édition de la collection « L'homme et ».
L'optimisation de l'accueil des publics
Des travaux ont transformé le rez-de-chaussée du bâtiment Guimet. Une nouvelle entrée est créée dans l'axe de la façade de la rue Morellet. Une cafétéria occupe la moitié de l'étage de 1980 à 1992. Une boutique est installée dans l'autre moitié de l'étage. Un ascenseur est mis en place desservant les 4 niveaux du bâtiment Guimet et les trois niveaux de la patinoire, et une rampe extérieure est destinée aux personnes handicapées. En 1981, une salle de conférence est aménagée, accueillant la projection de films et les interventions accompagnant les manifestations du Muséum. En 1982-83, l'atrium est rénové. En 1983-84, trois petites salles du patrimoine sont créées, en 1987-88, une petite salle sous la galerie de la grande salle est rénovée, qui crée en sous-œuvre deux salles du patrimoine. En 1990, la municipalité instaure un droit d'entrée ce qui fait chuter la fréquentation autour de 100 000 visiteurs par an.
En 1991, la Ville de Lyon passe convention avec le Conseil Général du Rhône, pour lui céder le muséum dans le but de le moderniser. La gestion devient départementale et une réflexion est amorcée quant à une solution de transfert global ou partiel du Muséum ou à une restauration sur place. Le projet s'articule autour de la prise en compte du patrimoine, du public et des moyens généraux.
Modalités d'entrées
Type d'entrée : versement. Date d'entrée : 17/10/2001.
Présentation du contenu
Conformément à la réglementation en vigueur, les archives du Muséum d'histoire naturelle de Lyon pour la période 1860-1999 ont été classées dans la sous-série 4 T pour la période antérieure à 1940, et dans la sous-série 3757 W pour celle postérieure à 1940. Chaque sous-série comprend respectivement 71 et 270 articles et mesure 2,30 mètres et 12,40 mètres environ.
Ce fonds est très lacunaire et les documents précis et originaux font souvent défaut. Les archives de l'établissement ont pour beaucoup été détruites. On ne trouve que peu d'informations sur les projets et le transfert du muséum en 1911. Les informations sur les collections sont rares, ce qui peut s'expliquer aussi par des politiques plus accumulatrices que gestionnaires des différentes directions jusqu'en 1963, puis par celle prioritairement axée sur la vulgarisation scientifique à partir de Louis David. Si des inventaires ont été informatisés, aucun exemplaire n'a été communiqué.
Évaluation, tris et éliminations, sort final
L'intérêt historique ayant présidé au classement de ce fonds d'archives, les dossiers de faible valeur informative ont été éliminés. Il s'agissait de documentation conservée par le muséum mais ne l'impliquant pas, (rapport de la Fondation des musées de France, revue de presse lyonnaise), de projets d'exposition non aboutis, de dossiers relatifs au mobilier et à l'entretien des appareils, de démarches d'insertion publicitaire. Il ne nous a pas semblé utile de conserver nombre de factures postérieures à 1940, les récapitulatifs comptables suffisant à renseigner sur la politique budgétaire de la direction. Le fonds antérieur à 1940 n'a pas été modifié. Cet ensemble représente environ 4 mètres linéaires.
Mode de classement
Ce fonds a été scindé en deux : une première partie minoritaire, antérieure à 1940 a rejoint la sous-série 4 T et la deuxième partie, quantitativement et informativement la plus importante, postérieure à 1940, est conservée en 3757 W. Le plan de classement adopté pour chacune des parties garde la même structure, la sous-série 3757 W s'enrichissant des rubriques d'animations culturelles, de coopération scientifique et de communication. L'armature de cette analyse repose sur deux principaux chapitres : administratif et muséographique. Nous nous contenterons ici de décrire les caractéristiques majeures de ces plans de classement, afin de préciser ce que l'on peut ou ne peut pas trouver sous leurs rubriques :
Sous série 4 T
Historique
- Historique d'ensemble : y figurent des documents relatifs à la création, aux mutations et aux projets de transfert du muséum. Il s'agit de plans, d'arrêtés de nomination, de portraits et de titres honorifiques de certains conservateurs, de délibérations et de correspondance avec les autorités. Cet ensemble constitué d'originaux et de photocopies s'étend de 1700 à 1909 et reste très lacunaire.
