Cote/Cotes extrêmes
Date
Description physique
Origine
Biographie ou Histoire
D'ancienne bourgeoisie, connue depuis le XVe siècle, la famille Guérin, originaire d'Annonay (Guillaume Guérin, premier membre de la famille connu, demeure à Annonay (Ardèche, arr. de Tournon) en 1464), en Ardèche, s'installe à Saint-Chamond (arr. de Saint-Etienne), dans la Loire actuelle, sous l'impulsion de Dominique Ier Guérin, « moulinier en soye » (d'après un acte de 1661). Son fils, Dominique II, après un apprentissage chez le sieur Pierre Chamois, est nommé moulinier et retordeur de soies. Il quitte Annonay pour s'installer à Saint-Chamond et devient propriétaire de deux fabriques situées à Saint-Julien-Molin-Molette (Loire, arr. de Saint-Etienne). Bénéficiant d'une grande réputation en Vivarais et en Jarez, il se fait marchand de soie et, en 1698 est reçu bourgeois de Lyon avant de devenir en 1703 recteur de l'hôpital général de la Charité de Lyon. Charge aussi lourde qu'honorifique puisque les titulaires sont responsables sur leurs biens et gèrent à leurs risques le patrimoine des pauvres. Dominique II Guérin s'y ruine à moitié (Robert Poidebard, Les Jullien du Forez en Viennois et leurs alliances, p. 285). A sa mort en 1709, sa femme, Etiennette Bertholet, originaire de Saint-Julien-en-Jarez (Loire, commune de Saint-Chamond), reprend son négoce et en 1716, s'associe avec son fils, Jean-Dominique sous la raison sociale « Veuve Guérin et Fils ». Ce dernier devient recteur de l'hôpital de Saint-Chamond de 1747 à 1750 et marguillier de la paroisse de Notre-Dame en la même ville de 1750 à 1752. Il décède le 19 novembre 1754 et laisse à sa veuve, Marie Malliquet, fille d'un marchand-fileur de soie de Saint-Chamond, la direction de la maison de commerce.
Son fils, Joseph-Marie[7] n'étant âgé que de seize ans à la mort de son père, s'associe à sa mère en 1759 (Serge Chassagne « Les voyages d'un marchand de soie catholique à la fin du XVIIIe siècle, Joseph Marie Guérin » in Commerce, voyage et expérience religieuse XVIe-XVIIIe siècles, collection Histoire, Presses universitaires de Rennes). Il est nommé bourgeois de Lyon en 1757 et occupe jusqu'en 1780 la charge de conseiller-notaire-secrétaire du roi en la cour du Parlement d'Aix-en-Provence, titre honorifique lui conférant la noblesse personnelle (noblesse attachée à la personne et à certains offices donnant le titre d'écuyer ou certaines professions comme la judicature ou la médecine. Elle ne se transmet pas et est définitivement acquise après 20 ans d'exercice et héréditaire après 3 générations). Parallèlement, il remplit les charges de recteur de l'Hôtel-dieu de Saint-Chamond, député du département de Rhône-et-Loire (département créé à la Révolution dont Lyon est le chef-lieu. Il est divisé suite au soulèvement de la ville contre la convention nationale en 1793) aux États généraux et maire de cette même ville en 1790-1791. Il s'attache également à développer les affaires de la Maison Guérin, avec sa mère puis seul à partir de 1768, dans les domaines de la soie et de la banque (les marchands de soie ayant été de tous temps obligés de faire des avances de fonds à leurs fournisseurs) avant d'établir ses bureaux à Lyon en 1792 au 134 rue Pizay dans le quartier des Terreaux. Lorsque la situation impossible à Lyon devient la Terreur (La Terreur Blanche de 1795 est un mouvement de répression royaliste profitant de la réaction thermidorienne pour s'en prendre aux anciens jacobins et plus particulièrement aux militants sans-culotte appelés terroristes ou « Mathevons » à Lyon) gagne Lyon, il doit s'enfuir dans les montagnes du Forez chez son gendre Colomb de Gaste. Joseph-Marie Guérin échappe ainsi au siège et à la répression (la répression des insurrections de Lyon et du Midi lors de la Terreur Blanche de 1795 donne lieu à des excès sanglants) qui s'ensuit à Lyon mais ne peut empêcher la confiscation de ses biens qu'il ne récupère qu'en 1794. De son mariage avec Marie-Antoinette, fille du marchand moulinier Antoine Anginieur, il a cinq filles, Marie Claudine qui entre dans les ordres, Marie-Antoinette, Jeanne Marie Catherine, Jeanne Marie Antoinette et Marie Louise qui épousent respectivement, Pierre François Colomb de Gaste, avocat au Parlement et juge de paix de Saint-Chamond, Claude Béthenod, seigneur de Montbressieu, écuyer et secrétaire du roi auprès de la chancellerie du Parlement du Dauphiné, Adam Pierre Eustache Godinot, adjoint au maire de Lyon, administrateur de l'Hôtel-dieu de cette ville, chevalier de l'ordre royal de la Légion d'honneur et de l'ordre de Saint-Léopold d'Autriche et Louis Charrin, négociant.
