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Conférences

Les conférences organisées par les Archives du département du Rhône et de la métropole de Lyon essayent de faire dialoguer, autour d’un dossier, d’un document ou d’une problématique liée aux archives, chercheurs et archivistes pour en préciser le contexte et l’intérêt.

Elles permettent ainsi de découvrir ou de redécouvrir des documents prestigieux ou des fonds méconnus, et de mieux apprécier la variété des dossiers et des pièces conservés dans nos quelque 45 kilomètres de magasins.

Retrouvez nos conférences en replay sur youtube.

Conférences à venir :

Jeudi 15 mai 2025 - 18h

Bannières civiles : reflets des territoires

Maryannick Chalabi, conservatrice en chef honoraire du patrimoine.

Carole Paret, conservatrice déléguée des antiquités et objets d’art.

Tout comme les bannières religieuses, les bannières civiles, moins connues, offrent une grande diversité de représentations. Certaines sociétés, qu'elles soient musicales, de compagnonnage ou encore de secours mutuels, choisissent d'illustrer leurs bannières avec des éléments liés à leur histoire et à leur territoire. À travers ces symboles, c'est toute une époque qui ressurgit, révélant les traditions et les usages qui ont façonné ces communautés.

Jeudi 5 juin 2025 - 18h

Patrimoine en danger : la conservation et la restauration des bannières de procession

Céline Wallut, conservatrice-restauratrice de textile.

Bruno Galland, conservateur des antiquités et objets d’art.

Carole Paret, conservatrice déléguée des antiquités et objets d’art.

Jeudi 17 avril 2025 - 18h

Sous la bannière. Des objets oubliés, une pratique sociale

Christian Sorrel, professeur d’histoire contemporaine à l’Université Lyon 2.

Les bannières sont devenues rares dans nos rues et leur souvenir même s’est souvent perdu. Ces objets ont pourtant tenu une place importante dans la vie locale, en particulier de 1850 à 1950. Religieuses, elles accompagnent les processions. Civiles, elles précèdent les défilés. Elles expriment une identité et symbolisent des rivalités. Redécouvrir les bannières comme patrimoine, c’est aussi réfléchir aux pratiques collectives et appréhender les processus d’identification et de distinction des individus et des groupes dans la société française de l’Ancien Régime à la République.

Jeudi 27 février 2025 - 18h

La vente des biens de luxe des émigrés et condamnés 1792-1795.

De l’utilité du luxe en période révolutionnaire

Natacha Coquery, professeure émérite à l’université Lumière Lyon 2.

Sophie Malavieille, Archives départementales et métropolitaines.

Se pencher sur les liens entre économie et politique sous la Révolution est un moyen de comprendre le devenir du marché du luxe durant une époque où les repères se brouillent. Le luxe sous la Terreur, un oxymore ? Il n'en est rien. Mais quelles tensions sont à l'origine de la récupération dans la politique économique révolutionnaire d'un secteur a priori idéologiquement et moralement réprouvé ? La politique dirigiste menée dans le contexte de guerre des années 1792-1795 frappe par son ambivalence. Les contrastes de cette époque de crise aiguë, tant à l'extérieur (coalition anti-française, invasion) qu'à l'intérieur (révoltes, guerre civile, disettes), sont saisissants : misère et ostentation, pénurie et abondance, prohibitions et diffusion, dirigisme et libéralisme. À la suite de la législation à l’égard des émigrés, qui commença à l'automne 1790, la République, quelques années plus tard, regorgeait d’objets précieux séquestrés à ne plus savoir qu'en faire malgré une mise sur le marché accélérée. L'objet de la conférence est d'observer comment les politiques, pris entre idéologie et contraintes, se sont efforcés de réglementer et de tirer parti d’un commerce qu'ils avaient contribué à amplifier singulièrement.

Jeudi 6 février 2025 - 18h

Anatomie d’une rafle : 9 février 1943 rue Sainte-Catherine

Sylvie Altar, enseignante agrégée, chercheur attachée au LARHRA.