- Autour d'Emile Guimet et du musée Guimet : il s'agit de pièces préparant à une monographie d'Emile Guimet : discours, écrits, possession et donations de cet industriel protecteur des arts.
Administration
Cette rubrique comporte six parties :
- Fonctionnement général : y figurent les rapports d'activité, les règlements intérieurs, les mesures de sécurité et de surveillance, un procès-verbal de la commission consultative, des jubilés et la réorganisation du personnel.
- Correspondance active et passive : celle-ci recouvre trois domaines : l'administration, la bibliothèque qui renseigne sur les acquisitions de titres et sur l'activité éditoriale du musée, et les relations scientifiques. Le musée propose des conseils, des expertises, des objets d'étude à des chercheurs amateurs particuliers et à différentes sociétés savantes françaises et étrangères.
- Budget : il s'agit de préparation budgétaire. Cette rubrique présente des lacunes.
- Comptabilité : on y trouve des comptes d'administration, des registres comptables, des collections de factures reliées et des subventions. Toutes les années ne sont pas illustrées.
- Personnel : il s'agit d'un vaste dossier de gestion du personnel, d'un registre de paie couvrant le années 1920 à 1938, et de dossiers individuels répartis par fonctions occupées.
- Bâtiments : y figurent l'origine de propriété du bâtiment du 28 boulevard des Belges, des plans intérieurs et extérieurs, originaux et photocopiés, des exécutions de travaux et des plaintes de voisinage.
Collections
- Etat des collections : on y trouve des rapports d'entrée des objets de 1911 à 1939, des guides de collections du musée, quelques descriptions. Cette rubrique est mince. Pour étoffer ces informations, on conseillera de se reporter à la correspondance et au prêt d'objets.
- Dépôt du musée Colonial : cette rubrique retrace l'installation et la gestion des collections du musée colonial jusqu'en 1968. Pour la fusion de ce musée avec le Muséum, on se reportera au versement 3757 W.
- Prêt d'objets : il s'agit de prêt de tout ou partie de collections à des expositions extérieures. Cette rubrique est essentiellement sous forme de correspondance.
Muséographie
Cette rubrique est très succincte mais se justifie par un dossier de gestion des sections et de l'écho des inaugurations dans la presse.
Publications
Il s'agit de la gestion de l'envoi des Archives du Muséum et du fascicule de Claude Gaillard : Notice pour les visiteurs. Titre qui peut compléter une reconstitution de politique muséographique.
Vie associative
Il s'agit des activités organisées par l'Association lyonnaise des Amis des sciences naturelles, à laquelle adhère le muséum. Les informations cessent en 1892, date à laquelle l'Association disparaît.
Dossier de presse
On entend par là la compilation d'articles se référant au muséum. Ces articles couvrent de façon irrégulière la période 1839-1939.
Sous série 3757 W
Administration
Cette partie compte six rubriques :
- Fonctionnement général : nous y trouvons des rapports d'activité, de la réglementation et des délibérations de commissions de surveillance, les différentes appellations et cohabitations des musées Guimet, d'Histoire naturelle, et Colonial, les causes de fermeture du musée, la tarification des entrées à partir de 1989, la gestion de la cafétéria jusqu'en 1990, quelques photographies et de la correspondance.
- Correspondance : cette rubrique est une partie volumineuse et regroupe la correspondance active et passive. Jusqu'en 1963, le courrier est classé par rubriques administrative, scientifique et bibliothéconomique. A partir de 1964, il s'agit d'un chrono de courrier.
- Budget et comptabilité : nous y trouvons des préparations et propositions budgétaires, des comptes d'administration de 1961 à 1989, des registres comptables de 1951 à 1980, des récapitulatif, des relevés des entrées de 1994 à 1998, et des subventions de 1946 à 1994.
