Les districts constitués en 1791 correspondaient à peu près aux territoires des élections de l'Ancien régime.

Le district de Lyon-Ville comprenait la ville de Lyon, divisée en 9 cantons, et les cantons de Vaise, La Croix-Rousse et la Guillotière.

Le territoire du district de Lyon-Campagne correspondait à celui de l'élection de Lyon, moins la ville de Lyon et les trois communes suburbaines, et était divisé en 15 cantons : l'Arbresle, Bessenay, Chasselay, Condrieu, Givors, Millery, Mornant, Neuville, Sainte-Colombe, Saint-Cyr-au-Mont-d'Or, Saint-Genis-Laval, Saint-Laurent-de-Chamousset, Saint-Symphorien-sur-Coise, Yzeron et Châteauvieux. Le chef-lieu du district était à Saint-Genis-Laval.

Le territoire du district de Villefranche correspondait à celui de l'ancienne élection de Villefranche. Il comprenait 13 cantons : Villefranche, environs de Villefranche, Amplepuis, Anse, Beaujeu, Belleville, Le Bois d'Oingt, Chamelet, Montsols, Saint-Igny-de-Vers, Tarare, Thizy et Villié-Fleurie.

Les districts étaient administrés par un directoire, assisté d'un conseil général. Directeurs et conseillers généraux étaient élus au suffrage censitaire puis, à partir de 1792, au suffrage universel. Le pouvoir central était représenté par un agent national. Le directoire du district avait, dans son ressort, les mêmes compétences que le directoire du département : il devait notamment veiller à l'application des lois et au paiement des impôts.

Les districts furent supprimés par la constitution de l'an III.

Conservation.

Ce fonds est librement communicable.

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An II-an IV.