En 1943, la zone sud de la France assiste à une intensification brutale des persécutions antisémites avec l’arrivée de la gestapo. Le mardi 9 février 1943, une journée ordinaire de consultation médicale et de distribution d’aides pour les réfugiés et immigrés à Lyon devient le théâtre de l’une des rafles les plus marquantes orchestrées par Klaus Barbie. La descente des forces allemandes au 12, rue Sainte-Catherine, siège de l’UGIF, se transforme en une véritable « souricière » qui s’étend jusqu’au soir, marquant une étape majeure dans les persécutions menées contre les Juifs de Lyon. Anatomie d’une rafle, ouvrage basé sur des archives inédites, notamment des archives départementales et métropolitaines, décrypte les mécanismes de la rafle : sa planification, son exécution et ses répercussions. Ce travail documentaire, essentiel pour comprendre les rouages de cette tragédie, éclaire également les charges retenues contre Klaus Barbie lors de son procès pour crime contre l’humanité en 1987. Cette conférence vous invite à plonger au cœur de l’histoire pour mieux saisir les réalités de cette rafle et son impact, à la croisée de la mémoire et de l’investigation historique.

"Fouché à Lyon, janvier 1794", gravure, Arch. dép. métr., FG D 1078

Jeudi 30 janvier 2025 - 18h

Des Moulinois comparses

et victimes de Fouché

Jean Étèvenaux, historien.

Si on considère la géographie de l’action de Fouché à Lyon du 8 novembre 1793 au 5 avril 1794, on pense essentiellement, en dehors du Rhône et de la Loire, à l’Isère, à l’Ain et à la Saône-et-Loire. Mais on ne peut 

oublier qu’elle concerne aussi le Bourbonnais, essentiellement la région de Moulins, dans l’Allier, ainsi qu’un peu la Nièvre. Cette présence s’exprime d’abord à travers une quinzaine de cadres et une bonne centaine d’hommes armés recrutés lors des deux missions antérieures du représentant de la Convention, ensuite par l’exécution, le 31 décembre 1793 place Bellecour, des « 32 citoyens de Moulins ». 

"Fusillades de Lyon", gravure XIXe s., Arch. dép. métr., FGA 114 (1)

Jeudi 16 janvier 2025 - 18h


La Terreur dans le Rhône


Paul Chopelin, Université Jean Moulin Lyon 3.

Christelle Nouveau, Archives départementales et métropolitaines.

Au printemps 1793, la Convention met en place un régime militaro-judiciaire d'exception, qualifié rétrospectivement de "Terreur", pour faire face au soulèvement de la Vendée et à l'offensive combinée des armées coalisées. Au même moment, à Lyon, républicains partisans des Montagnards et partisans des Girondins s'affrontent dans une lutte sans merci pour le contrôle de la municipalité. Le soulèvement de Lyon en faveur des Girondins amène la Convention montagnarde à organiser le siège de la ville et à revoir l'organisation administrative du département de Rhône-et-Loire, appelé à être scindé en deux entités distinctes. Quand Lyon tombe le 9 octobre 1793, la répression est impitoyable. Au regard des découvertes récentes des historiens sur cette période, cette conférence reviendra sur la mécanique locale de la guerre civile à l'origine de cette tragédie qui, plus de 230 ans après, hante encore les mémoires.

Voir la conférence

Arch. dép. métr. 5545 W

Jeudi 21 novembre 2024 - 18h


Cahiers de doléances et cahiers citoyens dans le Grand débat national de 2019


Marie-Anne Chabin, Archiviste-paléographe.

Damien Richard, Archives départementales et métropolitaines.