- Personnel : cette rubrique concerne tout le personnel : spécialisé, administratif, auxiliaire et stagiaire. Nous y trouvons des créations et transformations de postes, les concours et examens de titularisation, des nominations, promotions et mutations, des objectifs collectifs et individuels, des états de traitement du personnel, des plans de formations, , les notations et appréciations, des dossiers individuels enfin.
- Bâtiment : il s'agit de plans, de dossiers d'installation, d'entretien et de réfection du site. Pour les plans et projets d'aménagement initiaux, on se reportera à la sous-série 4 T.
- Dossier documentaire de recherche sur le musée et ses directeurs : nous y trouvons un résumé historique du Muséum, faits par Louis Lortet, des photocopies de documents annexes.
Gestion des collections et muséographie
- Collections du musée Guimet : on trouve un recueil de photographies des collections orientales acquises par Emile Guimet, datant de 1958.
- Collections du muséum : il s'agit de déclarations de vol d'objets. Nous n'avons pas trouvé trace d'inventaires des collections Guimet ou d'histoire naturelle tenus à jour.
- Prêts de collections : nous y trouvons des dossiers de prêts d'objets destinés à être exposés, des inventaires et un catalogue d'exposition.
- Projets de rénovation générale : y figurent des travaux de réhabilitation générale, dont on retrouve le processus complet : projet, programmation et exécution, consultation des publics, un programme muséographique de 1994.
- Ouvertures de sections : on y trouve des inaugurations de 1967 à 1998, des photographies de 1920 à 1978, des descriptifs des différentes aires.
Animation culturelle
- Expositions temporaires : il s'agit d'expositions de prestige de 1969 à 2000 et de leur itinérance, ainsi que des expositions légères : est reconstitué le processus d'organisation et le bilan sous des rubriques administratives, comptables, scientifiques, et promotionnelles, quelques photographies figurent aussi.
- Manifestations particulières : il s'agit de colloques, de concours photographiques, d'ouvertures exceptionnelles et d'accueil de représentations littéraires et graphiques.
- Service éducatif : on y trouve des ateliers, des expositions et des conférences pédagogiques en partenariat avec les établissements scolaires, de l'animation d'activités ludiques éveillant à la science aussi. Il s'agit de descriptifs, de supports pédagogiques, de maquettes, de protocoles d'accord, et de bilans.
- Gestion de l'accueil des publics : il s'agit de la planification des réservations pour les visites et pour l'utilisation de la salle de conférence.
Coopération intellectuelle et scientifique
- Contribution à la réflexion muséologique : ce sont les mobilisations autour d'événements nationaux Etats généraux de la culture scientifique, La science en fête, les participations au salon international des techniques muséographiques, aux séminaires sur les techniques de conservation et d'inventaire des collections, les propositions de concept nouveau pour les musées des sciences. On y trouve des circulaires ministérielles, des programmes de rencontre, des documents de travail, des comptes-rendus de réunion, des rapports de stage étudiants effectués à l'étranger.
- Rapport d'étudiants stagiaires : ce sont des études biologiques, ethnologiques, ethnographiques, muséologiques, d'histoire de l'art et d'architecture. Les stages ont été effectués au muséum mais aussi dans d'autres musées en France et à l'étranger, s'échelonnant de 1979 à 1998.
- Action associative : le musée est membre de l'Association Sciences-Musées-Médias, tant que celle-ci existe. Ses implications concernent la coordination de la mise en place d'un atelier sur le rôle du musée des sciences dans la recherche et dans la cité, et l'organisation de la soirée du patrimoine scientifique à Bordeaux en 1989. On y trouve des programmes, des documents de travail, des articles de presse.
Information et communication
- Publicité : on trouvera les supports de communication des manifestations du musée (invitations, affiches, dépliants), de 1969 à 1999.
- Publications : il s'agit de livres sur les collections du musée Guimet et l'histoire du muséum, et de périodiques qui ont cessé de paraître après une courte existence : Musée plus, Scientech, De concert (un numéro pour 1999).
- Promotion médiatique : il s'agit de l'ensemble des sollicitations médiatiques (périodiques, livres, télévision) et de l'image du musée à travers la presse quotidienne et spécialisée.