Son fils, Hugues, associé à son père depuis 1785, lui succède à la charge de secrétaire au Parlement d'Aix et reprend la tête de la maison de commerce en 1795. Il s'établit à Lyon avec sa famille où il est nommé administrateur des hôpitaux en 1812 et conseiller municipal en 1815. Il transporte les bureaux de la maison Guérin à l'angle du quai du Rhône et de la rue Joseph Serlin (rue du 1er arr. de Lyon débutant à l'angle de la rue Edouard Herriot et de la place des Terreaux et se terminant sur le quai Jean Moulin) puis au 31 rue Puits-Gaillot (rue du 1er arr. de la ville de Lyon débutant sur la place des Terreaux et se terminant sur les places Louis Pradel et de la Comédie). Il fonde également une maison de commerce à Saint-Étienne, en 1825, qu'il laisse sous la responsabilité de Constant Castel. Pour Hugues Guérin le négoce des soies est la « branche principale » de son commerce et la banque n'est qu' « un objet accessoire » (Jean Labasse Le commerce des soies à Lyon sous Napoléon Ier et la crise de 1811, PUF, 1957). Cette méfiance envers les affaires financières s'explique par la crise, conséquence de la Révolution française mais aussi par la création à Lyon, en 1809, du Comptoir d'escompte, succursale de la Banque de France qui irrite le patriciat de la ville, mécontent de se voir disputer la suprématie sur la vie commerciale et financière. Toutefois, il obtient la reconnaissance de sa maison comme banque en 1834 et acquitte à ce titre un droit fixe à la patente (taxe annuelle acquittée par les commerçants, les industriels, les membres de certaines professions libérales remplacée aujourd'hui par la taxe professionnelle). De son alliance avec Antoinette Neyron en 1791 nait sept enfants dont Zoé, Marie Elisabeth et Marie Albine qui épousent Mathieu Merle du Bourg, écuyer et conseiller auditeur à la cour royale de Lyon, Charles Meaudre, conseiller général de la Loire et Jules Lasausse, négociant. Louis César, son seul fils encore en vie, lui succède à la direction de l'entreprise familiale en 1847.
Tout comme son père, Louis (J. Poncet Souvenirs de famille : Louis César Guérin) prend part à la vie de la ville de Lyon en tant que membre de la commission municipale, administrateur des hospices et président de la Chambre de commerce. Fervent catholique, il reçoit le titre de commandeur de l'ordre de Saint-Grégoire-le-Grand du Pape Pie IX (Pape de 1846 à 1878) en 1867 et, suite à un discours prononcé devant la famille impériale venue visiter les ateliers de soieries de Lyon, il est nommé chevalier de la Légion d'honneur par Napoléon III en 1870. En 1871, sa veuve, Marie Desvernay, s'associe avec ses deux fils, Ferdinand et Charles, pour diriger la maison « Veuve Guérin et fils » après leur retour du front. Lors de la guerre contre la Prusse en 1870, tous deux souhaitent, même si l'âge les en dispense, défendre leur patrie. Charles rejoint l'armée de la Loire et sert dans la cavalerie. Ferdinand, révoqué pour des problèmes de vue, réussit à partir dans une légion de l'armée de l'Est. En parallèle, Ferdinand occupe les charges de secrétaire de la Chambre de commerce, président du syndicat des marchands de soies, de l'Union des chambres syndicales lyonnaises et d'administrateurs de diverses sociétés tandis que Charles devient membre de l'Association catholique des patrons de Lyon et président de l'Association des familles de Saint-Pierre-des-Terreaux qui, en 1905, participe à l'Assemblée générale constitutive de l'Union des Associations scolaires de la région lyonnaise.