En 2019 et 2020, les Archives départementales et métropolitaines ont réalisé une collecte inhabituelle, celle des cahiers du Grand débat national, témoignage sur le vif du bouillonnement social des années 2018-2019. Ces documents sont aujourd’hui accessibles aux chercheurs en version papier ou numérisée en salle de lecture ; pourtant, les médias se font régulièrement l’écho du fait que les cahiers seraient « cachés », interdits d’accès aux citoyens. En effet, outre leur grande valeur d’information, les cahiers représentent un objet doté d’une force symbolique exceptionnelle – à tel point que nombreux sont ceux, depuis 2019, qui ont dressé le parallèle avec les cahiers de doléances de 1789. Marie-Anne Chabin, « diplomatiste-citoyenne », partagera l’analyse qu’elle a menée sur un échantillon de ces documents exceptionnels.

Transport de la statue équestre de Louis XIV, de Paris à la place Bellecour à Lyon, vers 1825. Arch. dép. métr., 4Fi36

Jeudi 3 octobre 2024 - 18h


La statue équestre de Louis XIV place Bellecour


Didier Repellin, Architecte en chef (h) des Monuments historiques.

Sophie Malavieille, Archives départementales et métropolitaines.

En 1713 était installée place Bellecour une statue équestre de Louis le Grand qui fut fondue pendant la Révolution.

En 1825, une nouvelle statue équestre de Louis XIV, œuvre de François-Frédéric Lemot, était installée sur la place alors nommée Louis-le-Grand. Elle faillit disparaitre en 1848, au début de la Deuxième République.

Cette œuvre monumentale a été déposée l’année dernière pour être restaurée, et remise en place et à nouveau inaugurée il y a quelques mois. Ce sont les sources de son histoire et le chantier de sa restauration qui vous seront présentés.

Jeudi 6 juin 2024 - 18h


Le pontificat de Pie XII : nouvelles  archives, nouvelles approches.


Conférence publique animée par Laura  Pettinaroli avec la participation de András Fejérdy (HUN-REN RCH et Université catholique Péter Pázmány, Budapest), Maria Paiano (University de Florence) et Hubert Wolf (University of Münster).

En 2020, le pape François a ouvert aux chercheurs les archives de son  prédécesseur, le pape Pie XII, qui régna pendant la Seconde Guerre mondiale et dans les premières années de la Guerre froide.

Que révèlent ces nouvelles archives ? Comment les historiens y travaillent-ils ?

Quelles sont les premiers résultats des enquêtes et quelles questions restent en suspens ?

Dans le cadre du colloque international Souverainetés fragiles. Diplomatie et diplomates du Saint-Siège face aux recompositions territoriales et frontalières, cette rencontre publique offre l’occasion de débattre avec des chercheurs venus de toute l’Europe et d’aborder des enjeux historiographiques très divers.

Jeudi 30 mai 2024 - 18h

1824-2024 Bicentenaire du cadastre napoléonien de La Guillotière.

Pierre Chico-Sarro, cartographe.

Guy Milou, historien, en lien avec  l’association RHeVe (Recherche  historique en Velin).

Dressé en 1824, le « cadastre napoléonien » de La Guillotière a 200 ans cette année.

Cet anniversaire offre la double opportunité de rappeler l’intérêt - et les manques - du cadastre napoléonien et de suivre l'évolution de la commune de La Guillotière qui, d'un village rural du Velin, est devenue une ville de 50 000 habitants en 1850, avant de suivre, à partir de 1852, le destin de Lyon, en étant la rive gauche de la ville.

Jeudi 18 avril 2024 - 18h

Cartographier Lyon : quelle histoire  en comparaison des autres villes ?

Bernard Gauthiez,  Professeur des Universités, département de Géographie-Aménagement Université Jean-Moulin  Lyon 3 CNRS UMR 5600, LabeX IMU.

Agnès de Zolt, Archives départementales et métropolitaines.

Les plans de Lyon constituent maintenant une série bien identifiée, même si de nouvelles découvertes peuvent toujours intervenir.

Il est dès lors possible de les replacer dans une histoire plus large de la cartographie des villes, qui permet d'en mieux comprendre la signification : Lyon ville en marge des progrès, ou Lyon ville en prise avec les nouveautés ?

