Cote/Cotes extrêmes
Date
Description physique
Origine
Biographie ou Histoire
La sous-série 42L conserve les archives des tribunaux révolutionnaires créés successivement à partir d'octobre 1793, lorsque Lyon eut été prise par les troupes de la Convention.
Il y eut d'abord (20 vendémiaire an II : 11 octobre 1793) la Commission militaire qui fonctionna surtout pendant les mois de vendémiaire et brumaire an II et qui, dans la suite, semble ne s'être occupée que des crimes et délits commis par les militaires (affaires d'Arnaud de Saint-Romain, commandant de la gendarmerie, affaire du 9e dragons qui était resté dans Lyon pendant le siège, etc. : 42 L 6 et 8) et la Commission de justice populaire divisée en deux sections, celle de Lyon et celle de Feurs.
Le 7 frimaire an II (27 novembre) ces commissions furent remplacées par un seul tribunal, la Commission révolutionnaire.
Histoire de la conservation
Les fonds des tribunaux révolutionnaires firent partie des archives des anciennes administrations révolutionnaires versées aux Archives de la Préfecture en 1800.
Modalités d'entrées
Versement en 1927.
Présentation du contenu
Archives des tribunaux extraordinaires constitués à la suite de la chute de Lyon en octobre 1793 : dossiers généraux relatifs aux commissions successives (commission militaire, commission de justice populaire, commission révolutionnaire) ; affaires examinées par chacune des trois commissions ; commission populaire de Feurs.
Un index plus complet et plus précis des noms, avec prénom, fonction et section révolutionnaire, a été établi vers 1950. Il est aujourd'hui consultable en ligne sous la forme d'un fichier PDF.
Évaluation, tris et éliminations, sort final
Conservation.
Conditions d'accès
Fonds librement communicable.
Autre instrument de recherche
Bibliographie
La bibliographie sur la période révolutionnaire à Lyon est très riche. Les principaux ouvrages antérieurs à 2017 sont recensés dans : Bruno Benoit, Roland Saussac, Lyon, la Révolution, le Consulat et l'Empire, Lyon : éditions lyonnaises d'art et d'histoire, 2017.
Mots clés matières
Mots clés producteurs
Mots clés typologiques
Cote/Cotes extrêmes
Date
Biographie ou Histoire
"La Commission de justice populaire, établie le 20 vendémiaire an II (11 octobre 1793), est divisée en deux sections, celle de Lyon et celle de Feurs. La section de Lyon, composée de cinq juges, sous la présidence de Philippe-Antoine Dorfeuille, siège à l'auditoire de Roanne le 1er frimaire an II (21 novembre) et doit juger les individus prévenus d'avoir pris part à la contre-révolution. Elle prend le nom de Tribunal révolutionnaire le 1er frimaire (21 novembre) ; ce dernier cesse ses fonctions le 19 frimaire (9 décembre). Il aura prononcé 150 jugements, dont 113 condamnations à mort qui seront exécutées." (Bruno Benoit, Roland Saussac, Lyon, la Révolution, le Consulat et l'Empire, 2017, p. 164).
Cote/Cotes extrêmes
Date
Ce site utilise des cookies techniques nécessaires à son bon fonctionnement. Ils ne contiennent aucune donnée personnelle et sont exemptés de consentements (Article 82 de la loi Informatique et Libertés).
Vous pouvez consulter les conditions générales d’utilisation sur le lien ci-dessous.