A la tête de la société (Archives départementales du Rhône. Fonds de la famille Guérin. 145 J 115 Veuve Guérin et fils, Généralités), les deux frères développent leurs activités. Ils contribuent au rayonnement de leurs usines de filature en France avec celles de Loriol (Drôme, arr. de Valence), Crest (Drôme, arr. de Die, chef-lieu de canton) et le moulinage de Soubéran mais aussi en Italie avec celle de Soresina (région de Lombardie, province de Crémone) ainsi que les moulinages de Besozzo (région de Lombardie, province de Varèse) et, au Liban avec les filatures du Krey où Ferdinand crée un orphelinat pour jeunes filles afin d'augmenter la production pendant la première guerre mondiale. Les industries de filature et de moulinage rejoignent ainsi les affaires de banque et de commerce des soies qu'élargit la société « Veuve Guérin et fils », sous l'impulsion des deux frères, au travers de nombreuses maisons de vente et de nombreux agents en France, Italie, Angleterre, Allemagne, Belgique, Suisse, Espagne, Etats-Unis et Japon mais aussi grâce à la fondation de cinq agences disposant chacune d'une certaine autonomie, à Milan en 1880, Paris en 1884, Moscou en 1885, New-York en 1886 et Beyrouth en 1902. Toutefois, la maison de Moscou disparaît en 1917 suite à la Révolution russe (la situation de la Russie en guerre est dramatique, elle doit faire face à de lourdes pertes, des désertions, la désorganisation de son économie, des problèmes de ravitaillement et des pénuries. Les grèves et manifestations qui s'ensuivent en février 1917, conduisent le tsar Nicolas II à abdiquer en faveur d'un gouvernement composé de nobles et de bourgeois. Cependant, les soviets (assemblées des représentants du peuple) s'opposent à ce gouvernement provisoire et conduisent les bolcheviks au pouvoir lors de la révolution d'octobre. Le pays se retrouve alors en situation de guerre civile entre les bolcheviks dirigés par Lénine qui instaurent une dictature et les « russes blancs » fidèles au tsar qui sont éliminés) et celles de Milan, New-York et Beyrouth deviennent des sociétés anonymes indépendantes en 1925, 1930 et 1931.
Au cours de cette période, les deux fils de Ferdinand Guérin et de sa femme, Virginie Borel, Louis et Charles, s'associent avec leur père et leur oncle dans l'entreprise. Ils représentent alors la dixième génération de la famille à travailler dans le commerce des soies et la sixième sous la même raison sociale. La maison « Veuve Guérin et fils » devient une société en commandite en janvier 1931 afin de faire face à la situation économique et industrielle de l'époque mais reste gérée par Charles Guérin. Cependant, elle doit fermer en novembre 1931 (sous-série 4J aux Archives départementales du Rhône) et devient alors la « Société de gestion financière ».
Histoire de la conservation
La conservation de ce fonds avant son arrivée aux Archives départementales du Rhône nous demeurent inconnues.
Ce fonds, coté en sous-série 145J, a été classé par l'historien Serge Chassagne. L'organisation des dossiers qu'il a réalisée a contribué à l'identification de son contenu. En 2004-2006, Nathalie Favre-Bonvin, attaché de conservation, réalisa une fiche descriptive et un récolement inachevé des articles. Ce travail préparatoire permit la communication de ses archives, en 2007, à M. Gilbert Bouchard dans le cadre d'une recherche sur le domaine de Sérézin devant donner lieu à une publication ultérieure sur l'histoire du château.