Nous tenterons de répondre à cette question, avec des résultats nouveaux et même parfois surprenants.

Mardi 9 avril 2024 - 18h

« Mémoires d’entreprises de l’Est Lyonnais »

Danielle Coste, Présidente de la Fédération du Patrimoine de l’Est Lyonnais

Présentation de l’ouvrage par la Fédération du Patrimoine de l’Est Lyonnais (FPEL).

La Fédération du Patrimoine de l’Est lyonnais (FPEL), publie régulièrement des ouvrages mettant en valeur le patrimoine de ce territoire. La publication présentée aux Archives évoque l’histoire du patrimoine industriel ancien de douze communes, qui a structuré des quartiers entiers. C’est aussi l’occasion de découvrir la variété des productions des entreprises de toutes tailles, fonctionnant avec des ouvriers venus des campagnes ou de l’immigration.

Jeudi 21 mars 2024 - 18h

Les bannières de procession.

Bernard Berthod, directeur du Musée de Fourvière.

Carole Paret, conservatrice des antiquités et objets d’art.

Les Archives départementales et métropolitaines – conservation des antiquités et objets d’art, publient en ce début d’année un ouvrage autour des bannières civiles et religieuses protégées au titre des Monuments historiques. La conférence est l’occasion de revenir sur l’histoire et la symbolique de ces objets fragiles et méconnus.

Voir la conférence

 

Mardi 12 mars 2024 - 18h

Des archives au roman.

Rencontre avec Gaëlle Nohant, auteur du Bureau d’éclaircissement des destins (2023), et Nathalie Letierce-Liebig, ex-coordinatrice du département Recherches des Archives Arolsen. 

Retour sur la construction d’un récit de fiction à partir des archives et rencontre entre la romancière et l’archiviste.

Voir la conférence

 

Jeudi 25 janvier 2024 - 18h


Peste noire, diphtérie, grippe espagnole versus Covid-19. Quelques leçons du passé.


Jean Freney, professeur de bactériologie honoraire de l'Université Lyon 1 et ancien praticien des Hospices civils de Lyon. 

Marie-Ange Villeret, Archives départementales et métropolitaines.

Lorsque l’on compare la pandémie de Covid-19 aux grands fléaux du passé comme la grippe espagnole ou la peste noire du Moyen Âge, on observe d’énormes différences en ce qui concerne le pronostic et les traitements.

En revanche, il y a de façon étonnante de très grandes similitudes dans la prévention de ces différentes infections (isolement, port de masques, décontamination, …) à plusieurs siècles d’intervalle. 

Voir la conférence

  

Mardi 16 janvier 2024 - 18h

  

Porter la mémoire : Andrée Gaillard, internée à Montluc.

  

Film d’Olivier Pêpe et Audrey Guillermo

En présence d’Andrée Gaillard et d’Olivier Pêpe

 Projection organisée par l’Association des rescapés de Montluc

Film réalisé avec le soutien du Mémorial national de la prison de Montluc, de l’Office national des combattants et victimes de guerre, du ministère des Armées, de la région Auvergne-Rhône-Alpes et du Département de l’Ain.

  

Mars 1944. Andrée Gaillard a 8 ans quand elle est arrêtée avec sa mère, résistante, puis emprisonnée pendant tout un mois dans la prison Montluc de Lyon où sévissait Klaus Barbie.

Ce documentaire est à la fois un portrait, un témoignage et une visite de la prison de Montluc. Il montre aussi quelle charge représente le fait de porter cette mémoire.

 

Jeudi 14 décembre - 18h 

La médecine par les plantes au Moyen Âge.

    

Laurence Moulinier-Brogi, maître de conférences, Université Paris X.

Carole Paret, conservateur délégué des antiquités et objets d’art du département du Rhône.

  

Cette conférence propose de revenir sur le rôle fondamental des plantes dans la médecine au Moyen Âge, comme en témoignent les herbiers parvenus jusqu’à nous.

