245J, 246J, 4NUM - Grande collecte d'archives privées de la Première Guerre mondiale

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Cote/Cotes extrêmes

245J 1-245J179;246J1-246J12;4NUM1-4NUM6

Date

1782-2019

Description physique

Importance matérielle : 9,27 ml.

Origine

Producteurs multiples (fonds privés)

Biographie ou Histoire

La Grande collecte d'archives privées de la Première Guerre mondiale est d'abord un projet initié en 2008 par le projet Europeana afin de collecter des mémoires et des histoires personnelles de la Grande Guerre pour les mettre en ligne sur le site du même nom.

En France, la Bibliothèque nationale de France (BnF) s'engage dans le projet dès 2011. Rapidement, le Service interministériel des Archives de France (SIAF) s'empare également du sujet, toujours soutenu par la BnF, et lance dès 2013, dans l'optique du centenaire de la Grande Guerre, un projet de Grande collecte d'archives privées relatives à cette dernière.

Ce type de collecte est une nouveauté pour les services d'archives et en 2013, quarante-deux services départementaux et douze services municipaux y participent. L'année suivante, ce sont 156 services qui s'inscrivent dans ce cadre. Le projet est extrêmement médiatisé et le président de la République François Hollande appelle lui-même les citoyens à venir aux Archives pour participer.

Si l'objectif initial était de procéder surtout à des prêts pour numérisation, rapidement cette collecte a adopté des modalités plus traditionnelles pour la collecte d'archives privées : le don ou le dépôt de documents originaux. Ce sont les résultats de cette Grande collecte aux Archives du département du Rhône et la métropole de Lyon toujours en cours que ce fonds représente.

Modalités d'entrées

Les fonds et documents ont été donnés ou déposés aux Archives du département du Rhône et de la métropole de Lyon depuis 2013 par les différentes personnes qui les conservaient.

Présentation du contenu

Ces trois sous-séries représentent quelques dizaines de dons et dépôts réalisés par différentes personnes depuis 2013.

Ils sont majoritairement composés de correspondances de poilus, mais on y retrouve également des ouvrages commémoratifs datant de l'Après-Guerre jusqu'à nos jours, beaucoup de journaux de l'époque, une riche iconographie (cartes postales, plans, photographies, etc.) et des objets (essentiellement des médailles) comme des pièces plus insolites comme des carnets de chants et des poèmes. Beaucoup de ces fonds sont de petite taille (une ou quelques pièces) quand d'autres sont bien plus conséquents comme les archives du Comité du Monument national élevé à la mémoire des membres du service de santé morts pour la France ou les archives de la famille Piégay.

Évaluation, tris et éliminations, sort final

Les rares doublons ont été éliminés.

Accroissements

Les trois sous-séries sont ouvertes.

Mode de classement

Les dons et les dépôts ont été inventoriés et classés individuellement et sont présentés les uns à la suite des autres pour former cet instrument de recherche.

Conditions d'accès

Les dons (245J et 4NUM) sont la propriété du Département du Rhône et les dépôts (246J) celle des déposants. L'accès aux documents est libre.

Conditions d'utilisation

Conformément au règlement de la salle de lecture.

Langue des unités documentaires

La langue principale des documents composant ces deux sous-séries est le français.

Caractéristiques matérielles et contraintes techniques

Les documents sont sur papier, supports photographiques, tissus, métal et sur support numérique.

Autre instrument de recherche

Existence et lieu de conservation des originaux

Archives du département du Rhône et de la métropole de Lyon pour les don et dépôts, chez les donateurs pour les documents numériques.

Existence et lieu de conservation de copies

Pas de copies connues.

Documents en relation

Archives du département du Rhône et de la métropole de Lyon :

 

 

Archives publiques :

 

4244W Office national des anciens combattants.

1M 271, 274 et 279 Médailles et décorations.

4M Cabinet du préfet.

4M, 5M, 7M et 10M Services de la préfecture.

Série R Affaires militaires (1800-1940).

 

Archives privées :

229J Marcel Doyen (1914-2011).

283J - Croix-Rouge, unite locale de Lyon (1870-2010).