Modalités d'entrées
La donation en octobre 1999 de Hugues Guérin et de sa sœur Jacqueline Delattre, effectuée sous la direction de Philippe Rosset, directeur des Archives départementales, et Michel Ollion, conservateur, comprend onze cartons de déménagement, une ancienne boîte d'archives en bois, un carton de vrac de correspondance de la société « Veuve Guérin et fils » et un rouleau contenant des diplômes et un arbre généalogique.
Présentation du contenu
Le principal intérêt de ce fonds est sa continuité et la diversité des documents qui le composent. Il couvre quatre siècles d'activité, plusieurs générations et est constitué de la correspondance personnelle et professionnelle des différents membres de la famille Guérin et de sa parentèle (Borel, Godinot), de documents comptables et fonciers, de dossiers d'activités politiques et religieuses.
Les archives de la famille Guérin peuvent donc servir à l'élaboration d'une histoire familiale. La famille Guérin tout comme sa parentèle joua un rôle majeur dans l'histoire de Lyon, de la banque et de la soie. La nombreuse correspondance, entre membres de la famille et entre les différents couples, permet également d'étudier les mentalités et les idées véhiculées au travers de leurs lettres. Les documents relatifs aux propriétés, maisons ou domaines, permettent la rédaction d'une histoire des habitations et des modes d'habiter des familles Guérin et Borel. C'est par exemple le cas au travers de certaines maisons de Lyon pour lequel nous disposons d'une description de leur intérieur et des travaux qui y ont été effectués. C'est également le cas pour le domaine de la famille Guérin à Grenay. Certains documents se rapportant aux domaines permettent aussi d'observer les loisirs des membres de la famille tels que la chasse. Les archives des entreprises permettent l'élaboration d'une histoire industrielle de la maison Guérin et de son évolution à travers les siècles et ses différents dirigeants. Enfin, ces archives nous laissent entrevoir les relations de la famille et de leur société avec l'étranger que ce soit en temps de crise, de guerre ou pour des raisons commerciales.
Évaluation, tris et éliminations, sort final
Élimination des pièces d'appuis de compte (talons de chéquiers) et des lettres de l'entreprise « Veuve Guérin et fils » déchirées et ne pouvant être lues.
Les archives de ce fonds présentent un intérêt historique et sont conservées à ce titre.
Accroissements
Aucun accroissement n'est prévu pour ce fonds. Le fonds est clos, sous réserve de dossiers connexes conservés chez d'autres membres de la famille.
Mode de classement
La séparation entre les titres de familles et les titres concernant les biens a globalement été respectée. Toutefois, nous avons mis les papiers de familles détentrices des terres avant leur acquisition par la famille Guérin avec les propriétés concernées.
A l'intérieur des différentes familles (Ducrot Ariane, « Le classement des archives de personnes et de familles » dans La Gazette des archives, n° 182-183, 1998, p. 208-223 et Nougaret Christine, Les archives privées : manuels et guides pratiques, Archives de France, La documentation française, Paris, 2008), nous avons respecté la généalogie et avons classé les documents en fonction des chefs de famille successifs sous lesquels ont été placés leurs conjoints puis leurs enfants. Les papiers relatifs aux familles alliées ont été classés à la suite et respectent la même logique généalogique. De plus, les pièces et livres comptables ont été classés avec les papiers de familles à l'exception des pièces se rapportant exclusivement à l'entretien des biens et des propriétés et, les archives des mandats municipaux ont été classées selon le cadre de classement des communes pour les archives modernes (postérieures à 1790) (le cadre de classement des archives des communes est défini par l'arrêté du 31 décembre 1926).
Les documents relatifs aux propriétés sont classés par ordre alphabétique des départements et des communes auxquelles elles sont rattachées. Il nous a également paru préférable de séparer les propriétés appartenant à la famille Guérin de celles appartenant à sa parentèle. Les Brotteaux sont un secteur de la rive gauche du Rhône qui releva de la commune de la Guillotière avant de devenir le sixième arrondissement de Lyon en 1866. C'est pourquoi, nous l'avons placé sous les propriétés afférentes à La Guillotière, devenu le troisième arrondissement de Lyon en 1852.