Ces documents fondateurs de la pharmacopée médiévale s’inscrivent dans l’écrin particulier que constituent les apothicaireries, au sein des hôtels-Dieu. Trois sont actuellement visibles dans le département du Rhône : Beaujeu, Belleville ainsi que celle de Villefranche, récemment remontée.

Cette conférence fera également écho à la présentation de l’herbier de Belleville et des apothicaireries dans l’exposition « Accueillir, soigner, guérir. Huit siècles d’histoire hospitalière dans le Rhône et à Lyon » aux Archives départementales et métropolitaines jusqu’au 17 mars 2024.

 

Voir la conférence 

Arch.dép.métro., 11_FI_217

 Jeudi 16 novembre - 18h


«Les fous de guerre» : les poilus internés au Vinatier.



Marie Derrien, Université de Lille. 

Marie-Ange Villeret, Archives départementales et métropolitaines 


Entre 1914 et 1918, plus de 6 000 soldats atteints de troubles mentaux ont été soignés à Lyon.Environ 2 000 d'entre eux ont été internés à l'asile de Bron, tandis que les autres étaient accueillis dans des hôpitaux temporaires, créés pendant la guerre.

Durant le conflit, puis jusqu’à la disparition des derniers poilus internés dans les années 1980, la situation de ces hommes a soulevé des enjeux scientifiques, militaires, politiques, économiques ou encore culturels qui dépassent leurs simples cas particuliers.

Leurs parcours et leurs témoignages révèlent une dimension longtemps méconnue de la violence de guerre et des souffrances endurées, y compris après l’armistice. 

 

Voir la conférence 

  

Mardi 7 novembre  - 18h


La Grande Guerre de Joseph et Loys Roux 

Présentation d'ouvrage/Conférence

Joseph et Loys Roux, frères et prêtres du diocèse de Lyon, se sont engagés comme infirmiers dès la mobilisation d’août 1914.

Ils étaient aussi photographes amateurs et ont pris des milliers de clichés tout au long de la guerre.

Joseph est mort au front en 1915, mais Loys, qui après la guerre a été pendant 22 ans curé de Chenas, a rédigé un journal de leur guerre en 4 volumes, mêlant texte et photographies.

Ce document remarquable, acquis récemment, vient d’être publié conjointement avec l’Etablissement de communication et de production audiovisuelle de la Défense.

Une présentation de l’ouvrage sera faite mardi 7 novembre à 18h aux Archives départementales et métropolitaines.

Elle sera accompagnée d’une conférence par Yves Le Maner, historien, et Sophie Malavieille, archiviste.

 

Voir la conférence 

 

Jeudi 19 octobre - 18h


L'architecture du Grand Hôtel-Dieu : histoire et messages. 


Didier Repellin, architecte en chef (h) des monuments historiques. 


Nés au XIIe siècle, les Hôtels-Dieu présentent des caractéristiques architecturales qui seront profondément bouleversées à partir du XVIIe siècle, dans un souci de gestion hospitalière plus rationnelle sans se départir d’une importante symbolique.


Au sein du département du Rhône et de la métropole de Lyon, le grand Hôtel-Dieu récemment restauré est particulièrement emblématique.En résonance avec l’exposition Accueillir, soigner, guérir. Huit siècle d’histoire hospitalière dans le Rhône et à Lyon aux Archives départementales et métropolitaines jusqu’au 17 mars 2024, Didier Repellin, qui a dirigé la restauration du Grand Hôtel-Dieu de Lyon, exposera l’histoire et les significations de ce bâtiment.

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Entrée gratuite

Réservation conseillée à archives@rhone.fr

Les personnes n’ayant pas réservé seront accueillies dans la limite des places disponibles.  

Die Hausbücher der Nürnberger Zwölfbrüder-stiftungen, Mendel 1 Amb.317.2° fol.75r. (1453)

 

Un « hub européen » ?
Lyon et ses foires du Moyen âge à l‘époque moderne 

 

Susanne Rau, professeur, Erfurt – Projet CoMOR


Sophie Malavieille, Archives départementales et métropolitaines 

Lyon était une ville marchande importante et réputée pour ses foires dans toute l’Europe depuis le XVIe siècle. Cette conférence discutera de ce qui distinguait les foires historiques des marchés ordinaires, où et quand elles se tenaient, quelles marchandises y étaient échangées. 