362J Roux (abbé Loÿs), "Mon journal de guerre 1914-1919" (1914-1960).

273J - Voisin (François), ingénieur des mines et officier pendant la Première Guerre mondiale (1867-2009).

363J - Boulade (Antonin), passionné d'aérostation, Seytre (Armand) et Blanc Jacques (1860-1967).

9FI - Plaques de verre isolées (années 1900-1930).

53FI - Affiches sur les deux guerres mondiales (1918-1986).

Mots clés matières

Mots clés producteurs

Cote/Cotes extrêmes

245J103-245J115;245J167-245J168

Date

1905-2018

Origine

Famille Piégay-Thollet

Biographie ou Histoire

Antoine Piégay, le père, né en 1858, est originaire d'une famille de Saint-Martin-en-Haut où il compte dix frères et sœurs, il a épousé Françoise Chambe.

Leurs enfants en 1914 :

Claudius, né en 1889, seconde son père et n'est mobilisé qu'en décembre 1914.

Jean Marie, né en 1891, a été ajourné plusieurs fois, puis réformé, car il n'arrivait pas au poids réglementaire et ne sera mobilisé qu'en novembre 1914. Il avait été placé très jeune chez de nombreux cultivateurs de Duerne et Saint-Martin, comme berger puis valet de ferme, et en dernier lieu semble-t-il chez Villard du hameau de la Croix Perrière. En 1914, comme beaucoup de jeunes paysans sans terre des Monts du Lyonnais, il était allé chercher du travail à Lyon. Sa sœur étant cuisinière dans une maison religieuse, au Rectorat de Fourvière (sorte de petit séminaire rattaché à la Basilique de Fourvière), c'est elle sans doute qui le fera engager comme valet de chambre.

Cette sœur, Jeanne, née en 1893, semble avoir été très proche de son frère Jean Marie ; en témoignera leur courrier pendant la guerre. Elle est donc employée chez le Recteur de Fourvière, sans doute sur recommandation du curé ou des religieuses de Duerne. Pendant la guerre elle quittera cette place, puis une autre, pour venir en aide à ses parents ou pour gagner un peu plus.

Joanny, né en 1895, loue ses services dans les fermes de la région quand il ne lui faut pas travailler avec ses parents. Il semble qu'il songeait à se marier et la guerre brisera ce projet ; il restera célibataire. Il sera mobilisé en décembre 1914.

Tony, né en 1898, est presque aveugle et le deviendra totalement. Il restera avec ses parents, puis dans le foyer de sa jeune sœur Marie (épouse Broailler), rendant tous les services qu'il pouvait, en particulier le travail de l'osier.

Marie, née en 1901, doit, de 1914 à 1918, aider ses parents aux champs et à la maison.

Un frère d'Antoine Piégay a épousé une sœur de sa femme. Ce frère meurt avant le début de la guerre ; ils ont un fils, Tony (il y a donc un Tony dans chaque famille), et deux filles, dont Péroline.

Les deux sœurs Chambe ont un frère : Paul (l'oncle Paul). On a de lui un assez abondant courrier à Jean Marie d'une part, à ses sœurs et à ses nièces d'autre part.

Modalités d'entrées

Le fonds a été donné aux Archives du département du Rhône et de la métropole de Lyon le 21 novembre 2018 par Guy Piégay, qui le conservait.

Cote/Cotes extrêmes

245J104-245J113;245J167-245J168

Date

1913-2018

Biographie ou Histoire

Jean-Marie Piégay tombe malade le 21 avril 1915 à Épernay. Il est soigné dans les hôpitaux d'Épernay puis de Rochefort jusqu'au 14 juin pour cause d'une scarlatine compliquée. Il est ensuite en convalescence à Aix-en-Provence jusqu'au 17 août où il est prolongé un mois à Duerne. Il retombe ensuite malade au début de l'année suivante.

Cote/Cotes extrêmes

245J105-245J113;245J167-245J168

Date

1912-2018

Cote/Cotes extrêmes

245J106-245J111;245J167-245J168

Date

1912-2017

Présentation du contenu

Presque tous les documents sont numérotés.

Autre correspondance.

Cote/Cotes extrêmes

245J108

Date

[1913]-1919