- Etude sur les publics : cette rubrique comporte des statistiques de fréquentation et des rapports faits par des étudiants en tourisme et en muséologie.
- Opérations culturelles : il s'agit d'occasions festives auxquelles le musée prend part en proposant des facilités d'accès au patrimoine scientifique (tarifs préférentiels, chèques culture&).
Conditions d'accès
Ce versement est librement communicable, excepté certains articles.
Autre instrument de recherche
Bibliographie
GENERALITES
Ouvrages anciens
CAP (P-A), Le musée d'histoire naturelle, Paris, Curmer, 1854.
Etudes récentes
BENOIST (L), Musées et muséologie, Paris, PUF, 1971.
SCHAER (R), L'invention des musées, Paris, Gallimard, 1993.
HISTOIRE DU MUSEUM
Ouvrages anciens
HERVIER (M), Le Palais des Arts. Ancienne abbaye royale des Dames de Saint-Pierre. Sa construction. Son histoire&, Lyon, M. Audin, 1922.
Etudes récentes
DAVID (L), Histoire du musée Guimet d'histoire naturelle de Lyon, Lyon, Edition de l'Association régionale de paléontologie-préhistoire et des Amis du muséum de Lyon, 1982, 55 p.
DAVID (L), dir, A la découverte du Musée Guimet d'histoire naturelle, Lyon, Ed. du Muséum, 1992.
DAVID (L), Histoire du muséum de Lyon, Lyon, Muséum de Lyon, 1998.
ACTIVITES
« Une grande politique culturelle pour le conseil général », in Atout Rhône, n° 24, mars 1991, p.15-19.
FLORI (P), Le muséum d'histoire naturelle de Lyon, Lyon, L'Antilope : Muséum de Lyon, 1997.
Guide du musée
MILLOUE (L), Petit guide illustré du musée Guimet, Paris, E. Leroux, 1890.
Guide illustré du musée Guimet de Lyon, Ed. Châlon-sur-Saône, 1913.
Livres
DAVID (L), Autopsie d'une momie égyptienne du Muséum de Lyon, Les Nouvelles Archives du muséum d'histoire naturelle de Lyon, n° 25, 1987.
MOURER (R), Cultures du monde, Lyon, Ed. Média Conseil Communication, 2000.
Catalogue d'exposition
Dix années d'archéologie lyonnaise en Extrême-Orient, Lyon, Maison de l'Orient, 1978.
Exposition de Lyon, Les animaux dans l'Egypte ancienne, 1977.
Ver à soie, vers la soie, Bordeaux, Muséum d'histoire naturelle, 1990.
COLLECTIONS
Collections du Musée Guimet
FAYOLLE (B), Le livre du musée Guimet de Lyon, Paris, E. Vitte, 1958.
Musée Guimet, Catalogue des objets exposés, Lyon, Ed. du Musée, 1880.
Musée Guimet, Catalogue des objets recueillis à Antinoé pendant les fouilles de 1898 et exposées au musée Guimet, Paris, E. Leroux, 1898.
Musée Guimet, Le jubilé du Musée Guimet : 25ème anniversaire de sa fondation, 1879-1904, Paris, E. Leroux, 1904.
Collections du muséum
CLARY (J), « Catalogue des collections de reptiles du muséum d histoire naturelle de Lyon », in Les Nouvelles Archives du muséum d'histoire naturelle de Lyon, n° 33, 1995.
CLARY (J), « Les collections d'insectes du muséum d'histoire naturelle de Lyon », in Les Nouvelles Archives du muséum d'histoire naturelle de Lyon, n° 33, 1995.
SUR LES TRAVAUX D'EMILE GUIMET
CHAPPUIS (F) dir., D'outremer et d'Orient mystique : les itinéraires d'Emile Guimet, Paris, Findakly, 2001.
GUIMET (E), Rapport au ministre de l'instruction publique et des beaux-arts sur la mission scientifique de Emile Guimet dans l'Extrême-Orient, Lyon, 1877.
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