Elle abordera ensuite la portée des foires de Lyon (origine des marchands, des marchandises, lieux de destination) et la question de savoir s’il est approprié de parler d’une « ville globale »/ « hub européen » avant la lettre. 

En raison de la répartition des archives du tribunal de la Conservation des privilèges des foires de Lyon (série 8 B) entre les Archives municipales et les Archives départementales, la troisième partie de la conférence sera consacrée à la documentation de la maison Specht et Gonzebat (début du XVIIIe siècle). 

 Voir la conférence 


Un singulier médecin de campagne dans les Monts de Tarare sous la monarchie de Juillet

Olivier Faure, professeur émérite, Université de Lyon
Damien Richard, Archives départementales et métropolitaines 

Jean-Pierre Françon (1799-1851) offre une étonnante trajectoire sociale : il finit aux limites de la richesse et de la notabilité alors qu’il avait tout pour échouer. Mais au-delà de ce parcours, la conférence et le livre dont elle est issue (Sur les traces de Jean-Pierre Françon.

Un aventurier de la médecine (1799-1851), Lyon, Presses universitaires de Lyon, 2020) permettent de mettre en valeur l’encadrement médical des campagnes et déjà celle des déserts médicaux auxquels le gouvernement et l’administration étaient sensibles, comme le prouve la création des officiers de santé, médecins de second ordre. 

Françon nous fait pénétrer dans des campagnes ouvertes aux changements, susceptibles de dégager des familles ou des individus entreprenants et aventureux, capables même de fournir la plupart des officiers de santé, bien loin des clichés habituels sur les campagnes immobiles et arriérées. 

Voir la conférence 

    

Conférence annulée

« Tombeaux » : mémoire 

et archives


Annette Wieviorka, directrice de recherche honoraire au CNRS.

Table ronde avec Sylvie Altar, LAHRHA, et Bruno Galland, Archives départementales et métropolitaines

Lors du décès d'une tante sans descendance, Annette Wieviorka réfléchit aux traces laissées par tous les êtres disparus qui constituent sa famille, une famille juive malmenée par l’Histoire. Dans ce récit en forme de tombeaux de papier qui font œuvre de sépultures, conduit par une écriture précise et sensible, l’historienne croise les souvenirs, directs ou indirects, et les archives, qu’elle connaît particulièrement bien, pour restituer les destins de ce siècle cabossé, puis tragique.


L’ouvrage a reçu en 2022 le prix Femina de l’essai. 

La rafle du Vel d’Hiv, la honte et les larmes.

Projection du documentaire de David Korn-Brzoza. 1h43 min. 2022. En partenariat avec le Mémorial de la Shoah. 

En 1942, plus de 8 000 Juifs, arrêtés les 16 et 17 juillet, furent envoyés vers le palais des sports du Vélodrome d'Hiver, dans le XVe arrondissement, à deux pas de la tour Eiffel, avant d'être déportés. L'expression "rafle du Vel d'Hiv" s'est imposée dans la mémoire collective, au point de devenir le principal repère mémoriel sur la France des années noires.

A partir de recherches menées dans des archives inédites ou rarement explorées, ce film retrace l'histoire de cette rafle, telle que l'ont vécue Juifs pourchassés et policiers traqueurs, depuis sa planification dans les bureaux de Vichy jusqu'à son déroulement heure par heure dans les rues parisiennes. 

  Conférence annulée


Procès filmés en France et devant la justice pénale internationale, quels regards ?

Pascal Plas, responsable de la Chaire « Gestion des conflits et de l’après-conflit », directeur de l’Institut international de recherche sur la conflictualité (IiRCO), Université de Limoges (UNILIM).


