1 media
Cote/Cotes extrêmes
Organisme responsable de l'accès intellectuel
Importance matérielle
Origine
Biographie ou Histoire
Le nom de la commune apparaît pour la première fois dans une charte de 984 dans laquelle l'archevêque Burchard énumère les possessions de l'église de Lyon (in villa Corsenatis vineas et vineas quae sunt Sancti Desiderii). Une autre charte en 1070 relate une donation au monastère de Savigny de « trois fosserées de vignes » et mentionne que cette culture était pratiquée depuis longtemps à Saint-Didier.
Dès le XIIe siècle la paroisse a pour patron temporel le chapitre de la collégiale Saint-Paul. Celui-ci nomme à la cure et perçoit les droits de dîmes et autres redevances. La perception de ces dîmes suscite néanmoins de fréquentes révoltes des assujettis contre l'autorité ecclésiastique. De nombreuses transactions mettent fin à ces litiges. Pendant les luttes religieuses qui ravagent le Beaujolais au XVIe siècle, Saint-Didier, favorable au parti de la Ligue est entièrement détruit : le village et l'église sont livrés aux flammes en 1590. Une cloche de l'église garde souvenir de cet évènement tragique : elle est en en effet fondue la même année avec les débris des quatre autres comme en témoigne une inscription gravée sur ses blancs. Cette cloche a été classée monument historique en 1904.
En 1793 Saint-Didier prend temporairement le nom de Basse-Montagne.
Modalités d'entrées
Conformément au Code du Patrimoine (art L 212-11) et suite à la visite d'inspection communale, le fonds des archives de la commune de Saint-Didier-sous-Riverie a fait l'objet d'un dépôt le 5 mars 2016.
Présentation du contenu
Contrairement à la plupart des fonds communaux entrés ces dernières années aux Archives départementales et métropolitaines, constitués le plus souvent des collections de registres (registres paroissiaux et d'état civil, de délibérations du conseil municipal et d'arrêtés du maire) et de dossiers thématiques du XIXe siècle, le fonds déposé de la commune de Saint-Didier-sous-Riverie ne comprend quasiment aucun registre (mise à part les registres de délibérations du bureau de bienfaisance). Cette particularité tient au fait que l'ensemble des registres a été volé puis brûlé en octobre 2013. Ne restaient donc en mairie au moment du dépôt que les dossiers thématiques relatifs à la gestion des affaires communales (population, agriculture, affaires militaires&).
Évaluation, tris et éliminations, sort final
Les formulaires vierges, les textes réglementaires imprimés, circulaires générales concernant toutes les communes du département ont été éliminés.
Accroissements
Il n'y a pas d'accroissement prévu, sauf en cas de nouveau dépôt.
Mode de classement
Le fonds a été classé et coté selon le cadre de classement réglementaire des Archives départementales (circulaire AD 98-8 du 18 décembre 1998 sur le classement et la cotation des archives dans les services d'archives départementales). Les archives avaient été précédemment classées et cotées par les archivistes du Centre de gestion du Rhône et de la Métropole de Lyon (dernière mission en 2015, cf instrument de recherche INV 69 C 343).
Conditions d'accès
La totalité des documents contenus dans ce fonds est librement consultable.
Conditions d'utilisation
La reproduction est libre sous réserve de mentionner la cote des documents en cas de publication.
Autre instrument de recherche
Documents en relation
Archives départementales du Rhône
Chapitre de Saint-Symphorien-le-Château : 20 G
Sous-série 4 E : registres paroissiaux et d'état civil (collection du greffe).
Série O : administration et comptabilité communales (Op 1395 à 1400).
Sous-série 3 P : cadastre.
Série Q : domaines, enregistrement, hypothèques.
Série S : travaux publics et transports.
Commune de Saint-Didier-sous-Riverie
Archives communales non déposées.
Bibliographie
Ouvrages généraux
COLL., Communes et anciennes paroisses du Rhône, Editions généalogiques de la Voûte, 2003 (cote ADR : FM 6653).
COLL, Paroisses et communes de France, dictionnaire d'histoire administrative et démographique, CNRS, 1978, volume 5 : Rhône (cote ADR : FM 2151)
GUIGUE Georges, Archives des communes du Rhône antérieures à 1790 : inventaire sommaire, 3 volumes, Archives départementales du Rhône, 1902 et sans date (cote ADR : INV 69 C 8-10).
PELLETIER André (dir.), Grande encyclopédie de Lyon et des communes du Rhône, Horvath, 4 volumes, 1981 (cote ADRML : 8 P 554.1-554.4).
ROLLAND E. de, CLOUZET D., Dictionnaire illustré des communes du département du Rhône, Dizain & Storck, 1901, 2 volumes (cote ADR : FM 1751.1-2)
VARNET F.-A., Département du Rhône, dictionnaire des communes, Res Universis, 1992, réédition de Géographie du département du Rhône, paru vers 1897 (cote ADR : FM 299)
Ouvrages d'histoire locale
PAYRE M., Riverie, Sainte-Catherine et leurs environs, Ed. Chartavieux, Sainte-Catherine, 1946.
VACHEZ A., Etude historique sur Riverie et le canton de Mornant, Rhône, Nouvelles éditions latines, Paris 1973.
MAYERE J. Riverie : bourg féodal, histoire de la seigneurie, nouvelles éditions latines, Paris, 1969.
Saint-Didier sous Riverie, bourg du pays lyonnais, l'Araire, No 135, hiver 2003, p. 33-44.
Mots clés lieux
Mots clés matières
Mots clés producteurs
Cote/Cotes extrêmes
Date
Cote/Cotes extrêmes
Date
Présentation du contenu
Les listes de 1848-1849 concernent non seulement Saint-Didier-sous-Riverie mais aussi Riverie, Sainte Catherine-sur-Riverie, Saint-Maurice-sur-Dargoire.
Ce site utilise des cookies techniques nécessaires à son bon fonctionnement. Ils ne contiennent aucune donnée personnelle et sont exemptés de consentements (Article 82 de la loi Informatique et Libertés).
Vous pouvez consulter les conditions générales d’utilisation sur le lien ci-dessous.