La correspondance est classée dans l'ordre chronologique. L'ordre alphabétique a été utilisé pour les membres de la famille Guérin ayant une correspondance importante ainsi que pour celle des associés dans les différentes sociétés. La correspondance d'entreprise est également divisée entre la correspondance d'affaire c'est-à-dire celle des dirigeants et associés et la correspondance commerciale c'est-à-dire celle de la clientèle.
Enfin, les sociétés (Guérin-Brot Isabelle, Les archives des entreprises : conseils pratiques d'organisation, Paris, Archives nationales, 1989) viennent en dernier et ont été classées en parallèle des familles concernées (Guérin, Borel, Godinot) mais aussi en fonction de leur importance et de leur continuité. A l'intérieur de chaque société, le plan de classement sur les fonds d'entreprises proposé par Bertrand Gille a été respecté et les filiales de la maison Guérin ont été classées dans leur ordre de fondation afin de respecter la logique de l'entreprise et la généalogie de ses différents dirigeants. Cette partie faisant écho au fonds de la Banque Guérin, coté en sous-série 4J, il aurait été tout à fait possible de réintégrer les archives de la société « Veuve Guérin et fils » dans cette sous-série mais nous avons jugé préférable, pour des raisons de cohérence et de respect des fonds, de les laisser au sein des archives familiales.
Abrégé d'archivistique, Association des archivistes français, Paris, 2e édition, 2007
Duchein Michel, « le respect des fonds en archivistique » dans Etudes d'archivistique 1957-1992, Paris, Association des archivistes français, 1992, p. 9-34
Nougaret Christine, « Classement et description : des principes à la pratique » dans La pratique archivistique française, Paris, Direction des Archives de France, 1993
Nougaret Christine, Gallant Bruno, Les instruments de recherche dans les Archives, Paris, La documentation française, 1999
Mady Jacqueline, Pérotin Yves, Rigault Jean, « Le classement et la cotation » dans Manuel d'archivistique, Paris, Direction des Archives de France et Association des archivistes français, 1970, p. 187-242
Conditions d'accès
Les donataires n'ayant pas fixé de conditions relatives à la communication de ce fonds, il est librement communicable selon les règles en vigueur dans le Code du Patrimoine modifié par la loi du 15 juillet 2008. Toutefois, le mauvais état matériel de certains documents ne permet pas d'assurer leur libre consultation.
Conditions d'utilisation
Les donataires n'ayant fixé aucune restriction concernant la reproduction de leurs archives, la reproduction est autorisée selon les règles en vigueur dans le Code du Patrimoine modifié par la loi du 15 juillet 2008.
Langue des unités documentaires
Caractéristiques matérielles et contraintes techniques
Le fonds contient des parchemins pour des documents officiels, des documents religieux et des testaments, des calques, des photographies et des cartes postales, des documents de grand format (diplômes et titres honorifiques, plans, affiches), des morceaux de tissus sur des lettres d'associations à l'ordre des Chartreux, pour la décoration de chevalier de l'Ordre de Saint-Grégoire-le-Grand de Nicolas Louis Borel et un cœur en tissu de la Ligue du cœur de Jésus. Enfin, certaines lettres sont cachetées à la cire.
Existence et lieu de conservation des originaux
Ce fonds est composé de documents originaux. Il est conservé aux Archives départementales du Rhône.
Existence et lieu de conservation de copies
Il n'existe aucune copie connue, sous réserve de transcriptions effectuées par une branche collatérale de la famille.
Documents en relation
Archives d'Etat de Genève
Archives privées 216 Fonds Veuve Guérin et fils : correspondance et bordereaux adressés à la société de Lyon par différents correspondants genevois, Lombard, Odier et Cie, Eusèbe Beaudet, Favre et Mottu. Janvier 1856-Juillet 1862.