Martine Sin Blima Barru, conservateur en chef, Archives nationales de France.


En France, 20 procès ont été filmés pour l’histoire (1987-2022) et ne seront visibles qu’aux Archives nationales. Le Tribunal pénal international pour l’ex-Yougoslavie créé en 1993 diffuse en direct les débats judiciaires sur internet, modalité qui reste la règle pour la justice pénale internationale. Deux conceptions de la représentation judiciaire, deux regards, deux approches des archives produites au fil des procès, chacun créateur d’un régime de l’image propre donne à voir et à percevoir un certain regard de la justice sur elle-même. 

  

Moi, petite fille de treize ans : Simone Lagrange témoigne d’Auschwitz.


Projection du film d’Elisabeth Coronel, Florence Gaillard et Arnaud de Mézamat. 89 min. Abacaris Films, 2009. 


Déportée à l’âge de treize ans, Simone Lagrange est une survivante d’Auschwitz-Birkenau. Quarante ans plus tard, elle est un des témoins majeurs du procès de Klaus Barbie. Le film recueille aujourd’hui son récit. Dans la vigueur de sa parole, se retrouvent l’enfant de treize ans qu’elle était, autant que la révolte et la ténacité qui ont toujours été siennes.

 La diffusion du film sera suivie d'un échange avec Mélisa Guedj, petite-fille de Simone Lagrange et Arnaud de Mézamat, réalisateur.    

 Jeudi 23 février - 18h

 

« La résistance oubliée des juifs en France, 2021 » de Sylvie ALTAR.

 

Sylvie Altar, enseignante chercheuse, docteure en histoire contemporaine, membre associé du LARHRA.

Agnès De Zolt, Archives départementales et métropolitaines.

S’appuyant sur le considérable travail de recherche réalisé par Sylvie Altar, cet aspect méconnu de la survie des Juifs durant la seconde guerre mondiale vient éclairer d’un jour nouveau cette sombre partie de l’histoire contemporaine. 

Les actes de résistance de la communauté juive dans la région lyonnaise sont ainsi révélés et permettent de « donner chair à l’histoire », comme le souligne dans sa préface, l’historienne Annette Wieviorka.

Vente et dédicace de l’ouvrage de Sylvie Altar à l’issue de la conférence.

Jeudi 15 décembre - 18h

 

Voir la conférence

René BAUMER, peintre et résistant.  

  

René Baumer, peintre et résistant,

Daniel Contamin, neveu de l’artiste et donateur,

Mahaut Faré, Archives départementales et métropolitaines.

Le peintre René Baumer (1906-1982) a été profondément marqué par son engagement dans la Résistance et sa déportation à Neuengamme, puis à Bergen-Belsen. Ses archives et ses tableaux, donnés au Département du Rhône, éclairent un engagement exemplaire.

Jeudi 17 novembre - 18h

Voir la conférence


Regards pour l’Histoire : dessiner et filmer les procès de mémoire.  

  

Jean Claude Bauer, dessinateur.

Jean Olivier Viout, procureur général honoraire de Lyon.

Le dialogue entre Jean-Claude Bauer et Jean-Olivier Viout, substitut du procureur lors du procès Barbie et qui a signé la postface de La route du rat, permet de mieux comprendre les conditions dans lesquelles ont été réalisés les dessins et le tournage des archives audiovisuelles.

Jeudi 20 octobre - 18h

Voir la conférence

Yzkor. Une famille juive en France entre 1940 et 1944. 

  

Franck Fajnkuchen, membre de la commission scientifique du Musée de la communication juive de Lens.

Isabelle Flattot, Archives départementales et métropolitaines.

L’enquête de Franck Fajnkuchen retrace le parcours de son grand-père, arrêté à Lyon et écroué à la prison de Montluc. 

Le travail de l’historien révèle que la vérité est différente de ce que les archives laissent entendre, et permet aussi de comprendre l’ampleur de la traque subie par la communauté juive.

Jeudi 22 septembre - 18h

Voir la conférence

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