Archives départementales de la Drôme
Série J Fonds privés
Sous série 1 J pièces isolées
1 J 143 Papiers Gaillardon, rentier des moulins et papeterie de Crest (1640-1670)
1 J 146 Bilans et inventaires de la maison Borel père et fils
1 J 147 Livres de gros de la maison Borel (1781-1783)
Sous série 46 J Papiers de la famille Terasse et Raspail
46 J 19 Compte de Claude François Planel, syndic receveur (1791-An X), livre de caisse (An V- An XI)
Sous série 56 J Moulinages Emile Rey à Crest
Série M Administration générale et économie
Archives départementales de l'Isère
Sous série 4 E Paroisses et communes
4 E 665 Commune de Grenay
Série J Fonds privés
Sous série 20 J Rigaud de Sérézin (1265-1837)
Archives départementales de la Loire
Série J Fonds privés
Sous série 24 J Fonds de l'Hôpital de Saint-Chamond
Série G Clergé séculier
G dem 127-129 Notre-Dame de Saint-Chamond
Archives départementales du Rhône
Série 3 E Notaires
3 E 22982 Achat d'une maison à l'angle du quai de Retz et de la place du concert par M. Guérin (décembre 1791)
3 E 6693 Achat d'une propriété à la Martinière par M. Guérin (3 juillet 1793)
Série J Fonds privés
Sous série 4J Banque Guérin (1774-1879) : Correspondance commerciale en France et à l'étranger
Sous série 106 J Fonds Ferdinand Frécon
106 J 22 Dossiers bleus Tome 8
Série L Époque révolutionnaire
31 L 56 Demande d'indemnité de M. Guérin pour la perte de ses affaires
42 L 77 Demande d'interrogatoire pour Jean-Baptiste Guérin, prisonnier daté de l'an 2
42 L 180 Lettre de Guérin fils daté du 5 Mai 1791
42 L 122 certificat du comité de surveillance en faveur de M. Guérin fils daté du 13 Nivôse an 2
Série M Administration générale et économie
Sous série 1 M Administration générale du département (an VIII-1940)
1 M 309 Ordre de Saint Léopold d'Autriche 1817
Ordre de Saint Grégoire le Grand (1871-1898)
Archives municipales de Lyon
Série E Etat civil
Sous série 2 E Registres paroissiaux et d'Etat civil
Série I Police, justice, hygiène publique (1790-1870)
Sous série I 2 Police générale
I 2 52 Dossiers particuliers : Guérin
Série II Fonds privés
Sous série 1 II Petits fonds privés
1 II 0136 1 Guérin (famille)
1 II 469 1 Godinot Adam Pierre Eustache
1 II 0441 1, 1 II 476 1, 1 II 479 1 Hôpital de la Charité
1 II 0201 1, 1 II 0338 1, 1 II 0407 1 Hospices civils de Lyon
1 II 487 1 La Guillotière (commune)
Sous séries 134 II et 171 II Hospices civils de Lyon
Sous série 138 II Hôpital de la Charité
Archives nationales
Sous série BB Ministère de la justice : dossiers de pensions des magistrats et employés des ministères
Titulaires de la Légion d'Honneur
LH/1221/8 Louis César Guérin
LH/1162/7 Adam Pierre Eustache Godinot
Bibliothèque municipale de Lyon
Collection Jacques Charavay continuée par Etienne Charavay
Ms Charavay 430 Lettre signée par Adam Pierre Eustache Godinot au préfet du Rhône datant de 1817
Fonds Coste
14844 à 14846 Estampes de H. Brunet représentant César Ribier, curé de Larajasse
Service historique de la défense
Fonds de l'armée de Terre
Série L Guerre de 1870-1871, Commune de Paris
L d 1-34 Première armée de la Loire et armée de L'Est
Série N Troisième République (1872-1940)
Sous série 26 N Journaux des marches et opérations
26 N 45-47 7e armée
26 N 1347-1350 Section automobile
Il est également possible de trouver d'autres sources complémentaires aux Archives diocésaines et à la Chambre de commerce de Lyon, aux Archives municipales de Saint-Chamond, de Grenay mais aussi de Crest.
Bibliographie
Famille et religion
Montclos Xavier de, Dictionnaire du monde religieux dans la France contemporaine, Tome 6, Lyon : le Lyonnais et le Beaujolais, Paris, éditions Beauchesne, 1994.
Montclos Xavier de, « L'ancienne bourgeoisie dans l'histoire religieuse de la France au XIXe siècle » dans Histoire religieuse, histoire globale, histoire ouverte, Paris, 1992, p. 469-469.
Ponson Christian, Les catholiques lyonnais et la chronique sociale (1892-1914), Lyon, 1979.
Sur la famille Guérin
Abbé Jouvelle, Le royal monastère de Chazeaux, chroniques forézienne et lyonnaise, Saint Etienne, 1870.
Chassagne Serge, « La famille Guérin : une famille de banquiers lyonnais » dans Bulletin de la société historique et archéologique du Lyonnais, 2001.
Chassagne Serge, « Le langage d'un banquier lyonnais au XIXe siècle » dans Cahiers du centre Pierre Léon 2003 N° 3, 2003.
Chassagne Serge, « Les voyages d'un marchand de soie catholique à la fin du XVIIIe siècle, Joseph Marie Guérin » dans Commerce, voyage et expérience religieuse. XVI-XVIIIe siècles, Burkardt Albrecht, Presses universitaires de Rennes, 2007.
Le Sourd Auguste, « Description de quelques cachets armoriés du Lyonnais, Forez, etc, tirés des archives de la famille Guérin de Lyon » dans Nouvelle revue héraldique, 1918.
Le Sourd Auguste, Histoire de la famille Guérin du XVII au XVIIIe siècle, Annonay, Saint-Chamond, Lyon, 1995.
Poncet J., Souvenir de famille : Louis César Guérin, Lyon, 1907.
Sur les familles alliées
Bethenod Philippe, La famille Bethenod, six siècles de vie en Forez, Lyon, Audin et Cie, 1966.
Brun Louis, L'assemblée de la noblesse de la sénéchaussée de Lyon en 1789. Etude historique et généalogiques, Lyon, 1907.
César Ribier, Conférences et sermons, Lyon, 1828.
Chassagne Serge, Le coton et ses patrons, Paris, 1991.
Tezenas de Montcel Pierre, Etude sur les assemblées provinciales : L'assemblée du département de Saint-Etienne, Saint Etienne, 1903.
Sur le commerce de la soie
Dagier Etienne, Histoire chronologique de l'hôpital général et grand Hôtel Dieu de Lyon, 1830.
Guéneau Louis, Lyon et le commerce de la soie, Lyon, 1973.
Labasse Jean, Le commerce des soies à Lyon sous Napoléon III et la crise de 1811, Paris, PUF, 1957.
Poidebard Robert, Les Mouliniers du Pilat, un aspect du développement de l'industrie de la soie en Lyonnais (1600-1800), Lyon, éditions de la Guillotière, 1956.
Rondot Natalis, L'art de la soie, Paris, 1885.
Rondot Natalis, L'industrie de la soie en France, Lyon, 1894.
Mots clés matières
Mots clés producteurs
Cote/Cotes extrêmes
Date
Cote/Cotes extrêmes
Date
Mots clés familles
Cote/Cotes extrêmes
Date
Mots clés lieux
Cote/Cotes extrêmes
Date
Présentation du contenu
Ventes (1876-1932) : acte de vente à M. Brogard par MM. les Consorts Blancs (Jean-François Blanc, propriétaire rentier, Annette Blanc, religieuse de l'Hospice de charité, Jeanne Blanc épouse de Jacques Girin, propriétaire cultivateur, Philiberte Marie Blanc, propriétaire et François Blanc, propriétaire cultivateur) (anciens propriétaires), actes de vente à Marie Anne Monterrad veuve d'Alfred Peillon, belle-mère de Charles Guérin, certificats de non inscription à la conservation des hypothèques, historique des ventes du domaine, liste des acheteurs, estimation par lots, note résumant les données de la vente, correspondance sur la vente. Exploitation (an VI, 1898-1902, 1930) : arrêté et instruction du gouvernement concernant les rivières, liste du personnel, tableau des lotissements du domaine, impôts, conventions pour gestion en vigneronnage d'Alfred Peillon et Gaspard Greppo (régisseur du domaine), de Joseph Mazet mandataire de M. Peillon et Benoît Fouilloux, cultivateur, états du cheptel. Saint-Jean-des-Vignes est situé dans l'arrondissement de Villefranche-sur-Saône.
Conditions d'accès
Communicable.
Mots clés lieux
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